Prologue: Cette Assassymphonie Qui Résonne En Nous

Dimanche 06 novembre 2016

Je n’arrive plus à rien, je ne peux avancer.Mon âme se serre, s’effondre et s’écorche sur les
ronces que sont mes sentiments pour lui. Mes yeux sont vitreux, aussi vitreux que ceux de ma
poupée en porcelaine et plus humides qu’un torrent. Je m’étouffe encore et encore dans une réalisation douce amère, je m’affaiblis. Je maudis donc, je n’ai que ça. Les larmes ont finies par elles aussi m’abandonner lâchement, probablement dû à la déshydratation.

Je pourrais nier, faire comme si de rien était, c’est ce que j’avais prévue de faire initialement. Mais
ça me dévore, mon pouls n’est rien d’autre qu’un affreux rappels de mon existence. Si seulement mes parents s’étaient tournés vers l’abstinence.
Mes ongles creusent dans une
chair déjà fort bien abîmée, rougie et marquée par diverses coups de soleils non traités
soulignant de plus belle mes vieilles cicatrices.
Mon masque fait d’eyeliner et de fond de teint commence à fadir et disparaître ne laissant derrière lui rien de plus que la petite fille
endommagée que j’ai toujours tant détesté. Je revoie ses yeux, une base de couleur
« lavallière » grossièrement recouverte de teintes plus obscure tels qu’une «châtaigne» et une «puce».
Sans oublier, bien sûr, ses reflets
lumineux coloré en «sépia» faisant contraste à mes mirettes bleus « charrette ».

J’ai écrits des lettres,
beaucoup de lettres à son propos.
Lettres qu’il lira peut-être si il se décide à travailler son anglais. Qu’importe au final,
ce n’est pas réciproque.
Et… Peut-être est-ce mieux ainsi.
Seigneur… Comment en suis-je arrivée là ?
Cela me tourmente, me fait rage, comment ai-je pu permettre un tels dérapage ?
Je peine à respirer.
Je peine à dormir autant que je peine à me lever.
Mais pire encore, je peine à rêver. Je sens son touché, sur mon bras, dans ma peau. Ilme hante et m’extermine. Il n’est ni beau, ni
parfait, ni différent mais il me désoriente.
L’aiguille de ma raison s’affole et bourdonne.

Un cris strident envahi mon cœur, celui que je pensais endormi, et m’anéantis sans fin.

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