Chapitre X Quand les lauriers se meurts
Lundi 5 juin 2017
Sombre, la vie c’est sombre.
Les sentiments s’est terriblement injuste,
j’aimerais qu’ils disparaissent. Il fut un temps
où ils étaient absents. Cela me manque. Je
pleure, je ne fais que cela. Je râle, aussi.
Pourquoi ? Seul dieu sait. Si il existe bien sûr.
Mais on va faire comme si. Je ne sais pas trop
quoi écrire en toute honnêteté, je ressasse et me
répète en permanence. J’ai l’impression que
rien n’avance. Pourtant, je dois écrire. Pour que
le monde garde une partie de moi. Quand on
retrouvera ce carnet, les gens me plaindront et
diront: «Pauvre Charlotte! Elle n’avait pas de
chance avec les garçon dit donc! Cela en serait
presque pitoyable!». Je les entends déjà. Qui
sait, dans une centaines d’année, peut-être
qu’on chantera des chansons à propos de moi et
ma stupidité sans limite.
Mardi 6 juin 2017
J’ai pensé à me jeté des escaliers aujourd’hui,
oui encore. J’ai aussi peigné les cheveux
d’Alizée et ai joué une ravissante
assassymphonie au violon. J’ai été assise aux
côtés de Logan également, il a tenté une brève
conversation mais il était mal à l’aise. Il s’est tut
vite, très vite. Parfois, je le vois parler avec ses
deux meilleurs amis dans la cours. De quoi ? Je
ne sais pas. Mais, il a l’air malheureux en ce
moment. Il est moins agité, semble dans ses
pensés. De temps à autres, il s’isole et va se
recueillir auprès de l’arbre juste à côté de notre
rang. Et de là, il regarde le reste de la cours
d’un air vide. Souvent, il me remarque le fixer
de loin. Je pense qu’il sait, au fond de lui, ce que
cela signifie. Mais il se tait et c’est probablement
mieux ainsi. J’essaie, de mon côté, de me
réconforter. J’ai fais ces petites choses que ma
mère faisait quand elle était amoureuse, soit le
jeu de la marguerite. Sans surprise, il ne
m’aimait pas du tout. J’ai écouté de la musique,
mais cela me faisait juste penser à lui. J’ai même
essayé de dépenser, certaines disent bien que
c’est thérapeutique, j’ai obtenu une nouvelle
poupée mais c’est tout. Rien n’a su m’aider.
Donc j’ai écris, poèmes après poèmes. Lettres après lettres et lamentations après
lamentations. J’ai écris à quel point j’étouffe, à
quel point de brûle et souffre. J’ai décris ces
petits mots imprononçables que j’aimerais
pourtant prononcer. J’ai comparer ses atouts
aux merveilles du mondes et ai déclarée de
doux murmures de désespoir que je n’avais
jamais pu avant soupirer. J’ai pleurniché
jusqu’à ne plus pouvoir, j’ai hurlé jusqu’à que
les tympans des autres se soient brisés. Je l’ai imaginé, là tout près de moi, couché dans
l’étreinte de mes draps. J’ai même essayé de
reparler à Jasper mais ça me rends malade.
Tout c’est révélé inutile, et dieu sais à quel
point cela m’agace.
Mercredi 7 juin 2017
Les secondes passent, mon cœur trépasse. Estce
une impasse ? De nager, je me lasse. Je vois
un reflet, est-ce celui de la vérité ? Je peine à
m'en éloigné, je me sens en fait m'en
rapprocher. Puis... Je me sens couler
Le ciel est si clair,je vois des oiseaux voler dans
les airs, des gens rire et se plaire.
Moi,pendant ce temps, je me perds.
L'eau est dans mon corps. Elle s'infiltre encore
et encore. Peut-être causera elle ma mort ?
Je peine,
Je peine à respirer
Ma vie est si lointaine
Je me dis une dernière fois avant de me noyer.
Puis, d’un coups, je me sens brûler. J'en pleure,
j’en supplie. Mais le feu ne cessera de
m'embrasser
Je me sens cramer un peu plus chaques jours.
L'air se fait lourd. J'en souffre toujours et sans
arrêts. Mais je suppose que c'est à ça qu'est sensé ressembler l'amour ? Il y a tant de choses que je voudrais faire. Je
voudrais prononcer trois petits mots.
