Liberté

Annyeong tout le monde ! Voilà le chapitre 8 de Together ! La meilleure partie se rapproche de plus en plus ! Bientôt ça deviendra amusant vous allez voir. J'espère que ce chapitre vous plaira n'hésitez pas à commenter et bonne lecture !

Une semaines plus tard...

Je rentrai dans ma chambre et jetai presque mon sac avant de me laisser tomber sans douceur dans mon lit. Je sentais mes larmes monter aux yeux alors que je fixais le plafond.

J'en ai marre​, j'en ai marre, j'en ai marre.

C'est toujours la même chose. Toujours !

J'en ai marre de ça. Je ne veux plus, je veux sortir de là ! Pourquoi je dois vivre ça ? Quoi que je fasse, peu importe le temps que j'y passe je ne réussirai jamais ! J'en ai marre !!

Je laissai mes larmes couler tout en serrant mes draps.

Je veux mourir.

Je ne veux plus vivre. J'en ai marre... J'en vois même plus le bout. J'ai l'impression, non, je suis totalement mort intérieurement. Je ne veux plus vivre. Je veux mourir. Si ma vie se résume à ça alors autant en finir maintenant...

Je pris mon oreiller et le mis sur mon visage pour étouffer mes pleurs et ne pas alerter mes parents.

Cette vie est trop dur pour moi... Et le fait qu'on ne cesse de me répéter que je vais y arriver ne fait que m'énerver et me détruire encore plus. Ils ne comprennent pas que j'en suis incapable !! Quand est-ce qu'ils vont ouvrir les yeux et voir que c'est fini pour moi ! Que j'arriverai plus jamais à remonter la pente !! J'ai beau faire tous les efforts du monde il n'y a aucun résultat !!

"Travaille plus"

C'est ce que je fais.

"Fais le plus tard"

J'en ai perdu toutes mes passions.

"Le travail paye toujours"

Mensonge.

"Ça s'arrangera"

Jamais.

J'ai échoué mes partiels ! Je les ai raté comme je raterai les vrais ! Je ne suis qu'une merde, un point c'est tout ! Je referai encore une année et je ne la supporterai pas !

Je serrai l'oreiller en me retenant d'hurler alors que mes larmes se faisaient imposantes et que mon coeur se serrait douloureusement.

Je ne veux plus de cette vie. Jai tellement travaillé tout ça pourquoi ? Rien ! J'ai bousillé mon foie, fais des malaises jusqu'à m'en retrouver à l'hôpital et tout ça n'a servie à rien ! De toute façon Yoongi à raison. Même si j'ai un bon travail je ne serai jamais heureux après.

Je veux être libre ! Est-ce trop demandé ? Mes parents ne comprendront pas si je leur disais. Je ne leur ai jamais parlé de mes dépression, de mes crises de bipolarité, ils ne feront que m'amener chez un psy pour qu'il me gave de médocs censés soigner les dépressions.

Seulement je ne pense pas que de simples médicaments soient capables de faire ça. Non ça va plus loin, c'est plus profond.

En plus il ne me reste que deux mois à tenir. Deux misérables petits mois avant la fin de mon enfer.

Mais est-ce que ça va réellement s'arrêter après ?

Je ne pense pas.

Je ne sais même pas si je suis capable de les finir. D'arriver jusqu'au bout sans faire de conneries. J'ai déjà imaginé plusieurs façons de mourir, elles me tentent toutes.

Les seules choses qui me retiennent sont mes parents, Jin, Namjoon et Suga dont je me suis beaucoup rapproché au cours de ces longues semaines.

Ils m'en voudraient à mort.

Je ne veux pas leur faire ça, ni les faire souffrir.

Je retirai l'oreiller, dévoilant mon visage empli de larmes et fixai la porte de ma salle de bain.

Mais je peux faire quelque chose pour me soulager.

Personne ne le saura de toute façon.

J'en ai besoin. Je me suis retenu trop longtemps de ne pas le faire et je vais exploser si je ne le fais pas maintenant.

Je me levais et me dirigeai vers elle avant de m'enfermer à double tour dedans.

On sait jamais.

J'ouvris la pharmacie et observai les lames de rasoir.

Peu importe ce qu'ils diront, c'est soit ça, soit la mort. Je ne survivrai pas plus sans. J'ai besoin de me faire du mal. Et peut-être que la douleur physique atténuera celle mentale.

J'en pris une dans ma main et fermai la pharmacie. Observant mon visage dans le miroir, je me dégoutai de l'état dans lequel j'étais. La peau pâle, des cernes énormes, les lèvres sèches, les yeux rouges et les nombreuses traces de larmes qui continuaient de couler.

Je reniflai et entrai dans la baignoire pour ne pas en mettre partout.

Levant ma manche je fixais mon bras pâle alors que mes larmes coulaient encore.

