Tu m'avais dit que tout se passerai bien,
Que tu me reviendrais,
Alors je t'ai attendue.

J'ai attendu.
J'ai attendu.
J'ai attendu.
Et alors j'ai essayé de revenir vers toi,
Mais tu m'as dit ne pas avoir le temps...

Alors j'ai attendu de nouveau.
J'ai attendu encore,
Pour mieux t'avoir ensuite.

Mais j'ai attendu bien trop longtemps,
Et pour moi il était temps de me rendre à l'évidence...

L'évidence était là.
Elle l'est toujours.

Solitude,
Quand tu nous tiens...

J'ai attendu que tu reviennes,
En vain.

L'évidence était toujours là,
Mais je ne voulais pas la voir.

J'ai essayé de me rassurer,
En te donnant plus de temps,
Toujours plus,
Encore plus...

Mais j'ai attendu encore.

L'attente devenait insupportable.
Toujours attendre.

J'ai presque fini par oublier ce que j'attendais,
Pourtant j'attendais.

Je me levais le matin en me demandant si tu allais être là.

Mais seul le silence me répondait.

Alors j'ai décidé d'arrêter d'attendre.
À quoi cela servait-il?
De toutes manières,
Tu n'étais pas là.

Et je t'écris ces quelques lignes,
Rêvant à ton retour,
Patientant encore,
Même si je sais que cela ne me fais que du mal.

Je t'écris cela,
En pensant à toi,
Et en t'adressant mes mots les plus sincères.

Je t'écris ceci,
En me demandant comment tu vas,
Et en te souhaitant du bonheur.

Saches que je voulais juste te dire,
Que je t'aime.