Chapitre 8
Encore une fois j'ai agi sur un coup de tête, réfléchir avant d'agir. Quand vais-je comprendre?
Je jette un rapide coup d'œil à Caroline, sa robe blanche lui donne un air si sage. Une image qui contraste énormément avec la fille chaude d'hier soir! Toujours se méfier des apparences.
Elle me suit calmement. Judith n'est pas revenue à son poste et je préfère ça, cette fille est la reine du commérage. De plus je pense que Caroline a eu assez de bavardages sur le dos pour la journée. Nous pénétrons silencieusement dans mon bureau, je dépose ses sacs près du canapé et me tourne vers elle. Ma belle observe attentivement la pièce, à croire qu'elle cherche une issue, mais il n'y a pas d'issue.
- Il faut qu'on parle, Caroline. Que l'on parle d'hier, commençais-je en cherchant mes mots.- Je... Je ne sais pas ce qu'il s'est passé ou ce que j'ai fait mais... Excuse-moi, je n'aurais pas dû, on n'aurait pas dû... terminais-je en me pinçant l'arrête du nez.
- Non, Gabriel, tu...
- Laisse-moi finir, s'il te plait. J'ai commis une erreur en t'embrassant et je le regrette. Cela n'était pas professionnel et je te promet que je ne dépasserais plus les bornes à l'avenir.
- Je... Euh... Je peux rester?
-Pardon? -Elle se fout de ma gueule? Rester où? C'est tout ce qu'elle a à me dire?
- Dans le programme, je veux dire.
Oh... ça...
- Bien sûr, Caroline.
Sur mes mots ma belle sourit et se dirige vers le canapé pour récupérer ses sacs.
- Laisse ça ici, je m'en charge. Lançais-je avant qu'elle n'attrape son premier bagage.
- Pardon ? - Caroline se retourne les sourcils froncés montrant qu'elle ne comprend pas où je veux en venir.
- Tu dors chez moi, je te rappelle.
- Quoi ? Mais non. Enfin, tu n'es pas sérieux ? Elle s'agite cherchant une autre alternative pour cette soirée.
- Oh que si ! Tu as peut-être une meilleure solution ?
Elle n'en a pas, je le sais, je suis sa seule roue de secours pour ce soir.
- Pour être honnête, pas vraiment... Mais, je ne pense pas que cela soit une bonne idée, Gabriel. Dit-elle d'une voix calme.
- Et pourquoi pas ? - Elle ne peut plus me dire non, je refuse.
- Tu sais bien... Qu'est-ce que vont penser les autres ?- Les autres, toujours les autres.
- Je m'en fous royalement des autres, Caroline.
- Tout le monde n'est pas comme toi, Gabriel.
Je ne vais tout de même pas la traîner de force dans mon appartement! En tout cas le jour où je le ferais je ne garantis pas de garder mes mains dans les poches.
- Encore heureux. Bon, allez arrêtons de parler pour ne rien dire. Je te ramène chez moi ce soir, point. Maintenant, va bosser sinon on va croire que je fais du favoritisme.
Ma belle hoche la tête et part sans rien ajouter mais s'arrête juste avant de passer la porte comme si elle cherchait à me dire quelque chose. Je la fixe quelques secondes attendant une remarque cinglante de sa part, rien ne franchit ses lèvres, elle se détourne simplement et quitte la pièce. Si mystérieuse princesse...
***
- Vos stagiaires attendent du boulot, monsieur! Me réprimande Judith en débarquant dans mon bureau.
- Posez lentement cette agrafeuse rose au sol et je serais apte à vous expliquer pourquoi je ne les ai pas rejoint.
La grande blonde regarde l'objet avec lequel elle me pointe et le cache dans son dos.
- Je vous écoute.
- J'avoue ne pas avoir vu l'heure. Confiais-je en me levant.
