Un jeu dangereux

Annyeong les Armys ! Voilà le chapitre 3 de Together ! Je suis contente de voir que cette fic vous plaît ! Merci pour les commentaires ça fait plaisir ! Sur ce bonne lecture !

Un fin sourire étira ses lèvres alors que mon regard restait bloqué sur elles.

-Merci.

Mon corps frissonna à nouveau, recevant une seconde décharge électrique. Sa voix. Même sa voix est parfaite. J'ai l'impression qu'elle a traversé tout mon corps telle une douce mélodie grave et sublime.

J'en ai la chair de poule.

Je raclai ma gorge, reprenant contenance et me levai, descendant les dernières marches.

-Ça fait bizarre de voir quelqu'un ici, d'habitude il n'y a personne. Dis-je en m'avançant vers lui, ignorant les battements frénétiques de mon coeur.
-Hum, c'est juste que je me dirige souvent vers les endroits abandonnés pour tager et cette maison m'a attirée.
-Oh je vois. Ton tag est magnifique.
-Merci.
-Il a une signification ?
-Oui, comme tous mes tags.
-Et c'est quoi ?
-Quelque chose qui m'appartient. Mais ça peut dépendre de la vision des gens. C'est ce que j'aime, car chacun de mes tags peuvent avoir une signification différente en fonction de la personne.
-Je vois. Murmurais-je en fixant à nouveau le tag.

Les secondes s'écoulèrent alors que je continuais de fixer l'oeuvre. J'ai tellement l'impression d'être à la place de cet homme.

-Il y en a une pour toi. Je me trompe ?

Je détournai mon visage vers lui.

-Hum.

Le silence retomba alors que nous nous fixions, seulement mon téléphone sonna me faisant sursauter.

-Désolé. Murmurais-je en prenant mon téléphone.

Je soupirai en voyant le numéro de ma mère s'afficher et décrochai l'appel.

-Oui ?
-Jungkook où es-tu ?
-J'arrive, je suis sur le chemin.
-Dépêche-toi il est déjà tard, tu sais que j'aime pas te voir traîner dehors trop longtemps.
-Hum.

Je raccrochai​ et soupirai à nouveau. Il était presque vingt-trois heures, je n'avais même pas vu le temps passer...

-Je dois y aller. Dis-je en relevant mon regard sur lui.
-Hum vas-y.

Je regardai une dernière fois son visage avant de me retourner et commencer à partir.

-Attends !

Je m'arrêtai et me retournai.

-Tu t'appelles comment ?
-Jungkook et toi ?
-Yoongi.

J'acquiesçais alors que son nom résonnait dans mon esprit. Même son nom est beau.

-Alors à bientôt Jungkook. Dit-il en souriant.
-Hum.

Je me retournai et partis vraiment cette fois-ci. Il a dit "à bientôt". Ça veut dire que je vais le revoir ? Je l'espère.

~~~

M'asseyant sur la chaise de mon bureau je soupirai en sortant mes affaires. Il était minuit et je n'avais même pas fait mes devoirs. Peu importe mon état mental, je devais travailler. Je n'avais pas le choix.

Alors j'écrivais, je réfléchissais, j'apprenais.

Sans arrêt.

Le temps s'écoula alors que les feuilles emplies d'encre frais s'entassèrent sur ma droite. Nous étions toujours surchargés de devoir, comme si on n'avait pas de vie. Les profs nous laissaient aucun repos, c'en était agaçant.

Les heures défilèrent sous mes yeux alors que ma main me faisait mal à force d'écrire.

Lorsqu'il fut trois heures du matin je terminais enfin.

Je baillais en m'étirant. J'étais complètement épuisé. Je ne vais pas assumer demain... Trois misérables heures de sommeil ne suffiront pas...

Je tournai le regard vers la porte de la salle de bain reliée à ma chambre et la fixai quelques instants, avant de me lever et me diriger vers elle. J'entrai à l'intérieur et posai mon regard sur tous les éléments.

J'ouvris la porte de la pharmacie et fixais les médicaments. Je regardai les lames de rasoir plusieurs secondes avant de le relever vers une boîte que je pris.

J'en aurai besoin demain pour rester éveiller.

Je refermais le placard en fixant une dernière fois les lames et rangeais mes affaires et la boîte dans mon sac. Je me dirigeai directement dans mon lit et m'y allongeai, fermant les yeux et me laissant bercer par le sommeil.

