⚡18⚡

Le sujet est sensible et certains propos seront encore plus.
⚠️Donc je vous met un stop dès maintenant au cas où vous ne supportez pas⚠️
°°°

Les élèves de première, se trouvaient tous dans la salle de réunion, à l'écoute de leur directeur. Cette réunion avait été mise en place par lui même, pour une simple et bonne raison : le harcèlement scolaire.

Certes il avait agis tardivement, mais ces derniers jours avaient été plus mouvementés faisant résonner, et à répétition, le nom d'un certain élève dans tout le lycée. Il en devait de son état mental et physique.

En tant que chef d'établissement, le cas de cet élève était connu. Il savait ce qu'il avait vécu ainsi que la raison de son accoutrements, mais pour un élève aussi calme que lui, le voir agir de la sorte parce qu'il a manqué de vigilance et à son devoir, n'était pas normal. Il devait agir. Il devait remettre ses élèves sur le droit chemin avant qu'une perte ne soit à déclarer.

Donc les voilà.

_ Aujourd'hui, vous aurez droit à un cours spécial. Comme vous le savez tous, ces temps ci, le lycée connait des journées extrêmement mouvementées à cause d'une seule chose, assez importante en soit. Le harcèlement. Vous êtes grand, vous commencez à réfléchir pour votre avenir, vous vous construisez, donc vous connaissez l'étendu des dégâts qu'implique ce terme. Vous le savez n'est-ce pas ?

Un ‹oui› général retentit dans la salle, le faisant hocher de la tête.

_ Bien. Si vous le savez, pourquoi agir de la sorte envers vos camarades ? Cette fois-ci, personne ne répondit. Pour mieux comprendre et ainsi vous montrer ce que vous, lycéens, risquez d'engendrer à cause de vos idioties, une vidéo vous sera diffusée. Sa voix s'était faite dure, les prenant de court. Il regarda l'homme à ses côtés, et d'un hochement de tête, ce dernier appuya sur un bouton de son ordinateur.

La vidéo venait d'être diffusée.

«Bonjour, je suis Kim Junhee, de mon vrai nom, Kim Izan Junhee. Comme vous le voyez, je suis métisse. Ma mère est colombienne tandis que mon père coréen. »


Devant l'écran, ils regardèrent tous le garçon qui s'y présentait. Son teint basané et ses cheveux bouclés ainsi que son accent coréen au légère intonations espagnole, leur montrait ses origines. Certes d'après ce qu'ils apprenaient, Junhee parlait couramment sa langue paternelle mais il avait tout de même, du mal à s'exprimer sans faire de faute de prononciation.

D'un point de vu extérieur, Junhee ressemblait à ces acteurs américano-espagnol ; une belle dentition, des yeux intense et charmeurs, un magnifique sourire et des cheveux bouclés et surement doux aux touchés. A première vue, il était magnifique. Cependant, sous son sourire et sous son charme extrêmement attirant, se cachait une énième solitude et souffrance ; souffrance qui n'échappa à Jimin qui sentit les larmes brouiller sa vue.


«Junhee, je vais te poser des questions. Si tu ne veux pas y répondre, je respecterai ton choix.»


Le présentateur qui n'était autre qu'un grand professeur en psychologie, se plaça de sorte à ce qu'il ne gêne pas la visualisation, et une fois son carnet entre les mains, commença son questionnement.


«Quel âge avez-vous Junhee ?»

«Je viens d'avoir vingt-et-un ans.»


En le voyant timide, un doux rire retentit dans la vidéo faisant légèrement sourire le jeune homme et ainsi, glousser le peu de demoiselle présente dans la salle de réunion. Jimin, ne faisant attention à ce léger chahut, regarda fixement l'écran, attendant certainement la suite du questionnement du professeur.


«En te présentant, vous avez parlé de vos parents. D'après vos dire, votre maman serait colombienne. Vient-elle de là-bas ?»

«Oui.»

«Pouvez-vous nous en dire plus ? Comment vos parents se sont rencontrés ?»


Junhee réfléchit un instant avant de sourire doucereusement.


