Nous étions encore tous les deux dans la chambre en attendant le repas, je m'étais blottis contre lui et il avait mit ses mains autour de ma taille. Aucun de nous de voulais parler, j'avais enfin réussis à sécher mes larmes mais dés que je pensais au fait qu'il ne sera plus là, près de moi, les larmes remontèrent. J'ai peur qu'il rencontre quelqu'un d'autre, que tout se passe mal avec son père et qu'il reste plus longtemps que prévu là bas. Je n'ai pas envie qu'il parte, si je pouvais partir avec lui je le ferrai sans hésiter, mais ce n'est pas possible.


-''Tu vas demander à ton père comment il connait ta mère ?'' Dis-je pour brisant ce silence pesant.


-''Je verrais, mais ne dis rien à mère s'il te plait, elle n'est pas au courant.''


-''Oui ne t'inquiète pas.''


-''J'ai vraiment pas envie de partir, je veux rester ici avec toi et les autres. Vous allez vraiment tous me manquer.''


-''Toi aussi tu vas nous manquer.''


-''A table !'' Cria sa mère.
On se leva du lit et on descendit en bas, dans les escaliers je croisais ses frères donc je leur dis bonjour.


On s'attabla en silence, puis on commença à manger. Je n'avais pas faim, je n'arrêtais pas de penser au départ de Steve.


-''Je suis désolé pour tout à l'heure Lola, je pensais que Steve t'avais prévenu de notre départ.'' Déclara sa mère.


-''C'est rien, j'aurai été au courant un jour ou l'autre de toute manière.''


-''On est vraiment obligé de partir ?'' Demanda Julien.


-''Oui on est obligé.''


-''J'en reviens pas que je vais devoir partir d'ici juste pour voir ce minable qui nous sert de père.'' Ajouta Antoine.


-''Antoine je ne te permet pas de parler comme ça de ton père.'' S'énerva-t-elle.


-''Mais quel père ? Il a jamais été présent pour nous. Le peu de fois où il rentrait à la maison ça se terminait mal.''


-''Va dans ta chambre !''


-''Non je reste.'' 


-''Vas dans ta chambre.'' Cria-t-elle.


Je sursautai face à ce cri. J'étais vraiment mal à l'aise. Super la nouvelle année.


-''Je sors aussi, j'ai plus faim. Je crois que t'as vraiment pas compris qu'on veut pas y aller. Je t'en veux vraiment de nous obligé à aller le voir.'' Ajouta Julien en quittant la table.


Sa mère s'arrêta de manger et ses yeux se remplirent d'eau.


-''Maman, je suis sur que ce n'est pas ce qu'il voulait dire.'' Dit Steve.


-''Pourtant il l'a dit.''


Puis elle sortit de table à son tour.


-''Je vais aller la voir je reviens.'' Me dit-il en la suivant.


Je me retrouvais donc seule devant mon assiette, je sortis à mon tour de table et j'allai voir Antoine et Julien. Je toquai d'abord à la porte d'Antoine puis j'entrai. Je les vis assis sur le lit, ils furent surpris de me voir.


-''Je peux entrer ?'' Demandai-je.


-''Oui bien sur.'' Répondit Antoine.


Je m'assis sur le lit au près d'eux.


-''On est désolé pour tout ce qui vient de se passer mais on en veut vraiment à notre mère de nous affliger ça.'' Dit-il.


-''Je comprends... Mais de toute manière vous ne partez pas définitivement donc ce n'est pas trop grave.''


-''Tu dis ça uniquement pour nous remonter le moral, on sait très bien que tu ne le penses pas. On t'as entendu avec Steve.'' Ricana Julien.


-''Limite je crois que t'es plus triste que nous. On a cru comprendre que tu avais aussi peur qu'il rencontre quelqu'un d'autre mais on va veiller sur lui. Puis il est amoureux de toi, il n'arrête pas de parler de toi et ça devient lourd à la fin. Quand il reçoit un message et qu'il sourit on s'est immédiatement qu'il provient de toi, et quand il a appris qu'il aller partir, il a tout de suite pensé à toi donc tu n'as aucune raison de t'inquiéter.'' Renchérit Antoine.