~~~~~

-T'as dormi cette nuit ?
-Oui.
-Kook t'as vu ta tête ?
-Oui.

Jin soupira, désespéré alors que je me concentrais à écouter le cours. J'avais pris les médocs en me levant parce que j'avais du mal à rester éveillé. Et pour l'instant ça marchait. Même si ma tête ressemblait à celle d'un zombi avec des cernes énormes et un teint pâle.

Je me concentrai au maximum, écrivant parfaitement le cours. Le prof comme à son habitude ne faisait attention à personne et faisait ce qu'il devait faire. Et ce jusqu'à la pause de midi. Je partis manger avec Jin et Namjoon au self. Nous nous installâmes autour d'une table alors qu'ils commencèrent leur discussion que j'écoutais à moitié en mangeant.

Ma vision se troubla me faisant froncer les sourcils. Je sentais la fatigue me rattraper.

-Kook ? Demanda Namjoon.
-Hum ?
-Ce soir on fait une soirée comme c'est le weekend. Ça te dit de venir ?

Je le fixais en réfléchissant au pour et contre. Ça pourrait être amusant mais je prendrais du retard. Oh et puis tant pis j'ai le droit de m'amuser un peu.

-D'accord.
-Cool !

Nam a une grande maison et beaucoup de connaissances donc il invite souvent des gens pour faire des soirées. 

Nous terminâmes notre repas avant de repartir en classe. Seulement je partis au toilette avant et m'aspergai le visage d'eau pour me réveiller, ma vision ne cessant de se troubler. Je soupirai et sortis la boîte de médicaments pour me garder éveillé, en prenant deux de plus puis repartis en classe.

-Comme vous le savez, les partiels blancs sont dans une semaine. J'espère que vous travaillez tous bien pour avoir les meilleurs résultats possibles et faire honneur à notre école.

Tous répondirent "oui" en coeur alors que je soupirai.

-Surtout les élèves en difficultés. Dit-elle en me fixant comme si je ne foutais rien.

Je l'ignorai en me retenant de lui faire un doigt d'honneur bien placé. Elle sait pas ce que je fais, elle sait rien de moi alors qu'elle ne me dise pas que je ne bosse pas.

Les heures défilèrent ainsi alors que nous écrivions tous le cours. Ma tête commençait à me faire mal à force de travailler mais je n'avais d'autre choix que de l'ignorer. Je me retins de prendre d'autres gélules pour rester éveillé, ayant déjà dépassé la dose aujourd'hui.

Merde la soirée.

Je vais être mort ce soir... Tant pis. J'avais qu'à réfléchir avant. La fin des cours sonna enfin tandis que je rangeais mes affaires.

-La soirée commencera à vingt et une heure. S'exprima Nam.
-Hum. À toute.
-À toute. Répondirent les deux autres.

Je pris mes affaires et sortis, rentrant directement chez moi. Je m'étalai sur le lit et soupirai. Pourquoi j'ai dit oui ? Finalement j'ai plus envie d'y aller... En plus je suis fatigué...

Je me levai après quelques minutes et me lavai. Je fis face plusieurs secondes au miroir, détaillant mon visage fatigué et cerné.

Puis ouvris la pharmacie et fixais les médicaments plusieurs minutes.

Avant de descendre mon regard sur les lames attirantes, placées juste en dessous.

J'y laissai traîner mon regard plusieurs minutes avant de clore les yeux et fermer le placard.

Même si j'en ai horriblement envie évitons les conneries.

Je les rouvris et sortis d'ici avant que mes pensées suicidaires ne soient plus fortes. Je mis mes habits pour la soirée même si c'était loin d'être l'heure et descendis dans la cuisine. Personne n'était rentré, j'étais seul.

Je pris une pomme et m'adossai contre le plan de travail en croquant dedans.