«Papa était en voyage d'affaire en Colombie. Selon lui, seul le travail l'importait mais lorsqu'il a croisé le regard de maman, toutes ses résolutions se sont envolées. »


_ Ce ne sont que des conneries. Répliqua un élève qui à la vu du regard du proviseur, se tut immédiatement.


«Maman n'était qu'une simple artiste. Elle travaillait dans une boutique qui faisait le plaisir des touristes. Et puis, le tout était authentique. C'était incroyable tout ce qu'elle pouvait faire de ses mains.»


Le professeur lui sourit alors que Junhee se sentit soudainement mal en vu de son sourire qui se fana devant certainement, être un souvenirs douloureux.


«D'après papa, à son arrivée, maman l'aurait accueilli en lui donnant un collier de pierre. Après ce jour, il n'arrêtait pas de lui rendre visite dans son magasin après ses nombreuses heures de travails.»

«Est-elle venue en Corée du Sud ?»

«Bien-sûr ! Papa a d'abord passé plus de deux ans en Colombie avant de devoir repartir. Au début, elle avait peur de quitter son pays mais après s'être encouragée, elle l'a suivi jusqu'ici.»

«Très bien...»


Ils continuèrent de discuter, le professeur lui posait des questions et Junhee répondait quand l'envie lui prenait, mais surtout si elles étaient pertinentes et non trop personnelles.

Au fur et mesure de la vidéo, même Jimin ressentait une tension y émaner. Il savait que la question titre de la vidéo allait être posée dans les secondes qui allaient suivre. Il le savait puisqu'une douleur indescriptible se fit ressentir dans sa poitrine.


«Junhee, nous allons entrer dans le vif du sujet. Je me doute que ce soit difficile pour vous mais ne vous inquiétez pas. Arrêtez-moi si je vais trop loin. D'accord ?»


Le métissé hocha de la tête en se tenant fortement le poignet droit. Sa lèvre inférieure légèrement martyrisée, il soupira lourdement et écouta la première question du professeur concernant ledit "vif du sujet".


«Comment s'est passé votre intégration ?»

«Je suis né en Corée donc mon intégration s'est pratiquement bien faite, sauf si nous partons du principe que ma mère a dû faire face à des insultes et des rabaissements de la part des personnes âgées et parents venant récupérer leurs enfants ou petits enfants à l'école.»


Sa voix s'était faite plus dure et plus venimeuse surprenant le professeur ainsi que les élèves présent dans la salle.

Mais ses dire furent un peu plus surprenantes que son état. Ils ne s'attendaient pas à ce qu'une mère soit autant mal vue de la part d'autre parents.
Des chuchotements s'élevèrent dans la salle faisant ricaner le noiraud. A leur entente, une soudaine colère envahit son corps qui fut plus forte que la peur et l'inquiétude. Mais ne voulant qu'elle déborde, il se mordit fortement la lèvre et serra les poings, continuant à regarder le jeune garçon dans l'écran.


«Mais, tout s'est arrangé grâce à mon père. Au début, tout allait bien jusqu'à ce que je passe la maternelle.»

«La primaire a été une épreuve pour vous?»

«C'est faible comme comparaison mais oui, on peut dire ça comme ça.»

«Que s'est-il passé ?»


De ses yeux noirs, Junhee regarda droit devant lui, les ancrant dans la caméra. On aurait pu croire qu'il regardait l'assemblée, les mettant étrangement mal à l'aise.


«J'ai eu des amis très rapidement et dès mon entrée en primaire. Mais plus les années passaient et ils s'éloignaient de moi parce que selon eux, je n'étais qu'un étranger et que leur parents leur interdisaient de parler aux étrangers.»


Il rit légèrement avant de baisser la tête.


«Je me disais que tout allait s'arranger, mais lorsque l'un de mes anciens amis s'est mis à me frapper parce que j'avais dis un mot en espagnol, j'ai compris que c'était trop tard. J'ai compris que j'allais vivre un enfer dans le pays de mon père. »


Un lourd silence suivit ses paroles dite avec peine.


«Je me suis fait frapper, insulter, humilier publiquement, que ce soit dans les centres commerciaux, dans les transports en commun ou dans les couloirs de l'école.»

