OC "ATLA"
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Nom : Koru

Prénom : Astra

Âge : Née en 71 APG, Astra est âgée de 28 ans au début du dessin animé

Physique : Mikasa Ackerman

Caractère : Astra est une jeune femme loyale. Elle ne revient sur ses engagements qu'en cas de situation inopinée et réellement critique, auquel cas elle fera toujours de son mieux ensuite pour honorer sa parole. Si ce n'est pas possible, elle s'emploiera évidemment à compenser son "manquement" en étant présente pour un autre événement important ou par le biais d'un service ou l'autre.

Déterminée et persévérante, la jeune femme se battra bec et ongles pour atteindre ses objectifs et fait toujours son maximum pour demeurer motivée et positive malgré l'adversité.

Ingénieuse et rusée, elle a dans sa manche à bon nombre de techniques et autres stratagèmes allant de la « régulière » catégorie de la résolution de problèmes à celle, un peu plus ambiguë, consistant à parvenir à ses fins. Au nombre de ces desseins plus ou moins positivement orientés, on retrouve la volonté de se venger de ceux qui ont causé du tort à ses proches ou elle-même. Bien qu'elle sache que ce n'est pas un but sain à poursuivre, Astra ne peut que très difficilement se résoudre à laisser un préjudice impuni.

De façon assez paradoxale au vu de cette facette de sa personnalité, la jeune femme est aussi quelqu'un qui cherche à orienter ses émotions (parfois même sa vie entière) vers une nouvelle stabilité via un chemin de rédemption personnelle. Cet aspect révèle en réalité, de façon flagrante pour la personne qui en est témoin, le duel intérieur auquel est en proie Astra, avec cette question et préoccupation persistante de savoir si elle est une bonne personne.

Aimante, la sœur cadette d'Ursa fait de son mieux pour être digne de l'affection de ses proches et pour leur démontrer la sienne autant que possible.

Histoire : Astra est la sœur cadette de la mère de Zuko. Ayant toujours entretenu avec Ursa une relation fusionnelle, elle fut sous le choc face à l'impératif du mariage de son aînée avec Ozai. Suivant le souhait de sa sœur et de ses parents, elle réprima toutefois larmes et cris et afficha son faux sourire le plus convaincant quand Ursa accepta d'épouser le prince de la Nation du Feu.

La jeune fille respecta, pendant quelques mois et à grand-peine, l'interdiction de voir sa sœur. Apprenant la naissance de son jeune neveu, Astra décida cependant rapidement d'envoyer valser le respect des contraintes imposées par le palais. Elle qui se sentait depuis le départ sur le point de transgresser ces règles stupides, cet événement l'avait décidée pour de bon. Avec une méthode qui faisait de cette fille de 12 ans une héritière d'ores et déjà digne de ce nom de l'avatar Roku, Astra se faufila dans la demeure royale. Ce fut ainsi, après avoir réussi à convaincre sa sœur que tout se passerait bien, que la jeune adolescente se mit à rendre visite régulièrement à Ursa. Astra permis ainsi également une communication via personne interposée entre ses parents et sa sœur. La cadette put aussi remplir auprès de Zuko son rôle de tante de façon presque normale. Elle se montra cependant toujours plus prudente avec Azula et finit même par éviter sa nièce, dont l'attitude mesquine et insidieuse avait le don de la mettre mal à l'aise.

Un jour, alors qu'Astra rendait visite à sa sœur depuis 6 ans sans être découverte, elle fut surprise par un jeune homme d'environ son âge. Elle était prête à mentir pour expliquer sa présence et même à se battre mais le garçon l'entraîna à l'écart, lui permettant d'éviter une patrouille de soldats. Ensuite, il commença par lui dire en fronçant les sourcils qu'elle n'était pas censée être là et que son intrusion aurait pu lui valoir un bon bout de temps en cellule. Alors que celle à qui il parlait s'apprêtait à répliquer, son expression s'adoucit et il ajouta avec un léger sourire :

- ... même si je comprends que tu veuilles voir ta sœur. Comment vont Ursa, Zuko et ce petit démon d'Azula ?