Je ne sais pas quoi faire. Je dois faire quelque chose. Sinon je vais encore penser et ça va mal finir. Je posai mon regard sur les couteaux tout en mangeant ma pomme.

Ça a l'air bien tranchant. 

Plus que les lames de rasoir.

Un sourire en coin naquit sur mon visage alors que je croquais à nouveau dans ma pomme.

Je m'approchai des grands couteaux de cuisine et en pris un que je caressais du bout des doigts.

Si seulement je pouvais les tuer.

Ces profs qui nous font souffrir et nous rabaissent tout le temps. Eux qui croient qu'on est des machines, que tout est simple. Eux qui ne voient pas nos souffrances et nous traitent d'incapables sans arrêt en ne cessant de dire qu'il faut travailler plus.

Encore et toujours plus.

Travail travail travail.

Ils n'ont que ce putain de mot à la bouche !

J'enfonçai le couteau violemment dans le plan de travail tout en serrant fortement le manche jusqu'à m'en blanchir les phalanges.

Si le meurtre n'était pas illégal j'en aurais fait mon plaisir personnel. Et je les aurais fait souffrir comme ils me font souffrir. Non, je le ferais encore plus douloureusement pour jouir de leur état. Et je dirais leurs phrases préférées.

"Endure-le"

"C'est rien"

"Soit plus fort"

On verra si la vie est plus simple alors qu'on se vide de son sang. Que la douleur est constamment là et nous écrase le coeur. Là ils comprendront ce que je vis, seulement ce sera physiquement et non mentalement. Mais la souffrance sera là.

Je souris en coin et retirai le couteau que je rangeais à sa place.

Mais je ne suis pas assez fou pour faire ça.

Alors au lieu de prendre leurs vies je prendrais la mienne.

Quand je ne supporterais plus tout ça.

Je soupirai et m'assis sur le canapé, allumant la télé et laissant mon esprit s'évader sur les films ennuyants. Après quelques heures ennuyantes je me levais et mis mon manteau.

Il n'était que dix huit heures mais j'avais besoin de prendre l'air.

Alors je me dirigeais vers la maison abandonnée. Une fois là-bas j'entrai à l'intérieur et fixai le tag.

Il était vraiment beau. Et tellement significatif pour moi.

Je m'assis en face et tentais de chercher la raison pour laquelle il avait dessiné ça.

Je serais tenté de dire l'école comme moi, mais il a l'air plus âgé que moi... Enfin je crois son visage enfantin m'empêche de deviner son âge.

Hum si c'est pas ça qu'est-ce que ça pourrait être ?

Un prisonnier ? Qui a volé de l'argent. Un braquage qui a mal tourné peut-être ? D'où l'argent dans la main la colombe qui s'éloigne, liberté disparue et le boulet à la cheville, emprisonnement oblige.

Je ne sais pas.

Je soupirai et restai l'observer plusieurs longues minutes, peut-être même plusieurs heures jusqu'à ce qu'un souffle chaud sur mon oreille ne me fasse sursauter.

Je me retournai alors que mon coeur battait plus rapidement sous la surprise et fis face à Yoongi qui rigolait de m'avoir fait peur en soufflant sur mon oreille.

-Yah !
-Desolé c'était trop tentant. Continua-t-il en rigolant.

Il s'assit à mes côtés alors que je soupirais.

-J'y peux rien si t'étais trop concentré dessus pour me voir entrer.
-...
-Et tes "Yah" sale gosse oublie-les, je suis plus vieux que toi.
-Qu'est-ce que t'en sais ? Dis-je en tournant mon visage vers le sien.
-Ça se voit.
-T'as quel âge ?
-Vingt-trois.
-Hum t'as juste trois ans de plus que moi.
-Ouais "juste" ça ne t'empêche pas de me respecter.
-Oui oh petit papi, je vous implore mon plus grand respect. Veuillez pardonner mes sottises et mon language de jeune trop démodé pour vous.

Il me donna une frappe sur la tête, me faisant frotter l'arrière avec ma main.

-Yah ça fait mal !
-Ça t'apprendra. Dit-il avec un sourire en coin.
-Tss.

Le silence retomba alors que je fixais de nouveau l'oeuvre.