Ils pourraient m'ouvrir la voie sur quelque
chose de si beau… Mais aussi déchirer mes
rêves en un tas de lambeaux. Alors je les chéries
et les pensent sans les prononcer tout haut
en attendant de pouvoir les faire disparaître
dans des tombeaux.
Ils chantent si fort les colombes et les corbeaux.
Et ce, d'un air tantôt vivant tantôt vieillot,
trois paroles qui me maintiennent sous le feu et
l'eau.
Douce tristesse, toi qui me connaît si bien,
vais-je un jour te laisser pour d'autres
lendemains ? Et vais-je un matin, lui avouer
qu'il représente pour moi autant de tendresse
que de chagrin ?
Jeudi 8 juin 2017
Seule, je suis seule. Le soleil s’est éteint et a
laissé place à la nuit noire. Pas la nuit étoilée
enjolivée par la lune, non, la nuit vide. La nuit
terrifiante et imprévisible. Celle dans laquelle
les monstres se cachent, et pas n’importe
lesquels, ceux de notre subconscient. Ceux qui
me demandent de me jeter sous une deux
roues, ceux qui veulent que je me brûle la peau
sur la douche, ceux qui viennent m’étouffer
sous un oreiller de peine. C’est de ceux-là dont
je parle. Ils m’aiment beaucoup ces monstres, ils
ne me quittent jamais. J’en ai un harem vous
savez. Chacun leurs tours, ils m’embrassent, ils
me touchent, me pénètrent et me volent. Ce
n’est plus mon corps mais le leurs. Ils me
caressent, me cajolent et me bercent. Je m’en
vois aveuglée. Ils m’étripent, me déchirent pour
mieux me recoudre. Et, je les laisse faire. Je n’ai
jamais vraiment tenté de riposter. Pourquoi
faire ? Il ne sont que le reflet, la conséquence de
se qui me pèse. Je le sais, j’en suis sûre, il ne
m’aime pas. Je pensais que ça me soulagerais
d’avoir sa réponse claire et précise.
Il fut vraiment tendre quand il me l’a annoncé.
J’ai gardée la tête haute jusqu’à qu’on se quitte.
Mais lorsque les filles sont venu me demander
comment ça c’était passé… J’ai craqué une fois
encore. Il était si mal à l’aise, ce n’est pas un
méchant garçon. Il ne voulait pas me faire
pleuré. Je ne sais même pas pourquoi j’ai ne
serais-ce que larmoyer, je connaissais la réponse
depuis longtemps. Cela ne faisait même pas
physiquement mal non plus. Cela coulait juste.
Comme une averse incontrôlable, un mélange
de fard à paupière et de mascara, un flot de
parole bredouillés. Un tout et un rien.
Je suis seule, seule dans cette maison froide.
Seule dans ce matelas, délaissée dans cette
chambre à la fois trop vide et trop remplie.
Seule, là à ne rien faire d’autre que me rendre
malade. Me rendre malade d’attendre,
d’attendre de ne plus être aussi seule.
Seule, je demeure seule même une fois
accompagnée. Il fut un temps où je voulais
l’être, mais je ne sais plus se que je veux. Enfin
si… Je voulais qu’on m’offre des fleurs. Des
roses, renoncules, héliotropes, des géraniums…
Je voulais des chocolats, peu importe lesquels.
Je voulais de la douceur. Je voulais des rêves et
des rires. Je voulais qu’il m’aime. Je voulais me
surprendre à rêvasser de ces enfants que je
n’avais pourtant jamais voulu. Je voulais un
cavalier pour le bal de fin d’année. Je voulais
voir le soleil briller.
Peut-être que si je lui en avais parlé plus tôt, la
pilule serait mieux passée…. Peut-être me
serais-je moins attachée ? Peut-être que Scarlett,
Viktoria et Théodore n’auraient jamais existé.
Aurais-je été plus heureuse ? Ou au contraire
aurais-je dû attendre ? Attendre qu’il soit prêt ?
Est-ce que si j’avais été plus tendre avec lui, si
j’avis répondu sans réfléchir à ses questions, si
j’avais été plus ouverte, il m’aurait aimé ?
Est-ce que si j’avais été plus belle ? Plus
proche ? Plus athlétique ? Plus mince ? Moins
pâle et blonde ? Il m’aurait un peu plus regardé ?
Vendredi 9 juin 2017
On fait comme si de rien n’était, on se sourit, se parle encore. Alors pourquoi est-ce que la douleur me mord-t-elle si fort ?
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top