{Chapitre 5}
Le soir venu, je me précipite pour aller voir Aria car j'étais plutôt inquiète à son sujet. Arrivé chez elle, Aria a l'air enchanté de me voir. Elle paraît toute pâle, mais je n'y fait pas attention. Je me met à l'aise près d'elle sur son lit et commence à lui relater tout ce que je venais d'apprendre. Bizarrement, elle n'a pas l'air surprise... D'après ce qu'elle m'a dit elle semblait déjà au courant... Finalement, je lui demande la permission pour emprunter sa voiture. Adorable comme elle est, elle accepte d'office.
Lorsque je retourne au lycée avec la voiture d'Aria, j'aperçois Caleb chevauchant sa moto. Le parfait cliché d'un bad boy, pensais-je. Sans réfléchir, je décide de le suivre. Je l'observe pénétrer dans un bar, alors je sors du véhicule et fais de même en gardant une certaine distance de sécurité...
Je m'assois à une table, puis me cache derrière le menu afin qu'il ne puisse me repérer. Je n'ai pas besoin d'attendre longtemps avant qu'un homme prenne place face à Caleb. C'est le même qu'hier, le chef sûrement... Puis, tous les autres débarquent au même moment.
- On doit trouver cette meuf, crache Paul d'un ton menaçant, t'imagines si elle balance tout au flic.
- T'inquiète pas, je sais exactement qui c'est, annonce Caleb d'un ton sereins. D'ailleurs elle se trouve ici même, mais je vante je voudrais voir comment elle se débrouille, conclut-il avec son sourire narquois
Eh merde ! Des hommes m'encerclent de tout leur long. Eh bien, il semble que je n'ai pas le choix alors puisque la diplomatie n'ai pas dans leur vocabulaire, on va passer à la force. Je me bondis sur mes jambes et commence à les attaquer. Coup sur coup, je les mets tous à terre. Le nombre n'a pas d'importance, c'est la force et l'habilité qui compte, voilà le secret de la réussite. Je me sentais bourré d'adrénaline, c'est si bon de pouvoir cogné ces bandes de batard. Impulsif, j'attrape l'arme d'un de ces incapable et le pointe sur Paul. À nous deux mon coco. Celui-ci surpris fronce des sourcils en regardant Caleb qui lève les yeux au ciel. Paul n'affiche même pas un semblant d'effroi.
- Je vous conseille vivement d'arrêté, grognais-je, vous ne me connaissez pas énerver alors je vous conseille de me foutre la paix car sinon j'appuie sur la gâchette.
Ils m'ont mis sur les nerf, en plus j'ai un mal de chien sur l'abdomen. L'un de leur chien ne m'a pas loupé.
- Je l'avoue tu es très forte, remarque Caleb, mais tu n'oserais pas tiré, je te connais.
- C'est vrai, avouais-je en baissant l'arme, mais ne me sous-estime jamais.
À vrai dire, j'avais la trouille de tirer... Je ne suis pas une meurtrière, et rien que l'idée de détruire la vie de quelqu'un même par légitime défense me hérisse. Je choisi alors de décamper de là. En arrivant dehors, je constate que je tiens toujours l'arme en mains. Tant pis, je suis sûr qu'il ne sera pas inutile...
Je retourne chez moi et gare la voiture de ma meilleure amie devant la maison.
Le lendemain, j'ai préféré rester chez moi, je ne suis pas encore prête à les affronter. D'ailleurs, je n'ai pas la tête à étudier. Je me lève tard, et déjeune aux alentours de 11 heures. J'entends mon téléphone sonner... Qui ça peut bien-etre ? À mon plus grand étonnement ce n'est pas Aria, mais Caleb... Oui, le même Caleb qui voulait me tuer la veille. J'hésite à lui répondre, pour finalement décrocher par curiosité.
- Allô...
- Katlina ? J'espère que tu vas bien, faut sinon parle..., il a l'air pressée
- Euh ouais..., répondis-je comme une conne.