Pour être honnête, c'est la première fois que quelqu'un d'autre que moi passe la nuit dans mon appartement. Même Aaron n'y a jamais passé la nuit et les femmes, je les mets toujours dehors une fois notre affaire finie. Personne ne m'a jamais vu faire mes cauchemars. Merde! J'ai oublié ce détail. Si Caroline me voit faire une crise, comment va-t-elle réagir? Quel con! Elle va penser que je suis fou et mettre les voiles, j'en suis sûr... Non, non,non il ne faut pas qu'elle parte!
Je respire un grand coup, reprend contenance et passe la porte de l'enfer, mon costume de grand méchant loup sur le dos.
- Bonjour à tous.- Dis-je sèchement.- Aujourd'hui journée spéciale, Judith vous a tous remis une pochette contenant les informations de votre prochain projet. Je vous laisse deux jours pour me proposer quelque chose de potable. La meilleure équipe gagnera le droit de proposer ses idées avec moi, vendredi.- Je jette un rapide coup d'œil a mon auditoire, observant les réactions.- Que les meilleurs gagnent. Terminais-je avant de quitter la pièce.
Simple et efficace. Espérons que Judith a correctement fait son boulot. Je me précipite vers le sous sol, récupérer ma voiture et me barrer le plus vite d'ici mais mon adorable père m'interpelle avant je n'atteigne le second escalier.
- Je peux savoir où tu vas?
Trouve une excuse Gabriel. Dépêche toi!
- Hum... J'ai oublié des papiers importants dans ma voiture.
Ses narines se dilatent. Signe qu'il se met lentement en colère.
- Ne me mens pas Gabriel, je te connais. Je sais que tu comptais filer en douce. Dit-il retenant son venin.
- Et tu compte m'en empêcher? Provoquais-je.
Tu n'as plus cinq ans, t'enfermer à double tour dans ton bureau ne servirait à rien, tu sauterais par la fenêtre pour me montrer que tu es le plus fort. Il n'a pas tort, je trouverais toujours une solution pour m'éloigner de lui. Puisque tu compte filer en douce, enchaine-t-il, va donc rassurer ta mère, elle est morte d'inquiétude.Tu vas trouver ça étonnant mais nous avons reçu un coup de téléphone ce matin pour nous annoncer que notre fils s'était battu dans un trou à rat la nuit dernière. Franchement notre fils adoré, ce petit ange qui ne fait jamais de vague comment aurait-il pu? Ma mâchoire se contracte à l'entente de ses mots, que dis-je ses attaques sarcastiques toutes plus tranchantes les unes que les autres. Oh, pardonne moi mon erreur, celui que je dépeins nous a quitté. Il cache sa bouche de sa main et find d'être ému pour rajouter du réalisme à son jeu d'acteur. Prends toi en mains, et va donc montrer ton visage à ta merveilleuse maman, elle qui t'aime malgré ce que tu lui as fait.
Le voila le coup fatal, le point de rupture, celui qui ne m'achève pas physiquement mais mentalement. Je sens mon pouls s'accélérer, je serre les poings pour tenter de calmer la crise qui se pointe mais je sais d'avance que c'est peine perdue...
Je le bouscule sans un mot et me précipite à ma voiture. Là, je sais que je peux laisser mes ténèbres m'envahir. Pour combien de temps? Tout dépendra d'eux...
***
- Maman? C'est moi! Je crie en entrant dans la maison familiale, une vieille habitude.
- Gabriel? Mon chéri? Elle sort de la cuisine, un carton dans les bras.
En chair et en os. Lui dis-je en ouvrant les bras pour qu'elle vienne s'y blottir. Comment tu vas?
Mal quand je vois dans quel état tu es, s'énerve-t-elle instantanément. As-tu la moindre idée de ma réaction lorsqu'une des bénévoles du centre m'a téléphoné en criant que mon fils faisait la une de la press médiatique? Je ne pense pas car si tu avais pensé a quelqu'un d'autre que ta petite personne tu m'aurais appelé avant pour t'excuser et me dire de rester calme! Non mais regarde toi! Achille reculerait devant ton visage tant il est tuméfié. Elle me fourre son énorme carton dans les bras pour passer la pulpe de son pouce sur le bleu de ma tempe. Connais-tu le gros titre? se radoucit-elle.