-Dis c'est quoi ton histoire ?
-Pourquoi ça t'intéresse ?
-Comme ça.
-Dis-moi la tienne alors.
-...

Nous nous regardâmes dans les yeux.

-La mienne est nulle. Et stupide.
-Ca m'étonnerait qu'elle le soit.
-Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
-Déjà le fait que ça doit faire plusieurs heures que tu fixes mon tag. Que ce tag est loin d'être rose. J'en déduis donc qu'il ressemble à ton histoire.
-...
-Et tes yeux. Dit-il en tournant son visage vers le tag me faisant foncer les sourcils.
-Mes yeux ?
-Hum. Même si on ne montre jamais la souffrance extérieurement, les yeux la reflètent toujours. Tu pourras sourire autant de fois que tu le veux tes yeux ne trahiront personne. Du moins pas moi.
-...Et t'y vois quoi dans mes yeux ?
-La souffrance, la haine, le désespoir, la tristesse et la détresse.

Je pouffai de rire sans joie en regardant le tag.

-T'es devin ou c'est comment ? Moi je vois rien dans les yeux. Juste...des yeux quoi.
-Celui qui veut voir le verra. J'ai souvent eu l'occasion de regarder les yeux des gens, c'est la première chose que j'observe quand je vois quelqu'un. Et chaque personne a une lueur différente dans ses yeux. À force de les regarder je peux savoir les sentiments que les autres cherchent à cacher et ne montrent jamais.
-...
-Dis-moi ton histoire et je te dirai la mienne. Généralement c'est plus simple de se confier à un inconnu, 'fin c'est ce qu'on dit.

Je soupirai fortement et serrai les poings.

-L'école. Le travail. C'est ça qui me met mal. Je suis dans l'une des trois meilleures universités de Séoul, mais je ne m'en sort pas. Je croule sous les cours, je me noie, j'arrive pas à en sortir. Je bosse comme un malade, mais c'est comme si je ne faisais rien. J'ai ouvert les yeux sur le monde et ma vie ne me convient plus. Je ne veux pas être piégé dans une routine ennuyante où ma vie se résumera à bosser jusqu'à ma mort. On a qu'une seule vie et pourtant on la gaspille à travailler pour survivre au lieu de s'amuser, de faire ce qu'on veut vraiment. Je suis bloqué dans cette université et mes parents veulent que je fasse un grand métier de rêve. Seulement je ne veux plus parce que les études m'ont tellement détruit que j'en ai perdu mon rêve, mais ça ils ne le comprendront pas si je leur dis. Ils me diront d'endurer et de continuer parce que de toute façon j'ai pas le choix que de travailler pour vivre et que j'ai presque fini mes études... Il ne me reste que deux mois. Mais c'est trop j'ai dépassé ma limite depuis trop longtemps. Alors là, tu vois ton tag, j'aimerais être à sa place et me suicider. Sauter d'un toit, me faire écraser, avaler la dose de médocs, me mutiler à mort, enfoncer un couteau dans mon corps ou me tirer une balle dans le crâne. J'en suis à un point où je m'en fous de la méthode tant que je me libère de ma souffrance.

Le silence tomba après mon long discours alors que je le regardais. Il fixait le tag sans émotion apparente et restait calme.

-Je vois. Mais je suis d'accord avec toi, ce monde est pourri de toute façon.

Un sourire en coin s'imprégna sur ses lèvres.

