Conférence de presse du roi Charles de Walinie : « Cesaccusations ridicules sont totalement fausses »
19 février 145² - Le Tour de Walinie

L'ambiance dans la salle du trône du palais était lourde hier à 18 heures, lorsque la conférence de presse exceptionnelle du roi a débuté. Et pour cause : cette prise de parole faisait suite aux accusations de nos confrères du Walinie Midi concernant un détournement d'argent public, destiné à l'entretien des mines de sel, vers le budget des armées.

Le roi est apparu les traits tirés, avec la mine des mauvais jours. Il faut dire qu'en quelques jours, il a dû affronter le départ de son fils pour son service militaire et un scandale inédit dans la Seconde Monarchie.

Lors de son discours, le roi a tenu à nier toutes les accusations portées par le journal. Selon lui, il s'agit d'une « manipulation des foules dans un contexte politique incertain », faisant évidemment référence aux tensions grandissantes avec le royaume d'Isotanie. Il a demandé l'ouverture d'une enquête officielle au sein de la rédaction de Walinie Midi afin d'appréhender « les traîtres et les espions » responsables de ce « faux scandale monté de toutes pièces ».

Quand est venue l'heure des questions des journalistes, le roi s'est montré fermé et méfiant, se cachant souvent derrière les – trop nombreux – rappels à l'ordre de l'intendant du palais, Pierre Colho. Sur les douze questions posées, pas moins de la moitié n'ont pas reçu de réponse, sous prétexte qu'elles ne concernaient pas directement le thème à l'ordre du jour, à savoir le budget de l'État. Le roi a tout de même tenu à rappeler son soutien aux victimes d'accidents au sein des mines de sel, et a annoncé préparer un déplacement en Walinie du Nord afin de constater par lui-même les manques et les lacunes.

Interrogé sur une éventuelle démission de sa part, le roi Charles a précisé qu'il en était « hors de question » et qu'il n'abandonnerait son peuple que dans la mort.

Du côté des chefs de clans de la région de Lonia et du syndicat des mineurs, le renversement du pouvoir en place semble désormais une hypothèse envisageable. Quoi qu'il en soit, cette conférence de presse ne semble pas avoir mis fin au scandale, et il est certain que les prochains jours seront déterminants pour notre roi.