Chapitre 10
------------------------------- Blake
Le tournage commence dans deux semaines, les auditions des personnages secondaires et de Linda ce déroulent cette semaine. Je n'arrive pas à croire qu'il n'ont toujours pas de Linda. D'habitude, les personnages principaux sont auditionner des mois avant le début du tournage. Ils doivent tous vraiment paniquer. J'ai donc deux semaines pour me préparer, devenir Max, apprendre mon texte. Le premières scènes que l'on tourne sont à New York, à la résidence du père de Max. Ont devrait terminer par les scènes à Paris. Et entre ce nouveau rôle de dernière minute, j'ai plusieurs shooting pour des marques, et interview. Et je dois perfectionner mon français.
C'est ma mère qui m'a initialement appris le français. Elle m'a toujours assuré que c'était la plus belle langue du monde. Au collège, alors que tout le monde faisait espagnole ou allemand, j'apprenais la langue de Molière. j'ai toujours eu des mauvaises notes en français, alors qu'en anglais, un mot peut vouloir dire plein de chose, en français, il y a plein de mot pour dire la même chose. Et ça, c'est sans parler de la conjugaison. Au début, je croyais que ma mère voulais me saboter en me forçant à apprendre le français. Mais la vérité, c'est qu'une fois que tu sais parler français, apprendre n'importe quelle autre langue parait presque facile, en comparaison. Mon téléphone qui sonne me sort de mes rêveries.
« Allo Blake.
- Eloise
- Tu m'as appelée ?
- Oui, je me suis dit que peut être que tu voudrais passer ce soir.
- Ca faisait longtemps que tu ne m'avais pas appelée.
- Oui. J'avais la tête ailleurs.
- Je m'ennuyais. Quelle heure ?
- 22h30.
- Ca marche, à plus. »
J'ai rencontré Eloise a une soirée, comme beaucoup d'autre. Mais contrairement aux autres, elle ne m'a pas sauté dessus. Son côté mystérieux m'a intrigué, et bien qu'elle ne m'ait pas résisté longtemps, nous sommes resté en contact. Plus qu'une fille avec qui couche de temps en temps, c'est une amie. Elle me connais un peu, elle sais quand est ce que j'ai besoin de solitude, et le respecte surtout.
Un Klaxon m'indique que mon taxi est arrivé, j'enfile ma veste et sort de mon appartement en refermant la porte. Les températures sont encore fraiche mais le soleil pointe le bout de son nez, ce qui fait du bien, par rapport à février. La voiture qui m'attend est une Audi noire, aux vitre fumée. Le conducteur s'appelle Medhi, je n'ai jamais échangé plus de trois mots avec lui, mais je sais qu'il est marié et qu'il a une petite fille, Clémentine, de quatre ans. Il m'emmène jusqu'à un bâtiment récent, qui abrite la marque pour laquelle je shoot aujourd'hui. Je sais pertinemment ce qui m'attend à l'intérieur. Une foule de professionnel, de maquilleur, des éclaireurs, des directeurs de productions, des photographes, des stylistes... Tous près a se jeter sur moi comme des requins sur leurs prochaines proies. Quand je pense qu'a une époque, je croyais que pour être acteur, il suffisait de savoir jouer... C'est bien plus que ça. On croie qu'on ne s'habituera jamais mais on le fait. Au crépitement des appareils photos, aux flash, aux gens qui croie que sous prétexte que tu es une célébrité, ta vie est parfaite, aux conférences de presse où tu peux tout dire sauf ce que tu penses, aux médias intrusif et à l'absence de vie privée. On s'habitue. En ouvrant la porte, les journaliste me saute dessus. Medhi et l'assistante chargé de m'amener jusqu'au locaux font barrage avec le monde extérieur, tandis que je pose des lunettes de soleil sur mon nez. C'est répartit pour un tour.
« *flash* *flash* *crépitement*
- Blake, quels sont vos projets pour l'année à venir
- On vous a vu dans le magasine people au bras d'un jolie blonde, qui es t-elle ?
- *flash* *crépitement*
- Comment se déroule le tournage du film de science fiction
- Quelle marques vous sponsorise ce mois ci ?
- D'ou vient votre veste
- Et votre pantalon ?
- *crépitement* flash* *flash*
- Etes vous financièrement en faillite ?
- Accepteriez vous de donner une interview pour notre magasine
- Comment vont vos parents ? »
Je me retourne vivement vers le journaliste qui vent de poser cette question. Mon poing me picote, mais Medhi me tire vers l'avant, me poussant a avancer dans les bâtiments, loin de la cohue générale.
« Bonjour monsieur Lewinski, suivez moi, je vous conduit jusqu'au studio, votre manager est passé ce matin pour signer le contrat, souhaitez vous vérifiez les closes.
- Non je lui fais confiance.
- Très bien, suivez moi. »
La secrétaire me conduis à travers des couloirs blanc immaculé, jusqu'a un studio de maquillage.
- Asseyez vous confortablement, la maquilleuse arrive. »
La première fois que l'on m'a dit que j'allais être maquiller, j'ai refusé. Je croyais que c'était typiquement féminin, et j'ai eu peur qu'on se moque de moi. Aujourd'hui, rare sont les shooting où je ne suis pas maquillé, au moins avec un peu d'anticerne. La femme qui rentre dans la pièce porte un pantalon droit gris anthracite et un col roulé blanc. Ses yeux verts sapin contrastent avec ses cheveux noirs et sa beau ébène. Elle est belle, c'est un fait.
« Bonjour Monsieur Lewinski. Je m'appelle Maddie et c'est moi qui vais m'occuper de vous aujourd'hui
- Bonjour Maddie. C'est le diminutif de Madison ?
- Non, juste Maddie. Est ce qu'il y a des produits que votre peau ne supporte pas ?
- Pas à ma connaissance, non. C'est un joli prénom Maddie. »
Elle m'adresse un sourire en coin et s'assied en face de moi. Elle observe mes traits pendant une petite minute, très longue a mon goût puis commence à appliquer un produit sur ma peau, dans un silence religieux. J'en profite pour l'observer. Ses pommettes sont très hautes, et son maquillage, très harmonieux. Ses yeux vert sont envoutant et sa peau brille.
« Vous êtes très belle, Maddie
- Je ne crois pas que ce soit vraiment le lieu.
- Votre visage me dit quelque chose, on s'est déjà rencontrer ?
- Ca marche souvent avec les femmes ça ?
- Je ne sais pas. Je suis vraiment sur de vous avoir rencontré.
- C'est vrai.
- Est ce que...
- Est ce que quoi ? »
Elle saisis un crayon noir et me fait fermer les yeux
« Est ce que l'on s'est rencontré dans une fête ?
- Peut être. Je ne me souviens plus.
- Est ce que l'on a couché ensemble ? »
Elle me lance un regard amusé.
« Je connaissais votre réputation mais je ne savais pas que c'était au point d'oublier le visage des femmes qui passent par votre lit.
- Donc on a coucher ensemble.
- Non heureusement. Taisez vous, j'ai besoin de me concentrer »
Les dix minutes qui suivent se déroulent en silence. Quand elle pose son pinceau, je l'interroge du regard. Elle se contente de me sourire poliment.
« Heureuse de vous avoir revu
- Mais
- On vous attend au habillage juste à côté, nous avons pris du retard. Bonne journée. »
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