Chapitre I: Le point de non retour

Mardi 08 novembre 2016

Je me meurs, comment peut-il à ce point me conquérir ?
Les émotions me frôlent puis
m’écrasent encore et encore.
Ma tête et mon corps tentent de vomir cet excès d’émotivité,
mes sens sont aux aguets. Il me traque, me chasse et m’abats. Des bruits sourds de chutes me brisent les tympans alors que je tombe dans le plus grands des mirages, le plus cruel des
piège, soit ces mots. La parole me manque alors qu’une teinte rosé survint sur mes joues
pendant que lui utilises des dires et des gestes doux. La résonance mélodique qui ce jouait
autrefois si bien se désaccorde et s’emmêle au fil de mes propres cris d’agonie.

Est-ce trop tard pour m’enfuir ? Est-ce trop tard pour oublier ?
Serait-ce trop tard m’en sortir ou suis-je condamnée ?
Il me choie puis m’ignore.
Il m’enlace puis me repousse. M’idolâtre puis me méprise.
Je ne peux que me noyer dans un
océan d’incompréhension, que dois-je comprendre ? Dois-je le blâmer ? Je ne peux y mettre de sentiments. Si je n’ai pas de réponses bientôt, je crains que ma méconnaissance ne se
change tout doucement en folie. J’ai tellement de ressenti contradictoire et cacophonique que je me plonge dans un impitoyable désespoir.
Voici mon histoire, une simple fille sans talent spécial, s’apitoyant sans fin et ce, jusqu’à la fin de sa vie. Ainsi soit-il, ceci est pourquoi je suis née et pourquoi je mourrais tôt ou tard. C’est pourquoi je pleure, c’est pourquoi je rie. C’est pourquoi je tremble et pourquoi je reste de
marbre. Ce malheur est ma raison d’être, il est ma raison d’être. Ma dernière bouffée d’air sera
tout aussi ma première. Je n’aurais plus à apercevoir, à chaque bout de couloir, tout les
gens qui m’ont un jours lancés une pierre. J’aurais fini d’entendre les : « Ne prends pas
tout ça à cœur Charlotte », « Ce n’est rien, ne les
calculs point. ». J’ai hâte, quels émotions la mortprocure-t-elle ? Effroi ? Douceur ? Douleur ?
Émoi? Réconfort ou tranquillité ? M’emportera t-elle aussi brièvement qu’un baisé ? Ou sera telleaussi longue que l’étreinte chaleureuse que
me ferait une amie ?Pourquoi ne puis-je penser qu’à ça ? Dès que je pense à lui, je me vois
mourir. Et ces pensées ne sauront périr. Dois-je partir pour qu’il puisse sourire ?

Un soupir me quitte, celui-ci n’indique rien d’autre que le pire.

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