( Sakura vient du village de suna dans mon histoire 😍)

===

Se dire au revoir est plus facile de nos jours, pense Tobirama, maintenant qu'il y a la promesse de se revoir avant longtemps. Il refuse de trop réfléchir aux raisons pour lesquelles les adieux ont toujours été difficiles ; il soupçonne que cela ne ferait que les rendre encore plus difficiles à l'avenir.

Personne ne prête beaucoup d'attention à Sakura lorsqu'ils marchent dans les rues de Konoha ; tout le monde s'est habitué à voir la kunoïchi de Suna de temps en temps. Ce n'était pas le cas il n'y a pas si longtemps, lorsque l'alliance était nouvellement reforgée et fragile d'une manière qu'elle ne l'a jamais été. À Suna, bien sûr, où personne ne cligne des yeux devant un marionnettiste avec tout son équipement, Tobirama est toujours une curiosité l'as bas.

Elle marche deux pas devant lui, maintenant trois, et se plaint de l'un des autres examinateurs. Il n'écoute pas vraiment ; il a déjà entendu cette diatribe particulière, et la plupart de son attention est ailleurs, sur les lignes pâles du cuir chevelu courant entre ses bouffées habituelles de cheveux et la courbe pure de son cou où elle disparaît sous son kimono. Ce serait suffisant, se dit-il, s'il pouvait la mémoriser, garder cette image quand elle sera partie. Non, ce n'est pas vrai ; ce serait inutile ; chaque fois qu'il la voit, quelque chose d'autre a changé. Le vent n'arrête pas de sculpter le désert, et un jour la fille qu'il aime sera partie, comme une dune après une tempête. Elle est déjà en train de disparaître, lentement usée par le temps, le devoir et les circonstances.

« . . . entre dans mon équipe, tout le monde verra ce que Suna peut faire. »

"Ton équipe ?" demande-t-il, pas tout à fait sûr quand le sujet a changé.

"Ma future équipe genin." Elle lui jette un regard étrange par-dessus son épaule, un regard qu'il ne sait pas lire. « le kazekage a menacé de m'en attribuer une depuis que je suis  jounin.

Tobirama  essaie d'imaginer Sakura comme le sensei de quelqu'un et décide que le jeune Kazekage a un meilleur sens de l'humour qu'on ne le croit. Il essaie de s'imaginer comme le sensei de quelqu'un et décide qu'il a encore une autre raison d'éviter d'être promu.

« On dirait que tu préfères passer.

"Je n'ai pas vraiment hâte de passer des années à faire des missions de rang D avec des gamins qui n'ont pas compris qu'il faut bien plus qu'un bon objectif avec un kunai pour être un shinobi. Et… ça changerait les choses. "

En d'autres termes, plus de voyages à Konoha. « Tu es sûrement trop précieuse pour être lié à une équipe. »

"C'est ce que j'ai dit. Je ne sais pas si quelqu'un a écouté."

Ils ont presque atteint la porte maintenant. Elle s'arrête pour ajuster l'éventail sur son dos, lui donnant une chance de la rattraper. Quand il le fait, elle lui lance son sourire sauvage; il aspire le avachi de sa position, ne serait-ce que pour un instant. « Alors on se verra dans quelques semaines ?

"Plus tôt, si le voyage se passe bien." C'est généralement le cas pour elle, ce qui est probablement l'une des raisons pour lesquelles elle a utilisé un coursier pour cette série d'examens. "Ne te fais pas tuer tant que je ne suis pas là pour te sauver."

« Pareil pour toi. Ce serait pénible de renégocier tous les arrangements.

Ses yeux disparaissent alors qu'elle sourit à nouveau, mais il peut deviner ce qu'ils lui diraient s'il pouvait les voir. Tu n'es qu'un imposteur, senju Tobirama  Ne pensez pas que je ne le sais pas.

Bien sûr qu'elle le sait. Il sait qu'elle le sait. Mais aucun d'eux n'est libre de le parler. Ce sera toujours leur problème.

A la porte, ils se serrent la main et échangent leurs adieux banals ; elle part à son rythme habituel. Il la regarde jusqu'à ce qu'elle soit hors de portée de son ombre, puis se tourne pour commencer son long voyage vers la maison.

Fin