Lundi 14 novembre 2016
Ce matin, je m’étais levée avec un sentiment plus que déprimant. Qu’importe la dose de
chocolat chaud présente dans ma tasse, je ne me sentais pas à ma place. Rien n’as jamais vraiment valu la peine, même pas toi. Mais
malgré tout, je te souris idiotiquement et essais
d’agir ne serais-ce qu’un peu décemment. De toute façon j’ai déjà perdu mon honneur,
pourquoi devrais-je me battre encore inutilement ? Je n’ai jamais été comme les
autres de toute façon.
Je te vois une fois de plus, là bas au fond du couloir. Et une fois encore, je me noie dans une
mer de désespoir. Je sens son eau m’envahir, remplir mon corps et mes poumons. J’ai appris
à apprécier ça. A présent, tu te tiens auprès de moi. Tentant de
me sauver de mes émois. Bien que cet océan ne cesse point de remuer au fond de moi… J’adore
ça. J’aime cet effroi, cette souffrance, ces hauts et ces bas. Elle fait partie de moi, j’en mourrais peut-être, ou pas.
Mais les frissons que tu m’administrent ne me
laissent aucunement de marbre. Continue donc te t’occuper de moi jusqu’à lassitude. Jusqu’à ce
que tu sois près à, sur ma tête, poser ton arme. Et jusqu’à qu’ont y ai gagné de macabres
habitudes. Juste mes yeux dans les tiens et les tiens dans les miens. Là où les angoisses et les
mirages ne cessent de naître et ne cesseront jamais. Ta présence serait comme une drogue que je ne saurais lâché même une fois que me serais une
fois de plus trempée dans un bain de toxicité. Même après m’y être faite étouffée, je te
suivrais à m’en essouffler.
Oui, je ne mérite pas d’être aimée.
Et alors ? Rien ni personne ne peux me réveiller
de cette illusion que j’ai moi même créée. C’est la seule chose que je ne saurais abandonné. Peut importe les larmes versées, les
marais traversés, jamais je ne pourrais t’oublier.J’en souffrais, j’en souffre et j’en souffrirais. Il
est temps pour moi de laisser les fusils tomber. Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais. Nous
sommes le jour et la nuit, notre relation est impossible, c’est vrai. Mais tant qu’il y aura de l’espoir, je continuerais un tant soit peu de
rêver. Même si tu m’as laissé, me laisse et me laisseras toujours tomber.
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