4 ans plus tôt

Samedi 18 juin 2012

19:38

J'étais tranquillement en train de faire mes ongles lorsque mon portable retentit. Je grogne et l'attrape, c'est pas pratique putain.

De Kenouille:
Tu viens chez moi?

Je soupire et souffle rapidement sur mes ongles dans le but de les sécher.

A Kenouille:
Il est pratiquement 20:00, mes parents ne voudront pas que je sorte

De Kenouille:
Tu fais le mur, je serais à ta station de métro

Je réfléchis pendant un petit moment avant de soupirer.

A Kenouille:
Ok

Depuis notre discussion qui date de y'a deux semaines, notre relation s'est un peu amélioré. J'ai décidé de lui pardonner, je l'aime trop pour lui en vouloir. Après tout il était complètement saoul, ça se comprend. Je pardonne mais j'oublie pas bien-sûr.

Une fois mes ongles finies, je me lève et enfile un jean bleu avec un pull à Ken et mes Nike. Je me maquille très légèrement et lâche mes cheveux. Je ferme ma porte à clé pour ne pas que mes parents entrent et descends par l'échelle près de ma fenêtre. Je marche d'un pas rapide jusqu'au métro où j'aperçois Ken. Il se lève et s'approche de moi pour m'embrasser. Je souris et entoure son cou de mes bras.

Ken: T'es belle.

Je rougis légèrement avant de lever les yeux au ciel.

Moi: Ils seront là tes parents?

Il secoue la tête avec un sourire en coin ce qui me met légèrement mal à l'aise. On monte dans le wagon vide.

20:39

Il entre la clé dans la serrure et ouvre la porte.

Ken: Fais comme chez toi.

J'hoche la tête et m'aventure dans le petit appartement. Il est assez mignon malgré sa taille. Je me retourne et l'aperçoit dans une chambre qui doit être la sienne. Je m'avance et m'épaule à l'embrasure de la porte. Je l'admire retirer son t-shirt d'une façon tellement sexy que je m'en mord la lèvre. Il est de dos, donc je peux en profiter. J'étais tellement concentrée sur lui que je vit pas lorsqu'il s'est retourné.

Ken: Arrêtes de me regarder comme ça bébé.

Je rougis fortement en souriant. Il s'approche de moi et me tire par la taille pour me faire tomber sur le lit. Il me domine avec sa carrure.

Ken: Je t'aime Suga.

Je souris et l'embrasse. Il commence à approfondir le baiser et glisse ses mains sous mon t-shirt. Je fronce les sourcils et le repousse doucement.

Moi: J'ai faim.

Il lâche un rire et me tire par la main pour m'entraîner dans la cuisine.

Ken: La vie de ma mère t'es une morfale.

Moi: Oh calme ta race aussi. C'est toi le morfale.

C'est fou comme on peut passer d'un moment super romantique à une toute autre ambiance. Il sourit et commence à faire à manger, alors que je branche mon iPhone à son enceinte. Je met en route What makes you beautiful des One direction.

Ken: Eh c'est mort, tu mets pas cette musique de pd ici.

Je fronce les sourcils et lui lance un regard noir.

Moi: Oh tu les insulte pas, de toute façon je vais me marier avec Harry plus tard.

Il pouffe de rire en mélangeant la sauce.

Ken: Prends pas tes rêves pour des réalités Alya. Par contre moi je vais me marier avec Rihanna.

J'explose de rire alors qu'il perd son sourire.

Moi: C'est bien de croire en ses rêves Ken.

On continue à se taquiner jusqu'à ce que le repas soit prêt. Je met la table et patiente.

Ken: Tu vas te régaler!

Il pose le plat sur la table. Je jette un coup d'oeil à la casserole.

Moi: Des raviolis en boîte?

Il me souris innocement et s'installe en face de moi. On mange en discutant tranquillement.

Ken: Je fais un open mic avec les gars la semaine prochaine, tu viens?

Moi: Bien-sûr, je suis votre plus grande fan ne l'oublies pas.

Il sourit en me regardant droit dans les yeux. Je baisse la tête et me force à manger quelques raviolis, histoire de ne pas avoir le ventre vide. Après manger, on s'installe sur son petit balcon où un énorme pouff en tissu est installé. Il s'assoit et me tire par les hanches pour me mettre sur ses genoux. Je ris et pose ma tête sur son épaule.

Ken: Attends je vais me rouler un kick.

Je fronce les sourcils et me redresse pour lui laisser la place. J'aime pas quand il fume de la beuh. Après qu'il est finit, il l'allume et tapote son torse pour que j'y dépose ma tête. On reste dans le silence plusieurs minutes, seules les recrachées de fumée comblent le blanc.

Ken: Tu veux essayer?

Je secoue la tête.

Moi: Non merci. Et puis pourquoi tu veux me pousser à fumer de la beuh?

Je le sens sourire.

Ken: Je préfère que t'essaye avec moi plutôt qu'avec quelqu'un d'autre.

Je relève la tête et le regarde.

Moi: Tu penses que je vais vomir si j'essaye?

Il éclate de rire avant de reprendre son calme.

Ken: C'est peu probable que tu fasses un bad vu que t'as mangé avant. Au pire je serais là si tu degueule.

Il me tend le joint prudemment et j'hoche la tête. Je tire une taffe, il l'a chargé à mort en plus. Je retire plusieurs fois avant de lui redonner. De plus en plus, je sens ma tête tourner mais ça me fait rire. C'est donc ça d'être défoncée.

Moi: Ah c'est trop bien, j'ai l'impression que je vole!

Il rit et me prend par là main.

Ken: Viens, on va dormir, il commence à faire froid.

Je cours à l'intérieur comme une gamine et me cache derrière le rideau.

Moi: TROUVES MOI!

Je ris seule et soudain le rideau disparaît et Ken me fait face.

Ken: On voyait tes pieds bouffonne.

J'explose de rire et lui saute dessus. Il me porte jusque dans sa chambre.

Ken: T'as pas apporté de pyjama?

Je secoue la tête comme une gamine de cinq ans. Il soupire et ouvre son armoire avant de me lancer un large t-shirt. Il se prend un jogging et commence à se déshabiller. Je le regarde toujours. Il soupire.

Ken:Arrêtes de me regarder comme ça putain.

Moi: Pourquoi?

Ken: Parce que t'es putain de sexy et je pourrais pas m'empêcher de te sauter dessus.

Je me mord la lèvre en retirant mon pull. Il me regarde attentivement avant de s'humidifier les lèvres. Je retire mon jean aussi -avec un peu de mal- pour ne rester qu'en sous vêtements. Il s'approche de moi et me plaque doucement contre le mur. Il m'embrasse assez sauvagement en pressant mes fesses. Je lâche un soupire de désir et le pousse sur le lit avant de me positionner sur lui. Il sourit et approche sa tête de la mienne.

Ken: J'veux que tu mènes la danse
pour que nos coeurs saignent dans une même cadence.