Je ne trouve rien à redire, elle a raison je n'ai pensé qu'à moi l'autre soir et maintenant mes proches sont touchés.
- Je suis désolé maman et non je ne m'intéresse pas vraiment a ce genre de torchon...
« Le fils de la nuit serait-il de retour? » lâche-t-elle avec un soupir lace. Voila ce qu'ils disent,Je t'en prie dis moi que ce n'est pas le cas, que cette phase est définitivement close, je ne pourrais pas revivre tout ça... La tristesse que je lis dans ses yeux achève définitivement mon âme, je ne suis qu'un fardeau, je ne mérite pas tout ce qu'on m'offre et encore moins l'amour inconditionnelle qu'elle me porte. Je suis destructeur et néfaste mon coeur est de glace rendant l'accès impossible à la chaleur des sentiments. Tout est foutu en moi je suis à damner et personne ne pourra l'en empêcher.
- Passons à autre chose mon chéri, tu veux bien? Ma mère a retrouvé sa tendresse habituelle et me parle comme si je risquais de me briser à la seconde. C'est là qu'elle se trompe, que pourrait-elle briser alors que tout mon être est devenu poussière? Aide moi s'il te plaît prends ça et va le poser dans la véranda. Elle me pousse délicatement vers l'arrière de la maison, son simple contact me ramène dans l'instant présent alors que j'y étais à des années lumières.
Je n'ai pas oublié le chemin tu sais, raillais-je pour lui montrer que je suis prêt à changer de sujet.
Tu viens de moins en moins alors laisse moi me poser certaines questions.
J'ai été très occupé ces dernier temps tu sais... argumentais-je
Ne me raconte pas de sottises, je sais que tu as recommencé à travailler dans l'entreprise et je sais également que tu n'es pas très enthousiaste a l'idée de t'occuper des petits nouveaux.
Bon d'accord je suis coupable, souriais-je. Mais comment veux-tu que je me réjouisse alors que je vais passer plus de temps à les babyssitter plutôt qu'à aboutir de vrais projets. Je joue avec un ruban qui traine sur la table en fer forgé de la véranda. Je peux savoir ce que tu fabrique avec ça? interrogeais-je.
- C'est pour les enfant de Saint Dominique, je m'occupe du gouter aujourd'hui alors j'ai fais des cookies que vais emballer soigneusement.
Ma merveilleuse maman est présidente d'une association qui aide les enfants orphelins. Je pense que c'est sa manière à elle de combler le vide que Raphaël à laissé...
Tu veux de l'aide? demandais-je nonchalamment.
- Avec plaisir. Elle lève la tête et me sourit tendrement heureuse que je veuille participer à sa charité. Lave toi les mains et met quatre cookies dans chaque boîte.
Je m'exécute sans rechigner.
Plusieurs heures passent, ma mère rit, plaisante. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vue rire jusqu'aux larmes. De légères rides sont apparues au coin de ses grands yeux bruns, mais elle est toujours aussi belle. Ses cheveux noirs lisses et toujours bien coiffés, son chemisier toujours bien taillé. Si la perfection était personnifié ce serait elle qui l'incarnerait. Une force de la nature aussi douce que du cachemire.
- Mon chéri? Sa petite voix me fait sortir de ma contemplation.
- Qu'y a-t-il?
- J'aimerais beaucoup que tu viennes les distribuer avec moi.
J'aime pas les mioches. Non, ce sont eux qui ne m'aime pas. La dernière fois que j'ai accompagné ma mère à l'un de ses trucs, un gosse m'a vomi dessus et un autre m'a frappé au visage pendant que je lui donnais un ours en peluche.
Maman... Ce sont des véritables sauvages, souviens toi l'autre jour.
Oh pitié ne me sors pas ton baratin, ce ne sont pas des animaux! Fais ça pour moi... s'il te plaît. ajoute-elle avec sa voix qui ferait craquer n'importe qui.