-Je hais aussi ce monde. Mes parents sont riches, genre vraiment. Et tu sais la plupart du temps chez les familles riches t'as déjà ton destin tout tracé. Sauf que j'ai refusé ce destin et ils l'ont très mal pris. Ils voulaient que j'aie un grand métier digne des Min et que je me marie plus tard avec une fille héritière d'une grande famille de Chaebol pour garder notre richesse. Ils ne pensaient qu'à l'argent et à leur petite vie paisible. À chaque dîné c'était toujours les mêmes discussions, l'argent, le mariage et les soirées pour garder notre "belle et majestueuse" réputation de riche. Ils ne prenaient jamais en compte mes sentiments je devais toujours fermer ma gueule et obéir. Être le fils parfait d'une famille "parfaite". Sauf que j'en avais marre de me plier sous leurs ordres, ils ne m'écoutaient jamais, peu importe ce qu'ils​ disaient ils avaient toujours raison de toute façon. Plus le temps passait plus ma vie s'empirait. Ils me mettaient constamment​ la pression pour que je sois le meilleur en classe, le plus poli et respectueux. En gros je devais me foutre un masque et juste faire bonne impression, j'étais qu'un outil pour eux. Encore plus pendant les soirées où l'on jouait à la famille parfaite devant des centaines d'hypocrite prêts à nous bouffer au moindre scandale. Les années sont passés et ils devenaient de pire en pire, plus exigeant moins compréhensif et toujours réclamant la perfection. Je n'avais plus aucune liberté, ils en choisissaient même mes fréquentations, mes profs, tout. À chaque fois que je voulais être libre, faire des trucs d'ado normal, ils m'enfermaient dans ma chambre. Ils pouvaient aussi en venir aux mains et à la ceinture si je ne les respectais pas où que je n'étais pas à la hauteur, genre quand j'avais de mauvaises notes. Je ne supportais plus tout ça alors j'ai tenté de mettre fin à ma vie en me mutilant mais ça n'a pas marché. Ils m'ont trouvé avant que je rende l'âme. Ils m'ont juste engueulé et tout a recommencé une fois dès que j'étais soigné. Je ne supportais vraiment plus tout ça alors j'ai fait mes affaires et je me suis barré. Au début j'ai vécu plusieurs jours dans la rue et j'ai trouvé domicile dans des entrepôts ou maisons abandonnées puis j'ai rencontré trois amis précieux qui m'ont aidé à m'en sortir, je leur dois tout.
-Vive nos vies.
-Tu l'as dit.
-Et pourquoi ce tag ?
-Parce que j'ai toujours envie de mourir. Je suis plus un poids pour mes potes qu'autre chose. Et comme tu l'as dit, je ne veux pas vivre une vie de routine ennuyante. Je ne fais qu'enchaîner mes petits boulots de merde parce que je me suis barré avant même d'avoir mon diplôme, donc je galère à mort. Et c'est pas ce que je veux faire. Vivre indéfiniment​ comme ça ne me convient pas.

Je comprends mieux maintenant son tag. C'est lui au bord d'un toit parce qu'il veut mourir, la colombe, liberté qui s'en va, le boulet, l'attachement à sa famille qui l'a toujours emprisonné, l'argent froissé qu'il doit haïr à cause de son statut social et ce qui a fait de lui quelqu'un de misérable qui survit.

Au fond on vit maintenant la même chose. Nos histoires sont différentes, mais le résultat est le même.

-J'ai une idée.
-Hum ?

Il tourna son visage vers moi en souriant, fier de son idée.

-Faisons un jeu.
-Un jeu ?
-Ouais. On finira mal tous les deux en continuant comme ça alors quitte à finir mal, pourquoi ne pas s'amuser et faire tout ce dont on rêve avant ?

Faire tout ce dont je rêve... Il y en a tellement...

-Vraiment tout ?
-Absolument tout. Un peu comme des défis.
-Même les trucs hors la loi ?
-Ouais. Quitte à vivre une vie de merde autant faire ce dont on rêve maintenant. Même si à la fin on sait ce qui arrivera, peu importe les conséquences, on s'amusera à fond jusqu'à être bloqué et ne plus pouvoir. Et à ce moment là le jeu prendra fin.

C'est...vraiment tentant.

-Je ne sais pas.
-Je te laisse le temps d'y réfléchir. Donne-moi ton téléphone.

Je le regardais silencieusement avant de lui tendre. Il trafiqua des choses dessus et me le rendit.

-Quand tu te seras décidé envoie-moi un message et le jeu commencera.

Il se leva et épousseta son jean.

-Je vais y aller, réfléchis bien.

Il commença à partir.

-Après tout on a qu'une seule vie. Dit-il avant de disparaître de la maison, me laissant seul avec mes pensées.

Et en cet instant je ne savais plus quoi faire.

Accepter...
Ou refuser ?

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