Je ne pus m'empêcher de rougir, il a raison je n'ai aucune raison de m'inquiéter .


-''Vous êtes trop mignons.'' Dis-je.


-''Mignons ? Je te rappelle qu'on a quatorze et quinze ans. On est pas sensé être mignon.'' Dit Julien avec une mine dégouté.


-''Oh désolé.'' Rigolai-je.


La porte s'ouvrit et on se retourna tout les trois, Steve se tenait devant la chambre les bras croiser sur sa poitrine, il n'avait pas l'air bien donc je décidai de me lever du lit et de le prendre à part.


-''À toute les gars.'' Dis-je en fermant la porte.


On alla dans sa chambre puis sur son petit balcon prendre l'air, je fus surprise qu'il n'allume pas de cigarette comme à son habitude, mais bon je ne vais pas me plaindre.


-''Ça va ?'' Demandai-je.


-''Non pas vraiment... J'ai pas envie d'en parler, n'y d'y penser. C'est le nouvel an et j'ai envie qu'il se passe bien.''


-''Oui je comprends... ''


-''Heureusement que t'es là.'' Dit-il en me prenant dans ses bras.


Je relevai la tête et je l'embrassai.


-''Désolé de vous dérangez, mais on va bientôt faire le compte à rebours.'' Nous interrompit Julien.


-''T'es vraiment insupportable, tu viens tout le temps nous dérangez au moment où il faut pas.'' S'énerva Steve.


-''Je le fais pas exprès.''


-''Mais bien sur.''

 
-''Si je ne vous aurez pas déranger vous auriez loupé le compte à rebours et là tu m'aurais engueulé .''


-''N'importe quoi.'' 


-''Bon on descend ?'' Dis-je pour les faire taire.


-''Oui on te suit.'' Dit Julien.


On descendit tout les trois dans le salon.


-''Ca va commencer !'' Dit Antoine tout excité.


On alla sur la grande terrasse puis Steve mit ses mains sur mes hanches et posa sa tête sur mon épaule. Le compte à rebours commença puis un feu d'artifice s'éleva dans le ciel signifiant la nouvelle année.


-''Bonne année tout le monde.'' Dit sa mère.


-''Bonne année.'' Répondirent-on en choeur.


-''Bonne année mon amour...'' Me chuchota Steve.


Je me retournai pour lui faire face.


-''Bonne année mon coeur.'' Dis-je.


Puis on s'embrassa.


Tout le monde était fatigué, alors on alla tous dans nos chambres. J'allai dans la salle de bain, pour me mettre en pyjama, quand je sortis Steve était adossé contre.sa tête de lit avec son portable en main.


-''Tu envois tes message de bonne année à tous tes contacts ?'' Souris-je.


-''Non j'en reçois, donc j'y réponds.'' Sourit-il à son tour.


-''Moi j'y répondrais demain, je suis fatiguée là.'' Dis-je en le rejoignant.


Il posa son portable et se tourna vers moi.


-''T'es vraiment fatigué ou pas ?''

 
-''Un peu quand même... Pas toi ?'' 


-''Pas vraiment non.'' 


Il n'avait pas arrêté de sourire, il s'approcha un peu plus de moi puis il m'embrassa fougueusement, il se mit sur moi sans pour autant arrêté de m'embrasser.


-''T'es toujours fatigué ?'' Me demanda-t-il toujours en souriant.


-''Plus vraiment.'' Rigolai-je.


-''T'inquiète pas, la maison est très bien isolé. On entend rien du tout.''


-''T'es bête !'' Dis-je en lui tapant l'épaule.


-''C'est bon, je te charries.''


-''Mais je sais.''


Il m'embrassa une nouvelle fois et je passai encore une fois une superbe nuit.