Je ne lui montre pas une grande résistance et cède presque instantanément. Sous la seule condition d'aller déjeuner avant. Ce qu'elle accepte avec enthousiasme.
***
Le serveur m'observe curieusement lors de ma commande, j'ai l'impression d'être une bête sauvage que les passants s'amusent à nourrir avec des cacahuètes. Oui j'ai la gueule défoncée, je pense que la douleur qui me vrille le crâne me le rappelle suffisamment.
Je sais que je ressemble à un gladiateur arrêtez de me dévisager comme ça, vous risqueriez de tomber amoureux, crachais-je.
Gabriel! s'écrie ma mère indigné avant de s'excuser poliment auprès de l'abruti de service et de commander pour nous deux. Je pensais t'avoir éduqué un peu mieux que cela!
Il m'a pris pour la Joconde excuse moi de vouloir casser sa contemplation.
Tu m'exaspère. Finalement je comprends pourquoi je ne suis toujours pas grand mère, tu fais fuir tous le monde.
P-ardon? je m'étouffe avec une gorgé d'eau.
Tu m'as comprise, toutes mes amies le sont ou vont bientôt le devenir, mais toi, tu compromets mes chances de leur couper le souffle avec le plus beau des petits fils ou la plus adorable des petites filles. Pourquoi pas les deux même! Un immense sourire gagne ses lèvres quand elle prononce sa dernière phrase. Oh... imagine deux adorables bambins qui gambadent partout dans le jardin. Imagine s'ils ont tes yeux? Ils feraient des ravages exactement comme toi et... elle s'arrête net dans sa phrase sachant exactement que si elle l'achève je quitterais la table en trombe et qu'elle ne me reverra pas avant deux bonnes semaines. Je vais prendre mon mal en patience.
Oui, bonne idée. ajoutais-je en contenant mon énervement.
On termine notre déjeuner sans trop d'accrochage malgré l'humeur de chien que je trimballe à présent.
Le centre qui accueille les enfants apparait sur notre gauche, prions pour qu'aucun mioche me vomisse dessus cette fois. Je ne tiens pas à sentir le vomi lorsque j'irais récupérer Caroline ce soir.
Je prends le carton contenant les boites à cookies dans le coffre et rejoint ma chère mère qui est déjà en train d'aider une petite fille à dessiner une fleur.
- Gabriel?
Je me retourne cherchant à qui appartient cette voix? Une brune qui je connais trop bien se tient dans l'encadrement de porte d'une salle de travail.
- Sandra. Ravi de te revoir...
- Qui l'aurait cru, le grand Gabriel Forbes dans un centre pour enfants orphelins. Moi qui pensait qu'on t'avait arraché le coeur avec tes couilles.
Je crois qu'elle n'a pas apprécié la façon dont je l'ai viré après l'avoir baisé.
- Rassure toi elles sont bien en place. Tu veux vérifier? raillais-je
- Connard.
- Doucement! Il y a des enfants ici!
- Je peux savoir ce que tu fous ici? Les bars à hôtesses sont de l'autre coté de la ville.
- Figure toi que j'aide ma merveilleuse maman ici présente. Répliquais-je en donnant un rapide coup de tête dans sa direction.
C'est la meilleure blague qu'on m'ai jamais faites! Sylvia n'aurait jamais pu mettre au monde un être aussi abjecte que toi. Ils ont du t'échanger à la naissance.
- Bon Gabriel, mon chéri. Les cookies ne vont pas venir tout seul.
La voix de ma mère retentit depuis la salle commune et un sourire vainqueur gagne mes lèvres.
- Tu m'excuseras, le devoir m'appelle. Je montre le carton que je tiens toujours dans mes bras à Sandra qui fulmine.
Ma maman est assise sur une chaise au milieu de la pièce avec une dizaine enfants autour d'elle, les autres doivent être à l'école. Elle sourit, ce sourire, il m'avait tellement manqué.
