Je rentre en souriant devant mon téléphone, voyant que les gars m'avaient follow sur Instagram. J'irai voir leurs profils après. 

- Bah alors ? On t'a attendu mais t'a raté le dîner. Me dit mon père. 

- Désolée, je t'ai envoyé un message tu l'as pas vu ? 

Il regarde son téléphone. 

- Ah oui. Mais qu'est-ce que t'a fait toute la journée ? 

Je souris. 

- Tu te souviens de Calum ? Je l'ai revu ! Michael aussi ! 

Il sourit aussi. 

- C'est vrai ? 

J'hoche la tête. 

- Et j'ai aussi rencontré leurs amis, on a beaucoup rigolé. Je dois les revoir demain. 

- Je suis content pour toi. Il me prend dans ses bras et m'membrasse le crâne. 

Je monte dans ma chambre et je prends une rapide douche avant d'aller dans mon lit et de Stalker les Insta des garçons. Je rigole en voyant quelques photos compromettantes. Puis on tape à ma porte et je relève la tête vers Liam. 

- Salut. Je lance. 

- Saut. Est-ce que ça te dérangerait si je m'incruste le temps que Sam prenne sa douche? Parce qu'il met une plombe celui là.

Je pouffe de rire. 

- Non entre. 

Il s'installe sur ma chaise de bureau. 

- Alors, quoi de neuf ? Je demande mettant mon téléphone de côté. 

- Ça fait 4 mois que je sors avec ma copine. Pile aujourd'hui. 

- Félicitations ! 

- Merci. Et toi alors ? T'es célibataire ? 

- C'est tout frais mais oui. 

- Ah bon ? Qu'est-ce qu'il s'est passé si c'est pas indiscret ? 

Je prends une grande inspiration, un frisson me parcourant l'échine. Mentir. 

- Disons qu'on ne s'entendait plus. Puis comme j'ai déménagé. 

- Oui je comprends. J'aime pas les relations à distance non plus. 

J'hoche la tête. 

- Elle s'appelle comment ? 

- Asha. Il sourit. 

- C'est joli comme nom. 

La porte de la salle de bain s'ouvre sur Sam. 

- Ah bah t'es là. Tu viens ? 

Liam se lève et me fait un petit signe avant de fermer la porte. Je reprends mon téléphone et découvre un nouveau message. 

✉ De : Bridget

Avery, s'il te plaît, réponds moi. 

Je soupire, ne sachant pas quoi faire. Est-ce que je peux vraiment lui parler sans rancœur ? Parce que je sais que je ne pourrais pas l'a pardonner. 

✉ De : Avery

Bien, après demain, 14h. Au café San bernando. 

Je soupire une nouvelle fois avant d'éteindre ma lampe et de fermer les yeux. Mes pensées se bousculaient dans mon esprit. En repensant à tout ce qu'elle avait fait. 

« Je suis assise sur ce tabouret, le monsieur derrière le bar m'y avait installée. 

- Quand est-ce qu'elle revient ma maman ? Je demande alors qu'il me donne une grenadine.

- Je sais pas Avery. Tu as quel âge au fait ? 

- 8 ans. 

Je savais que maman avait tendance à disparaître avec d'autres monsieurs, et qu'elle sentait mauvais parfois mais elle revenait toujours me chercher d'habitude.

- Tu connais le numéro de téléphone de ton papa ? Il me demande en me lançant un petit sourire. 

- Par cœur ! 

Je lui dit et il téléphone. 

- Bonsoir monsieur. Je suis le gérant du Irish bar près de la zone. C'est pour vous dire que Bridget est venue et à déposée Avery mais qu'elle n'est pas venue la rechercher... Non elle va bien, elle est au bar avec moi. Elle est très sage. D'accord. 

Il raccroche. 

- Il va venir te chercher. 

J'hoche la tête et lui raconte ce que je faisais à l'école la plupart du temps. Et c'est vrai qu'en parlant, le temps passait plus vite. Puis mon papa est arrivé. 

- Avery, ça va ma puce ? 

J'hoche la tête. 

- Je suis fatiguée. 

- On va rentrer. Il se tourne vers le monsieur en lui donnant un billet. Merci de m'avoir appelé.

On est rentrés à la maison et il m'a préparé à manger. Puis j'ai été me coucher et maman est rentrée. Ils n'ont pas arrêté de se disputer et je me suis mise à pleurer. Je n'aimais pas quand ils se criaient dessus. Je suis descendue avec mon doudou, les joues baignantes de mes larmes et ils se sont retournés vers moi après avoir entendu mes sanglots. 

- Oh Avery viens par là... Ma mère tente de se lever mais elle retombe aussitôt assise dans le canapé. Viens ma grande.

Je la regarde hésitante et finalement je me tourne vers mon père et court vers lui qui me prend à bras. »

Je finis par m'endormir en regardant le ciel par la fenêtre.