«Est-ce qu'à votre arrivée au collège et au lycée, tout ces problèmes avaient stoppés ?»

«Vous rigolez? Les problèmes ont empirés.»

«Qu'entendez-vous par empirer ?»


Junhee soupira ce que fit Jimin. Le temps était venu, et le malaise se faisait de plus en plus intense.


«Au collège, c'était pareil que la primaire avec plus de coups qu'avant. Mais pour le lycée, c'était autre chose. Les gens grandissent, se font leur propre opinion qui contrairement à ce qu'on croit, est à l'identique de la société. Certains diront que la vision change au fur et à mesure des années et des générations mais quand on vit ce que j'ai vécu jusqu'à mes seize ans, on oublie les on dit. »


Il regarda le professeur qui ne pouvait qu'hocher de la tête.


«Au lycée, les envies, l'interdit, tout se concrétise. On commence ou on continue, ça dépend des personnes, à s'amuser. On sort avec des filles ou des garçons, essayons de se faire des amis... mais c'est n'importe quoi. J'ai attiré la curiosité des gens parce que j'étais plus foncé qu'eux, parce que mes cheveux étaient naturellement bouclés. Parce que même si je suis né en Corée, je n'ai pas l'accent coréen mais espagnol... enfin, je n'étais pas comme eux et ils me l'ont fait comprendre.»

«Qu'ont-ils fait ?»

«Ils ont commencés avec des moqueries sur mon accents. Au début ça m'amusait tout autant qu'eux surtout que je m'enfonçais à parler comme Antonio Banderas.»


Il fit ce qu'il dit faisant retentir des rire que ce soit dans la vidéo ou dans la salle de réunion. Le professeur le félicita et ils continuèrent.


«Ensuite, ils ont commencés à être plus branchés sur le physique. Ils essayaient de trouver mes défauts qui comme tout le monde, une fois au lycée, est un sujet tabou. On essaye de changer, de grandir mais le fait d'être comparé à un boudin, à être insulté de gros lard, ou boulet, n'est pas drôle et n'aide pas l'enfant à avancer dans la vie.»

«Vos parents étaient-ils au courant ?»

«Non. Je ne voulais pas les inquiéter plus que ça. Je voulais arranger les choses par moi-même.»

«Qu'avez-vous fais ?»

«Au début, rien. Enfin, je n'arrivais à rien, parce qu'après ce genre d'insultes, ils ont commencés à me frapper, me faire des remarques sur mon poids qui était dans les normes. Je ne pesais que 57kg pour 1m63. Mais d'après eux, j'étais trop gros.»


_ Bah non, c'est même la normalité. C'est plutôt pour les filles ce genre de problème. Dit un élève, obligeant l'homme encore inconnu à stopper la vidéo.

_ Il n'y a pas de normalité jeune homme. C'est vrai que selon l'IMC, le poids a un rapport avec la taille mais il y a des personnes ici qui même après calcul, n'atteindra jamais la case "corpulence normale" parce que ce n'est dans leur morphologie. Commença-t-il en le regardant. Tu peux aussi bien mesurer dans les mètres soixante-quinze à dix huit ans, mais ne peser qu'un faible soixante kilos que tu as galéré à atteindre. Pour certain c'est étrange voire même dangereux, ou pas assez, mais si la personne n'arrive pas à atteindre son poid idéal parce que pour sa morphologie c'est impossible, il ne pourra rien faire de plus à part prier pour prendre du muscles et ainsi combler l'absence de matière grasse.

L'élève acquiesça, convaincu par les paroles de l'homme, qui appuya pour redémarrer la vidéo.


«A cause d'eux, j'y ai cru ce qui m'a poussé à vouloir perdre les kilos en trop, que je n'avais pas. J'ai arrêté de me nourrir convenablement, je me suis acharné au sport mais c'était mal. Au début, je ne comprenais pas pourquoi ça l'était jusqu'à ce que je fasse un malaise et termine à l'hôpital. Moi qui ne voulais inquiéter mes parents, j'ai fait le contraure.»


