Chapitre 4 : H.O.T
~Le temps est comme ralenti lorsque ma main se presse contre le bouton ce qui referme une porte transparente alors que la créature saute vers nous. Lorsqu'elle s'écrase contre celle-ci, c'est à ce moment qu'une nouvelle lumière aveuglante venant de la porte nous frappe de plein fouet, nous rendant à présent impossible de voir quoi que ce soit.~
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Lorsque la lumière disparaît, nous ne sommes plus au même endroit et la créature qui nous poursuivait a totalement disparue. Je ne cherche pourtant pas à comprendre et fonce dans les bras de mon frère.
— Tu veux vraiment que je fasse une attaque ! Et Mia tu vas bien ? T'es pas blessée ? m'inquiétai-je pour eux.
— Oui ça va t'inquiète pas, je me suis juste un peu tordue la cheville. Mais je comprend plus rien, on peut dire que la logique est portée disparue là, me répond-t-elle d'un faux calme.
Matt qui faisait les cents pas jusqu'à présent se plante face à moi de toute sa hauteur avec un visage complètement différent que celui d'ordinaire.
— Bon, de base j'aurais fait une blague pour détendre l'atmosphère mais là y a absolument tout qui part en couilles.
— Je sais mais je vois vr-, tentai-je de dire avant qu'un nouvel événement ne me stoppe dans ma lancée.
Je me coupe soudainement dans ma phrase car je sens quelque chose de liquide remplir légèrement mes baskets grises.
— C'est pas vrai... réagis-je lorsque je baissai la tête.
— De pire en pire sérieux ! suit Maeva.
De l'eau est actuellement en train de remplir la pièce dans laquelle nous nous trouvons, ce qui n'est pas vraiment rassurant car même si je sais plutôt nager j'ai une peur panique de l'eau.
— Il y a des marches qui mènent à un étage supérieur suivez moi, nous guide Alec.
Sans discuter, nous nous dirigeons donc vers les cinq grandes marches qui mènent au même endroit trait pour trait que tout à l'heure. Nous essayons de sortir par la porte d'entrée en vain, il est complètement impossible de la rouvrir. Nous montons alors encore une fois les escaliers et arrivons dans un endroit ressemblant à la pièce blanche mais celle-ci est en quelques sortes meublée. Mes amis s'apprêtent à continuer de monter mais je me dirige vers trois boutons au mur en face de nous où sont inscris sur chacun : un, deux et trois.
— Tori qu'est-ce-que tu fous ? me lance Matt en colère.
Sans prêter attention à mon ami qui se dirige vers moi, j'active celui avec le chiffre deux et un énième flash se diffuse autour de nous.
— Allez Tori, l'eau continue de monter, ajoute-t-il en adoucissant son expression.
Il m'attrape la main pour nous rediriger vers les autres mais il se stoppe net lorsqu'il remarque que nous ne sommes plus que deux dans un petit espace blanc et confiné qui ne doit pas dépasser les deux mètres carrés.
— Je crois que j'ai encore fait une connerie, lançai-je dans l'air.
— Oh tu sais, au point où en est...
— Tu peux me lâcher la main ?
— Ah euh... ouais, finit-il gêné.
Dès le moment où il quitte ma main, un hologramme apparaît au présumé endroit où j'ai activé le bouton et sur lequel est inscrit une énigme accompagnée d'un clavier holographique lui aussi en son dessous.
— On va vraiment jouer aux devinettes là ? demanda t-il, visiblement au bout du rouleau.
— Je crois bien.
— C'est dans ces moments là qu'Alec me manque.
— Je me sens flattée merci.
— Mais non tu sais que je t'adore, sourit-il ensuite.
Je lui souris et retourne donc à l'énigme qui dit :
"Je peux exprimer joie comme tristesse,
Rire comme maladresse.
En me collant avec mon déterminant,
Toute la ville est au courant."
— Donc, l'énigme est en quelque sorte coupée en deux. Si on trouve la réponse à la première partie on trouve par logique la deuxième. Après... c'est sûrement en deux mots puisque ça parle de déterminant. Tu me suis ? enchaînai-je, concentrée.
— Ouais le déterminant tout ça... Juste je voulais pas te déconcentrer mais il y a un compte à rebours juste au dessus qui nous dis qu'il nous reste deux minutes.
— Ok... j'ai pas vraiment envie de savoir ce qu'il va se passer si on trouve pas la réponse. On se grouille alors, quand on est triste ou heureux on pleure et donc ça peux exprimer les deux.
— Peut être qu- tente-t-il d'ajouter avant que je ne reprenne la parole.
— Sauf que non, un pleure ou des pleures si on rattache le déterminant au nom ça marche pas et ça veut rien dire.
— Tori écoute moi ! Et si c'était pas des pleures mais encore plus que ça comme des larmes.
— Des larmes, une larme, la larme... mais oui ! Matt t'es le meilleur !
— Ouais, c'est vrai qu'on me le dit souvent.
