Chapitre 7 : Un endroit bizarre

L'urgence était de trouver de l'eau. Aucun d'eux n'en avait. Tobia dit que la dernière source qu'elle avait croisé se trouvait à minimum un jours de marche. La dernière que Toby ait vu, c'était ce matin. Même si ils dépêchent, ils ne savent pas si celle de Toby sera assez proche... Il fallait donc qu'ils prennent une autre direction, en espérant qu'une source se trouve à proximité. Mais la question était : quelle direction prendre ?

Tobia, qui était sans doute la plus débrouillarde des deux décida qu'ils attendraient de voir des oiseaux dans le ciel et de suivre leur direction.

Après avoir attendu quelques temps, discuté de tout et de rien, des avancées "technologiques" de leur village et colonie, des oiseaux passèrent. Ils étaient très haut dans le ciel et allaient vers l'ouest. Ils les suivirent donc, pensant qu'ils allaient boire. Une demi-heure plus tard, ils franchirent une colline mais elle s'arrêtait brusquement pour faire place à quelque chose qu'ils n'avaient jamais vu : c'était dur, rugueux gris avec des collines trouées au sommet de la même matière. Ils se hâtèrent d'aller a la source. Ils se désaltérèrent, remplirent leur gourde au maximum et burent encore un peu. Mais il était déjà temps de repartir chercher un abri du vent -qui commençait à souffler - pour la nuit.

Ils en trouvèrent un en fer, froid, de forme bizarre. Quelques minutes après s'être endormis, la pluie arriva et tomba toute la nuit. Le lendemain en sortant de l'abri, ils constatèrent que des flaques étaient apparues et que le sol était gorgé d'eau. Au moins, ils ne manqueraient pas d'eau pour la journée !

Ils devaient se remettre en route et trouver l'endroit idéal pour construire leur maison. En effet, cette nuit là nos deux escargots ont réfléchi à ce qu'ils allaient faire : ils voulaient s'installer dans une maison, ne plus être constamment en train de se déplacer. Mais pour cela il fallait être à proximité d'un point d'eau qui ne s'assécherait pas et de nourriture... De plus ils devaient se fabriquer des armes si un prédateur apparaissait.... Tobia se fit un arc avec quelques flèches et je me contenta d'un simple pieu pointu.

Tout en marchant, ils découvraient de grands édifices de toutes les couleurs un peu partout. Ils devaient s'éloigner de cet endroit le plus vite possible, avant qu'ils ne cèdent et... les écrasent potentiellement... Après tout ce chemin parcouru ça serait bête de mourir comme ça !

Trois quarts d'heure plus tard, après avoir fait plusieurs pauses et bu, ils avaient parcourus 2 046.7 millimètres ! ( 2m ; 4cm et 6.7 mm ) C'était énorme pour eux et ils étaient déjà à bout de souffle : ils n'avaient pas l'habitude de se dépêcher autant car avant ils n'avaient pas de but...

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