- Tu peux me donner la boite s'il te plaît. Me demande-t-elle.
Je lui apporte et m'assois à coté d'un petit garçon qui semble plus grand que les autres. Je l'observe attentivement, ses petites boucles blondes lui tombent sur le front, il est trop occupé à regarder sa petite voiture pour faire attention à moi.
- Je m'appel Gabriel et toi? -Je lui tend la main mais aucun signe de sa part.- Bon d'accord, tu ne veux pas discuter. Tu ne parle pas aux inconnus c'est ça?- Pas de réponse, l'enfant continue de faire rouler sa mini Porsche 356A- Tu fais bien, ils n'ont pas toujours de bonnes intentions.
Je me lève pour aller chercher une boite de cookies.
- Tu as quel âge? 6 ans? Demandais-je en posant la boite devant lui. Tiens c'est pour toi, ouvre le.
Le petit lève enfin les yeux de sa peluche et commence a déballer ses cookies. Super, je suis moins intéressant qu'une boite de cookies, je retiens. Il en prends un, le goûte puis le pose sur la table. Il répète cette opération pour les trois autres et forme une ligne avant de reprendre l'observation de la petite auto.
- Comment tu t'appelles? Je demande en me rapprochant un peu plus de lui.
- Arrête de t'obstiner. Bastien est arrivé ici il y a trois mois et n'a jamais émis un son. C'est pas avec toi qu'il va commencer. Débarque Sandra en jetant son venin.
- Tu ne peux pas aller voir ailleurs si j'y suis? Soupirais-je.
Pourquoi faut-il qu'elle soit collée derrière mon cul? J'y suis moi après le sien? Non, une fois m'a suffit alors qu'elle dégage une bonne fois pour toute.
- Laisse ce gosse tranquille. C'est tout ce que je veux.
- Je ne le martyrise pas là à ce que je sache donc range tes griffes. Il ne parle peut-être pas mais il écoute. M'énervais-je.
J'aime bien ce gamin, il m'intrigue pourquoi vient-elle tout gâcher?
- Tu fais déjà n'importe quoi, les cookies était pour le quatre heures des enfants.
Je lève les yeux au ciel et me penche vers le garçon qui n'a pas bougé depuis que l'autre est arrivée.
- Hey, Bastien c'est ça? Je vais devoir te laisser, j'ai légèrement mis la dame en colère. Je reviendrai promis.
Le petit gars se décide enfin à me regarder, il prend un de ses gâteaux et me le donne.
- Merci. Souriais-je.
J'ai fini par en avoir un de ces fichus cookies. Je me lève et passe à côté de l'emmerdeuse.
- Je te laisse ton territoire, ma copine m'attend.
Bon ok j'ai menti mais je recommencerais sans hésitation, l'expression de son visage vaut de l'or. Est-ce si difficile à croire? Pourquoi n'aurais-je pas le droit de m'assagir? Oui, non question idiote. Le jour où je me rangerais les vaches tomberont du ciel.
J'embrasse ma mère en lui expliquant que le devoir m'appelle et me dépêche de prendre le volant avant que l'autre sauvage n'essaye de me trancher la gorge avec un couteau à beurre.
Je pense qu'elle me déteste, bon je n'ai pas vraiment été tendre avec elle. Il y a quelques mois déjà, j'ai couché avec dans une boîte branchée du quinzième, les toilettes, une valeur sûre, puis je l'ai ramené chez moi et encore baisé et foutu à la porte sa culotte à la main. Toujours avec ma classe et mon tact légendaires. Tout bien réfléchi... c'est normal qu'elle me déteste.
Avant d'aller rentabiliser mon salaire je passe devant la salle de travail des stagiaires. Caroline n'est pas la, peut-être fait-elle une pause?
J'espère secrètement que son groupe réussira. L'équipe qui gagnera enverra deux représentants de son équipe. Si Caroline vient, ce stupide week-end d'affaire deviendra soudainement plus intéressant.*******
Bonne et heureuse année et milles excuses pour l'attente <3
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