❝Et c'est la noyade.❞

Adrien ne se sent pas à sa place. Il est oppressé par la foule. Il devient allergique au bonheur et agoraphobe.

Adrien était enfermé dans une petite bulle de gaïté. Il ressemblait à un petit enfant innocent quand il était vraiment perdu dans cette bulle, autant que dans ses souvenirs.
Adrien aimaerait ravoir cette innocence de ces temps-perdus de l'enfance. Cela le protégerait sûrement plus que sa simple petite bulle.

Adrien était qu'un tas de chair et d'os à présent, qui déambulait dans les rues comme un automate.
Il continuait sa vie habituelle, comme quand Emma était encore là, sauf que le coeur n'y était plus.

Déjà l'école ne le titillait pas énormément, que le seul cour qui l'emballait était celui de philosophie qu'il n'avait pas encore puisqu'il n'est pas encore dernière année. Avant, il séchait, chaque semaine, les mêmes heures pour aller assisté au cour de philosophie. Maintenant, même la philosophie avait perdue toutes ces étincelles. Même la philosophie ne l'intéressait plus.
Maintenant, Adrien sèche tous les cours ou presque. Et ce n'est même pas pour essayer d'assister à celui de philosophie.
Adrien n'en avait que faire des cours, tout ce qui comptait pour lui était sa Juliette qui s'appelait en réalité Emma.

Adrien était dans le passé, presque constamment avec une étincelle nostalgique dans le regard. Adrien en revenait à être coincé dans le passé. Il ne vit même plus dans le présent.

Tandis que son esprit est à la morgue, son corps est dans le passé et son esprit à la décharge municipale.

Adrien se noyait, dans son propre cercle vicieux.