Tout en souriant légèrement je m'empresse de rentrer les mots "la larme" dans le clavier holographique puis valide mon choix. À la suite de cela, ce dernier disparaît laissant place à une lumière verte éclairant l'espace puis, à peine ai-je cligné des yeux que je me retrouve au beau milieu d'un mini jardin situé au centre de cette sorte de ville étrange.
— On nous a drogué c'est pas possible, on est en plein délire.
La voix de Maeva me fait sursauter. Elle est accompagnée d'Alec et sont dos à nous. S'ils ont eu à faire au même coup des énigmes que nous, je comprend qu'ils soient arrivés avant nous. Mais l'absence de Tony et Mia m'inquiète un peu...
— Maeva ! Parker ! lance mon compagnon de résolution d'énigmes théâtralement.
— Hey... répond Maeva avant qu'Alec ne reprenne le flambeau.
— Ah vous êtes là, j'avoue que j'essaye de trouver une issue logique à toute cette histoire mais rien ne me vient.
— Je te l'ai dit, on nous a kidnappé, drogué et là on devient complètement fous, lui expose-t-elle.
— Comment pourrions nous nous voir dans ce cas ? répond-t-il immédiatement.
— Ou alors c'est le gouvernement qui fait des expériences sur nous j'en sais rien moi !
Alec soupire avant de se replonger dans ce que je suppose être ses réflexions. Ma seule préoccupation pour l'instant est de sortir de ce cauchemar.
— C'est la joie tout ça, ajoute Tony de nulle part et dont la présence me rassure automatiquement.
— Bon, déjà heureusement que tout le monde est là, dis-je, plus détendue.
— Ouais mais il s'est passé un truc super bizarre... ajouta Mia en s'arrêtant par la suite. Comme par exemple ce portail volant de deux mètres de haut qui vient d'apparaître.
— Il y a vraiment plus rien qui me surprend à ce stade là, vous savez-quoi ? On a plus rien à perdre je me lance, soupira Maeva.
— Maeva attends ! dit-Matt, tentant de l'arrêter.
Je n'ai même pas eu le temps de me rendre compte qu'un portail comme celui de la grotte venait d'apparaître que deux de mes amis s'étaient déjà jetés dedans.
— Je vous préviens, la dernière fois que l'on est rentrés dans quelque choses comme ça on a atterri dans un monde parallèle, été poursuivis par un monstre, failli se noyer tout en développant à coup sur une claustrophobie, sans oublier l'illogique de tout ceci, dit Alec, s'adressant à tous ceux qui restaient.
— Hum hum, se contente d'ajouter mon frère qui disparu également à travers ce portail, suivi de Mia.
Et comme de la façon où tout à commencé, Alec et moi sommes encore une fois plantés devant ce foutu portail. Je me dirige alors vers celui-ci tout en lançant un regard vers Alec qui signifie en quelques sortes "De toute façon depuis le début c'est de pire en pire...". Et lorsque je traverse cette matière irréaliste, c'est comme si j'étais en lévitation dans l'espace. Tous mes muscles se relâchent lorsque j'avance dans ce chemin lumineux vers une destination inconnue.
— Oulà mais je plane totalement là...
Puis après quelques secondes, plus rien. Plus aucune couleur, rien que du noir et petit à petit en même temps que je sens tout mon poids me revenir, je reviens de plus en plus vers la terre. Mon pied droit touche le sol et je suis à présent debout au même endroit que j'étais lorsque j'avais activé le bouton alors que l'eau nous menaçait de nous noyer à chaque seconde. Je suis soulagée lorsque je vois que mes amis sont en ma présence.
— Retour à la case départ... ajoute Mia, au bord de la crise de nerfs.
— Pourquoi est ce qu'on est sapés comme ça ? nous fait remarquer Matt.
Je regarde alors nos vêtements, forcée de constater que nos pantalons et sweats se sont transformés en sortes de combinaisons simili cuir grises assez foncées avec deux bandes colorés sur le haut des manches gauches, correspondant aux mêmes couleurs que celles apparues lorsque nous nous étions sur les cercles. J'ai donc deux bandes d'un gris plus sombres sur cette tenue venue de nulle part.
— Il y a des gens en bas ! annonce Tony, légèrement soulagé.
Nous nous précipitions alors tous vers la baie vitrée de l'espace. Je suis en quelques sortes soulagée d'apercevoir de la vie extérieure mais cela n'arrange rien à ce qu'il est en train de se passer. Un son de cloche provenant d'un ascenseur nous fait tous nous retourner vers celui-ci et une jeune femme aux roux cheveux courts d'une vingtaine d'années peut être vingt-cinq, en sort.
— Bonjour à tous, bienvenue à H.O.T.
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Et voilà ! Désolé pour le retard de ce chapitre ! 💜
Sont-ils toujours lucides ?
Qui sont les personnes qu'ils ont vus ?
Sont-ils prêts à découvrir H.O.T ?
( Réécriture n°1 le 27/02/20 )
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