Chapitre 12 (Max)
Dans la baignoire en train de se prélasser, Mckensie nous regarde à tour de rôle en tentant de camoufler ses formes sous une tonne de mousses, stupéfaite de notre entrée fracassante.
— Ne vous dérangez surtout pas, peste-t-elle alors que l'on est plantés tous les deux devant la porte de la salle de bains comme des ahuris. Et retournez-vous que je puisse sortir ! Et fermez cette porte !
— Cette porte restera ouverte, alors dépêche-toi ! m'agacé-je.
Ni une, ni deux, on se regarde comme des imbéciles en obéissant à la demoiselle en lui tournant le dos. Cette nana est vraiment hors du commun. Elle se fait enfermée contre son gré. On la malmène depuis hier soir et elle ne se démonte pas pour en profiter et se refaire une petite beauté. Franchement, je ne sais pas comment je fais pour ne pas éclater de rire.
— Je vois que tu as utilisé ton temps à bon escient, soupire Adams avec un large sourire affiché sur sa face.
— C'était là, je m'en suis servie. Ça te pose un problème ? enchaîne-t-elle alors que l'on entend l'eau remuée par sa sortie.
L'envie de me retourner est assez tentant, juste pour l'emmerder, mais mon éducation a fait de moi un homme respectable. Même si depuis quelque temps, rien ne va plus à ce niveau. Si ma mère venait à savoir ce que j'ai fait, je serai probablement puni, enfermé dans ma chambre pour le restant de mes jours comme un gamin de dix ans.
Je suis désolé, maman !
— C'est terminé ? Parce qu'on ne va pas y passer la journée, me fâché-je avec cette pointe d'incrédibilité dans la voix.
Je n'arrive pas à garder mon sérieux et je crains qu'elle finisse par s'en rendre compte.
— Oui ben fallait pas vous ramenez aussi vite pour vouloir me faire je ne sais quoi encore ? J'en ai marre de votre petit jeu sordide ! grince-t-elle des dents.
Bon sang, je ne sais pas ce qui me retient de lui faire voir véritablement ce que peut être un jeu sordide. Et ça n'a absolument rien à voir avec ce qu'elle est en train de vivre actuellement.
— Méfie-toi des mots que tu emploies ! me retourné-je.
Suivi par Adams qui semble ne pas aimer non plus le ton qu'elle prend.
Bordel de merde ! Elle est encore plus bandante que je l'imaginais. Uniquement vêtue de cette serviette éponge entourée autour de ses seins, je bave littéralement sur sa plastique de rêve. Ses long cheveux humides, ramenés sur son épaule, des gouttes d'eau courent sur sa poitrine pour être absorbées par le tissu. Je voudrais bien être l'une d'entre elles à cet instant pour lécher sa peau comme elles le font.
— Pourquoi vous me regardez comme ça ? Dans l'état que j'étais j'en avais bien besoin. Vous allez pas me reprocher d'avoir utiliser quelques litres d'eau ? Alors pendant que vous étiez en train de vous crêper le chignon, j'en ai profité ! Qu'est-ce que je pouvais faire d'autre, enfermée ici ?
— T'as un certain culot qui me plaît bien en fait, lui répondis-je en croisant les bras contre ma poitrine en la reluquant sous toutes les coutures.
— Oui, ben ne te rince pas trop l'œil, ça pourrait te rendre aveugle ! peste-t-elle en serrant plus fort sa serviette contre sa poitrine.
Si elle imagine qu'elle cache un peu plus de peau de cette façon, c'est fichu. Mais c'est fascinant de voir qu'elle en est persuadée. C'est très distrayant.
— Aucun danger ! J'ai une très bonne vue. Surtout devant un tel spectacle. D'ailleurs, si tu pouvais laisser tomber cette serviette, ce ne serait que mieux ! la taquiné-je.
— Espèce de pervers ! rage-t-elle en nous claquant la porte au nez.
— Elle est sérieuse là ? pivoté-je vers Adams qui comme moi n'en a pas raté une miette.
— Je crois bien, sourit-il. Mais putain, cette nana est une vraie diablesse !
— Range ta queue, ça déborde de ton futal !
— Hypocrite ! La tienne est encore en train de baver...
— On fait quoi maintenant ? On peut pas la remettre dans la rue à poil !
Adams secoue les épaules en guise de réponse et comme lui, je ne sais absolument pas comment gérer cette situation pour le moins cocasse.
La porte se rouvre et toute péteuse, en serrant son étoffe autour d'elle, elle se plante devant mon ami, ce qui me donne une vue imprenable sur ses jambes galbées et la limite de son cul à peine camouflé sous la serviette. Elle n'a même pas conscience de l'état dans lequel elle est en train de nous mettre tous les deux. Décidément, elle a vraiment tout pour me plaire. J'humecte mes lèvres et détaille chaque grain de peau qu'elle m'offre gratuitement. Et ce parfum qui vient ajouter une couche n'arrange en rien ce loup affamé qui sommeil en moi.
— Est-ce que par hasard, tu n'aurais pas des habits propres pour me changer. Les miens sont vraiment dégueux !