Jin et Nam m'en voudront.

Mais peu importe, je ne peux plus y résister. Je ne veux plus, j'ai trop mal.

Je caressai ma peau avant d'y poser doucement la lame. Et d'appuyer dessus.

D'abord doucement, je cherchai à me faire le plus de mal possible, enfonçant lentement la lame dans ma peau. Le sang se mit à couler alors que je l'enfonçai plus profondément.

Je ne saurai décrire ce sentiment.

Mais malgré la douleur, ça me faisait du bien.

Alors je continuais.

Traçant des lignes de sang sur ma peau pâle.

Ce sang qui me réjouissait et m'apaisait. Chaque goutte écarlate s'écoulant absorbait mon regard presque émerveillé.

J'adorais ça.

Les lignes s'entassèrent sur mon poignet alors que le sang devenait plus imposant. À chaque entaille, je l'enfonçais de plus en plus profondément.

Je soupirais de bonheur en arrêtant quelques secondes, me laissant m'allonger dans la baignoire ensanglanté. Ma vision se troublait de temps en temps et mon coeur battait rapidement sous l'adrénaline.

Mais je me sentais bien.

Je fermai les yeux alors qu'un fin sourire s'imprégna sur mes lèvres.

Mon sang pulsait dans tout mon corps, comme si je me recevais des sortes de coups inlassablement.

Je frissonnai alors que je commençais à avoir de plus en plus froid et ouvris les yeux. Mon bras gauche était totalement ensanglanté et pourtant je ne pouvais m'empêcher de l'admirer.

Seulement je commençais à en perdre un peu trop et j'étais encore assez lucide pour ne pas attendre de me vider entièrement de mon sang.

Alors je me levais et allumais l'eau, aspergeant par la même occasion mes habits que je n'avais pas retirer et qui étaient aussi tachés de sang.

Je restai ainsi quelques minutes, debout, sans bouger avant de réagir et de retirer mes vêtements. Je me lavai entièrement, passant outre les picotements douloureux du savon sur mes entailles et me rinçais. Le sang ne cessait de se mélanger à l'eau, rendant une sublime couleur écarlate à celle-ci.

Je finis par l'arrêter et m'essuyais avant de sortir chercher un pijama, serviette autour de la taille. Je m'habillai, bandai une grande partie de mon avant bras déchiré par les lames et m'allongeai sur mon lit.

Je sais que ce que j'ai fait est​ mal, que j'ai fait une connerie.

Mais ça ma fait du bien et peu importe ce que diront les autres s'ils les voient.

C'était soit ça, soit la mort.

Je ne regrette rien, parce que ça m'a fait du bien. Ils ne pourront pas comprendre de toute façon. Tant qu'il ne l'ont pas vécu ils ne comprendront pas.

Je soupirai en fixant un point imaginaire sur le plafond blanc.

Je n'avais pas fait mes devoirs mais j'en avais rien à faire. Je voulais avoir une vraie nuit pour une fois. Dormir tôt, me réveiller​ tard et pas dormir trois ou quatre misérables heures.

Pourtant je restai allongé et fixais le plafond en me perdant dans mes pensées.

-Faisons un jeu.
-Un jeu ?
-Ouais. On finira mal tous les deux en continuant comme ça alors quitte à finir mal, pourquoi ne pas s'amuser et faire tout ce dont on rêve avant ?

Et si... je tente le coup ? Il a sûrement raison après tout ? Je ne pense plus pouvoir être heureux, j'ai tout perdu en intégrant cette université. Mes rêves, mes passions, mon envie de vivre et l'illusion de ma fausse liberté. Je n'arriverai plus à retrouver l'envie de travailler, l'envie de faire comme les autres.

Je ne veux pas vivre une vie comme ça.

Sans amusement, sans liberté, ni joie.

Où je ne cesserai de travailler pour vivre, pour l'État et non pas pour moi. Je ne veux pas être plongé dans une souffrance éternelle, une routine ennuyante, celle-là me suffit amplement.

Je veux faire ce dont j'ai toujours eu envie.

Et pour cela je vais sûrement devoir me détourner de tout.

Mais je suis prêt.

Je ne peux plus continuer comme ça. Je ne m'en sens pas capable. Je sais que je suis proche de me donner la mort. Tellement proche que je pourrais presque voir la faucheuse à mes côtes.

Mon lien avec les autres ne me retiendra pas suffisamment. Je le sais.

Alors autant faire ce dont j'ai envie avant la fin.

Et vivre une vie libre. Peu importe les conséquences.

Je pris mon téléphone et allai dans mes messages.

Message à Yoongi:

<<J'accepte>>

Je fixai l'écran en m'allongeant plus confortablement.

Message de Yoongi :

<<Rdv demain à la maison abandonnée. Huit heures>>

Je souris et éteignis mon téléphone.

Demain ma liberté viendra.

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