Son rire emplit pour la énième fois la pièce ainsi que la vidéo avant qu'il ne reprenne.


«J'ai arrêté de me faire souffrir mais ce n'était pas au goût de tout le monde. Ils ont continués de me frapper, m'insulter. Un jour, j'ai même retrouvé mes affaires de cours dans les toilettes. J'ai essayé de tout prendre à la rigolade, ou ne pas répondre et laisser faire, mais un jour j'ai craqué...»


Il releva ses manches et laissa voir des marques qui recouvraient ses avants bras. Des petites coupures se faisaient voir mais elles étaient peu profondes et surtout, peu nombreuses. Cependant, une marque verticale et bien plus imposante que les autres ornait son avant bras droit. A sa vue, des expressions de dégoûts se firent voir et entendre alors que dans la vidéo, Junhee souriait tristement.


«Quand on veut oublier, ou moin souffrir, nous nous mutilons. Pour ma part, j'ai moi aussi détruit mon corps à l'aide de mon ciseau. J'y prenais de plus en plus goût parce que ça m'aidait à oublier les horreurs du monde mais à force, ça ne suffisait plus.»


Il touche du bout des doigts sa cicatrice sous le regard du professeur.


«Je me suis dis que la douleur ne m'aidait plus donc j'ai voulu mourir. Certaines personnes croient qu'en se mutilant horizontalement le bras, on risque de mourir. C'est vrai qu'on peut, puisque si on ne fait rien, vous êtes sûr de vivre vos derniers moments, mais d'après moi et pleins d'autre personnes, si tu veux mourir quoi de mieux que de t'ouvrir les veines de haut en bas.»

«Dans le sens de la veine ?»

«Oui. Ce jour là, j'ai changé d'outils préférant une lame de rasoir. Je me suis rendu dans le réfectoire et après m'être fait humilié pour la énième fois, je suis monté sur la table et me suis ouvert les veines devant tout le monde.»


Jimin fronça des sourcils alors que des frissons lui prirent l'échine. Une sorte de flash lui parvint alors qu'il commença à penser au pire concernant Jungkook. Il savait qu'il n'avait rien à craindre mais la peur qu'il ressentait à cet instant, était plus forte que tout. Rien que de l'imaginer, dans sa baignoire et baignant dans son sang lui donna un haut le coeur, faisant réagir Yoongi qui le regarda avec inquiétude.

_ Tu veux sortir ? Chuchota-t-il.

_ Non... C'est bon. Je vais bien.

Il voulut s'inquiéter encore plus mais les dire de Junhee l'obligea à relever la tête et à porter son attention sur lui.


«Comme ils me détestaient, je croyais qu'ils allaient me regarder mourir en me vidant de mon sang mais une fille... cette fille est venue me sauver. Elle a tout fait pour arrêter l'hémorragie et à hurler tout ce qu'elle pouvait hurler pour demander de l'aide. Je ne sais pas si après ce que j'ai voulu faire, je peux dire ce genre de chose mais.... Je lui suis éternellement reconnaissant parce que grâce à elle, je connais ce qu'est sourire et vivre dans un regard.»

«Qu'entendez-vous par vivre dans un regard ?»


Junhee se mit à sourire tandis que des rougeurs colorèrent ses joues.


«Ce que j'entends par là, c'est que lorsque la personne qui vous aime comme vous êtes vous regarde comme un être unique, comme la huitième merveille du monde, vous ne pouvez que vous sentir revivre. L'éclat qui brille dans ses yeux lorsqu'elle vous regarde est unique puisque vous savez qu'il vous ait personnellement dédié. C'est niais et peut-être sortie des séries à l'eau de rose mais... »


Il laissa sa phrase en suspend. Relevant la tête, un magnifique sourire étira ses lèvres faisant inconsciemment sourire le noiraud.


«Lorsque le premier visage que vous voyez dès votre réveil appartient à votre sauveuse, qui vous souris avec une grande sincérité, qu'elle vous saute dans les bras en pleurant de joie et en vous hurlant dessus parce que vous avez été bête, ne peut que vous réchauffer le coeur. Savez-vous ce que ma mère m'a dit une fois ?»