- Je t'enverrais un message du lieu.
- Ok..., je reste évasif ce n'est pas mon ami il faut pas l'oublier.
Après avoir raccrocher, je dépose mon téléphone sur la table à manger désemparé. Ce qui vient de ce passer il y a un instant me paraît assez étrange, surtout par rapport à ce qu'il c'est passé hier. Pourquoi voudrait-il me parler ?
Imagine c'est un piège, me souffle ma conscience.
Pas faux mais peut importe j'ai assez et c'est trop tard pour faire marche arrière... De toute façon je sais me battre.
Ensuite, je me jette sous la douche. Je me lève les cheveux et le corps, pour finir par me rincer. Après, j'enroule une serviette autour de mon corps . Je brosse mes cheveux en me dirigeant vers ma chambre. Je choisis des vêtements très sobre. Un tee-shirt Bordeaux ainsi qu'à pantalon noir feront bien la faire. Je descend tout de suite en bas mettre mes superstar, pas l'envie de me maquiller aujourd'hui. En attendant son message, je m'affale sur le canapé du salon et allume la télé. Ils sont en train de passer ma série fan du moment : Pretry Little Liars.
Mais bien évidemment ce sont des anciens épisodes donc ça m'ennuie un peu.
Arrivée à la moitié de l'épisode, je reçois enfin un message provenant de Caleb où il m'indique le lieu du rendez-vous. Je décide de prendre ma moto. Je démarre l'engin et chauffe les moteurs. Je roule à toute à vitesse et lorsque j'arrive à l'endroit indiquer qui est un peu éloigner de la ville, j'aperçois une grande bâtisse qui ressemble à une villa. Waow, ma maison paraît misérable comparé à ce que j'ai en fasse de moi. J'en reste sans voix.
Je gare ma moto devant le portail. Puis je marche d'un pas peu assurer jusqu'à la porte. Je donne à la porte. J'attends un peu jusqu'à ce que une femme qui doit être une servante de la maison m'ouvre. Nous marchons dans un couloir tellement large que cinq personne pourrait passer côte à côté.
Finalement, elle m'emmène dans une pièce qui doit être le séjour. Je suis assez surprise de voir Caleb entouré de tous ses sbires. Il ne m'avait pas précisé qu'ils seront là eux aussi...
Ils me saluent tous en cœur.
- Salut, dis-je sans grande conviction. Caleb ne m'a pas prévenu que vous aussi vous seriez de la partie...
Je sentis une présence derrière moi. Avec les réflexes que j'ai emmagasiné avec mon grand-père, j'attrape le bras de l'individu et le place derrière son dos toujours sous les yeux des autres. Néanmoins cette personne semble agir, alors elle me plaque contre le mur, et les je pu admirer son visage... C'était Caleb, quel beau batard !
Dans tous les sens du terme, précise ma conscience.
- Je vois que tu ne manque pas de réflexe princesse, me susurre l'autre imbécile.
- Et tu n'as encore rien vu, déclarais-je agacé, tu veux quoi bordel ?
Il me dévisage les yeux empli de désire...
- Je te veux toi, murmure-t-il à l'oreille me provoquant des frissons. D'ailleurs ne me parles plus jamais comme ça.
Reprends-toi Katlina, me répétais-je.
Je me suis peut-être un peut trop repris car je lui offre un gros cou à l'emplacement de ses bijoux de famille. J'y suis aller trop fort je crois, il demeure tout rouge, j'ai presque envie de rigoler.
- Plutôt crever, lui soufflait-je, et je te parle comme je veux.
Sur ce, je sortie trop fière de moi sous le regard assassin de Caleb et le visage ébahi des autres.
Katlina 1, Caleb 0
Je remonte sur ma moto, je dis vibrer le moteur pour qu'ils m'entendent bien. Je décide alors d'aller à la salle de boxe, j'ai besoin de me défouler un peu, beaucoup...
Bonne lecture 🌸😻
#Ⓜ️aggie
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