Parfum envoûtant (1)

Un jour
<<Pensée de Lan Zhan>>

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Wei Ying...cela fait si longtemps que je t'attends. Quand reviendras-tu enfin ?

J'ai besoin de—

Besoin de quoi ?

Je me réveillais une fois de plus, le regard dans le vide, dans ce lit froid et sombre qui aurait pu abriter une autre personne si elle aurait voulue rentrer avec moi. Touchant la partie vide du lit à mon côté gauche, je me resassais tous nos petits moments ensemble.

Les moments où tu me souriais, les moments où tu me taquinais, les moments où tu faisais semblant d'aller bien, les moments où tu étais en détresse, ...

Je t'observais de loin, sans cesse.

J'aimais ça, Wei Ying. Mais je voulais plus...

Mais tu n'es plus là et je ne peux plus t'observer, mon esprit et mon corps sont si vides... Frère vient de temps en temps prendre des nouvelles de moi, je lui réponds très peu alors que lui-même est mon propre frère.

"Wei Ying, si tu m'entends, sache que Sizhui...A-Yuan se porte très bien et attends avec impatience ton retour. Reviens...Wei Ying."

Ce n'était que des mots sûrement dits dans le vide mais en moi, je me sentais soulagé. Sans vraiment savoir pourquoi, je croyais toujours en Wei Ying. Je crois en lui, il va revenir.

1 ans plus tard

"Wei Ying...c'est le jour où tu nous as quittés...16 ans."

C'était la nuit, je contemplais encore une nouvelle fois la lune dans la nuit si profonde qu'était celle-ci. Étrangement...la brise de vent était différente. Ou était-ce simplement mon imagination ?

Non...ça a une odeur particulière...

Sans vraiment réfléchir, j'avais emboîté le pas vers la direction d'où provenait ce parfum. Il pourrait y avoir des centaines, des milliers de parfum autour de moi, je remarquerais celle-ci !

Dites-moi que je ne rêve pas...Wei Ying...

Ne regardant que devant moi, j'empressais le pas à chaque mouvement, je ne devais pas laisser cette chance passer !

Par inadvertance, je me suis fait prendre par un des pièges se trouvant à l'entrée d'une forêt. Pour un homme d'une telle cultivation, le grand homme admiré de tous, Hanguang-Jun, c'était une véritable honte de trébucher pour un simple piège.

Mais qu'importe !

Le plus important était de trouver d'où venait ce parfum !

...

Après avoir couru à travers toute la forêt, je remarqua une chose si stupide qui n'aurait jamais dû arriver.

....tous les pièges ont été révélées.

J'étais recouvert de griffures, de coupures ; mes vêtements étaient en lambeaux, mon bandeau de travers et mon sang colorait mes vêtements blanc d'un rouge virant vers le noir. Ces deux couleurs que tu aimais tant...

Encore une fois, qu'importe !

...

Arrivé au centre de la forêt, tout a changé. Dans la forêt, c'était plutôt sombre accompagné d'une atmosphère pesante. Pourtant, au centre de celle-ci ; un autre décor se présentait. Un très grand chêne se présentait et le sol était couvert de pétales de cerisier. Entièrement.

Me rapprochant d'un pas lent auprès du tronc de ce chêne, je remarqua qu'une personne y reposait. Le parfum se faisait de plus en plus fort. Étant sûr de moi, je me mis à courir. Je ne pouvais plus attendre. Déjà 16 ans ! Et tu étais là !

"—Wei Ying !!"

Je te pris dans mes bras, les yeux mouillés de mes larmes qui n'arrêtaient plus de couler. Je n'avais jamais autant pleurer. J'avais mal, tellement mal, Wei Ying...

Je te serrai dans mes bras ferme, et répétait ton nom inlassablement...

Tu avais les yeux fermés et aucun mot n'était sorti de ta bouche. "Wei Ying ?"

Ma main toucha ton visage. Je caressai ce doux visage qui m'avais tant manqué. Ne te réveillant toujours pas, je me suis décidé à agir.

Je posa mes lèvres chaudes et mouillés sur tes lèvres froides que je réchauffais toi et ton corps. —j'en avais tellement rêvé.

À ce moment-là, tes yeux se sont ouverts brusquement.

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Nouvelle histoire !
Merci à vous~

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