— Je vais voir ce que je peux faire ! lui répond-il.
— Et si elle restait comme ça ? riposté-je en questionnant Adams. Au moins, ça ne te donnera pas l'occasion de t'enfuir à toutes jambes et devoir te courir après !
Elle pivote vers moi et de son index, elle tapote contre ma poitrine avec les yeux plissés et les lèvres pincées. Pendant ce temps, c'est mon ami qui se rince l'œil comme je viens de le faire.
— Je n'ai pas peur de toi, cher Max ! Tu joues les gros bras face à une femme. C'est un peu facile non ? Tu dois te sentir fort, hein ?
— Pourtant tu devrais... Et c'est pas une serviette qui m'arrêtera pour te mettre une correction. Une petite fessée te remettrait peut-être les idées en place.
— Quoi ?
Je saisis son poignet et la fusille des yeux pour qu'elle arrête de se croire plus maligne que moi. Ses joues s'empourprent et ses yeux commencent à fuir mon regard. Tant mieux...
— Au moins je serais propre avant que tu en finisses avec moi, arrache-t-elle ma poigne d'un coup sec. De toute façon qu'est-ce que j'ai à perdre d'autre ? Tu peux me le dire ? Alors si tu en rêves, grand bien te fasse !
— Rêver de quoi ?
— D'en finir avec moi ? Ou de me courir après ? replonge-t-elle ses iris dans les miens avec une certaine lueur.
Ne joue pas avec mes nerfs, bordel !
— Dans cette tenue ? Pourquoi pas ? C'est très tentant.
— Les hommes, vous êtes tous pareil ! Une paire de seins et de fesses et on peut demander n'importe quoi ! Vous êtes désespérants...
— C'est pas faux. Et si tu m'en fais voir un peu plus, je te décrocherais aussi la lune ! Allez, retourne prendre une douche froide, je crois que je t'ai assez entendu, lui attrapé-je le bras pour la refoutre dans la salle de bain.
Je déteste ce genre de remarque et il est temps qu'elle retrouve gentiment la place qu'elle occupe depuis hier. Elle commence à se sentir pousser des ailes et il faut que ça cesse.
— Susceptible ?
— Je vois clair dans ton petit jeu ! Faut pas me prendre pour un imbécile et je sais où tu veux en venir. Quand tu auras les idées en ordre, j'aurais peut-être une proposition à te faire et n'imagine pas que ce sera pour satisfaire tes envies d'allumeuse ! Ça fonctionne un certain temps, mais là, tu joues avec le feu, ma mignonne.
Je referme la porte sous le regard amusé de Adams et j'entends la folle furieuse nous donner des noms d'oiseaux en tout genre en frappant de toutes ses forces contre le battant.
— Je suis maintenant certain qu'elle nous balancera pas aux flics, murmure-t-il.
— Ne vend pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué. On ne sait rien sur elle et ce dont elle est capable pour sauver son petit cul, même si on vient d'avoir un petit aperçu. Trouve-lui ce qu'elle demande. Histoire de l'habiller un peu plus, parce que là, moi aussi j'ai besoin d'une douche froide avec ces conneries, bordel !
— J'y vais, rit-il. Mais au cas où tu la délivrais avant, attends moi. J'aimerai en profiter aussi.
— Pas moyen que j'ouvre cette putain de porte avant qu'elle soit vêtue de la tête aux pieds. Je vais au salon, j'ai besoin d'un remontant.
Je me retourne une fois encore vers la porte et soupire de frustration. Il y a une époque où rien ne m'arrêtait. Pas même ce genre de situation. Bien au contraire. Et avec Adams, il faut dire qu'on a tout essayé. Le sexe à profusion. À deux. À trois. À plus même. Et je ne parle même pas des filles qui se tripotaient pendant qu'on les matait sans avoir le droit de les toucher. D'ailleurs à refaire, plus jamais de la vie. Trop de frustration pour rien. Et les plans à trois, il en a toujours un qui est lésé. Alors, je préfère rester dans le traditionnel plan à deux. Au moins, j'en ai pour mon compte et ma partenaire aussi.
Je me verse une rasade de scotch et le bois cul sec pour faire passer la pilule. Pourtant, je ne suis pas en reste en ce qui concerne cette allumeuse à quelques mètres de moi. Adams a peut-être raison, cette Mckensie peut tenir sa langue et nous oublier, comme de notre côté on peut le faire. Mais pour l'instant, je veux voir sa réaction lorsque je lui mettrai les liasses de billets sous le nez.
Bordel de merde ! La situation m'échappe de plus en plus et j'ai les nerfs à fleur de peau. Il faut vraiment que je me ressaisisse avant de commettre l'irréparable. Et son don de me pousser à bout est un véritable enfer.
****
Hello,
Autant joindre l'utile à l'agréable et Mckensie l'a fait.
Max semble perdre patience, même si la situation l'a fortement amusé autant qu'Adams.
Rien ne va plus.
La suite demain
En attendant, soyez sage, mais pas trop...
Big Bisouxxx
Bina
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