«Non.»

«Que quelqu'un d'autre qu'elle me regardera avec une telle intensité dans le regard, qu'à cet instant, je saurais que ce n'est pas un mirage. Que ma vie commencera grâce à ce regard.»


La vidéo s'arrêta sur ses paroles dites avec amour et sincérité. L'émerveillement qu'ils pouvaient voir dans ses iris fit sourire Jimin qui à cet instant, se rappelait de ses paroles dites à Jungkook. Il les avait toutes pensées et le fait de les entendre venant de quelqu'un d'autre, le fit sourire.

_ Voyez comment cette personne a réagis face à cette souffrance. Les cicatrices qu'il a sur ses avants bras le suivront toute sa vie. Elles lui rappelleront qu'il a souffert lors de son adolescence... Dit le directeur, son micro entre les mains. Mais à votre avis, les verra-t-il comme une malédiction ?

_ Malédiction non, mais... Il souffrira à chaque fois qui les regardera. Dit un élève.

Le directeur s'apprêta à reprendre la parole lorsque la voix de Jimin s'éleva dans la salle.

_ Il les verra comme une bénédiction, comme quelque chose de doux et de magnifique parce que grâce à elles, il connaît l'amour et le bonheur. La personne qui l'a sauvée est devenue avec le temps, sa petite amie et qui dit, peut-être qu'elle deviendra sa femme.

Ils le regardèrent bouche bée. S'attendre à de telle parole venant de lui, les surprirent. Le directeur, lui, sourit avant d'acquiescer ses dire.

_ Ses blessures sont devenues des trophées. Il a souffert mais avec le temps et de l'aide, il a réussi à avancer et à se construire un futur. Il les regarda un par un. Mais certaines personnes victimes d'harcèlement n'ont pas toutes cette chance. Elles n'ont pas toutes la possibilité de se faire aider et aimer.

_ Avez-vous perdus des membres de votre famille ? Si oui, levez vos mains. Demanda l'inconnu.

A cette question, seulement une quinzaine de mains se levèrent sur un total de plus d'une cinquantaine d'élève. Jimin, Yoongi et Seulgi levèrent eux aussi la main, faisant hocher la tête du l'homme.

_ Qu'avez-vous ressenti ?

Des mots se firent entendre dans la salle faisant à chacun d'eux, acquiescer les adultes de la salle.

Tristesse. Douleur. Vide. Inquiétude. Chagrin. Nervosité.

Tout ses mots eurent l'effet d'un électrochoc pour plusieurs d'entre eux. Des larmes silencieuses coulèrent le long de leur joues, faisant accroître l'envie de l'inconnu.

_ Avez-vous vécu un accident mortel ? Un proche ?

Cette fois-ci, seul une dizaine de main s'éleva dans la salle dont Chanyeol et Seulgi.

_ Donnez moi les types d'accident.

_ Chutes. Commença l'un d'eux.

_ Voitures.

Et ainsi de suite. Des accidents inimaginables à extrêmement mortel se firent entendre faisant accroître cette sensation qu'était la douleur chez le noiraud.

_ Est-ce qu'après avoir vécu ce genre de chose, vos amis ou de simples inconnus, vous ont harcelés ? Avez-vous eu droit à des insultes parce que vous avez une cicatrice au niveau de la jambe, parce que votre mère est décédée, ou parce que vous boitez ?

_ Non !

En entendant cette réponse générale, le directeur soupira fortement pareil pour Jimin qui sut ce qu'allait suivre.

_ Alors dites moi : pourquoi vous vous acharnez sur quelqu'un qui a vécu toutes ces atrocités ?

A sa question, des élèves se demandaient de qui pouvait-il bien parler jusqu'à ce qu'une femme ne décide de prendre le micro.

_ Vous devez certainement vous poser des questions sur l'identité de cette personne... Elle survola la salle faisant écarquiller les yeux de quelques élèves, la reconnaissant. Je me présente, Jeon HyoJin, mère de Jeon Jungkook.


















Bon, on va peut-être avoir la réponse à vos questions
😋

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