Tandis qu'Astra ouvrait des yeux ronds, un éclair amusé passa dans les yeux de ce mystérieux garçon. Tendant la main, il chuchota après avoir vérifié que les alentours étaient calmes :

- Lu Ten, fils du prince héritier Iroh.

Suite à cette rencontre fortuite, Astra préféra se faire plus discrète que d'accoutumée. Lu Ten l'avait certes sauvée une fois mais rien ne pouvait garantir que sa sollicitude serait de mise dans le cas d'une seconde rencontre. La jeune fille, qui passait généralement voir sa sœur chaque semaine, décida de décaler de quelques jours sa visite. Elle espérait ainsi brouiller les pistes avant d'instaurer un nouvel horaire. En y réfléchissant, elle se réprimanda : elle qui avait pris cette précaution pendant longtemps pour ne pas être découverte, elle s'était récemment relâchée, venant depuis 2 mois à des heures presque identiques et choisissant le même jour. Ce devait être pour cette raison qu'elle avait frôlé la catastrophe. Astra résolut donc fermement de reprendre ses bonnes habitudes dans l'intérêt de tous les membres de sa famille, elle y compris.

Si la sœur cadette d'Ursa avait décidé de ne pas se fier aussi facilement au fils du Dragon de l'Ouest, le jeune homme comptait manifestement lui montrer qu'elle avait tort. Ce mardi-là, voyant qu'il était plus de 3h de l'après-midi et qu'Astra (qui arrivait généralement vers 13h30) n'était toujours pas venue, Lu Ten s'offrit une petite sortie en ville. Il repéra Astra qui quittait le marché par un chemin s'éloignant en direction du quartier résidentiel. Pressant le pas, il arriva bientôt à sa hauteur et remarqua calmement :

- Vous avez deux jours et plusieurs heures de retard. Ursa a été étonnée ne pas vous voir, tout comme moi.

La jeune fille, surprise d'être ainsi abordée, avait senti l'adrénaline fuser dans ses veines. Ce n'étaient que les constatations de l'identité de son interlocuteur et sa démarche manifestement pacifique qui l'avait empêchée d'envoyer une flamme en direction de cette voix surgie de nulle part. Elle se stoppa et pivota vers le fils d'Iroh, qui l'imita.

- Comment savez-vous quand j'ai l'habitude de passer pour saluer mon neveu et ma sœur ? demanda Astra, d'une voix basse et tâchant de choisir des mots suffisamment neutres pour ne pas éveiller de soupçons si un passant ou l'autre venait à laisser traîner une oreille indiscrète. La présence d'un membre de la famille royale était déjà certainement tout ce qu'il y avait de surprenant et de suspect sans rien y ajouter.

- C'était la première fois que nous nous voyions quand vous m'avez surprise à ma dernière visite. Quant à ma sœur, elle ne vous aurait pas confié ces informations de façon aussi précise, même en vous faisant confiance, ajouta la cadette d'Ursa.

Face à ces dires, Lu Ten se contenta de sourire comme s'il trouvait la situation drôle. En voyant cette réaction, Astra s'enquit avec amusement :

- M'auriez vous espionnée ?

- Seulement depuis peu, répondit Lu Ten tandis que tous deux se remettaient à marcher d'un accord tacite, s'éloignant encore davantage de la foule. Je n'avais aucune raison de vous déranger ou d'intervenir jusqu'à ce que j'aperçoive ces soldats.

« Que cela soit bien clair, précisa t-il sans se départir de son sourire, je ne vous suivais pas à travers le palais. J'admirais juste vos tactiques d'agent secret quand vous passiez près de mon point d'observation.

Spontanément, Astra se mit à rire et asséna une petite tape sur le bras de Lu Ten avant de marquer un temps d'arrêt, un peu mal à l'aise de cet élan. Le jeune homme ne parut toutefois pas se formaliser et commença lui aussi à rire de bon cœur.

- Vous pouvez remercier Zuko, remarqua-t-il après qu'il fut parvenu à calmer quelque peu ses gloussements. La première fois que je vous ai aperçue, ne sachant pas qui vous étiez, j'ai craint que vous ne soyez une menace. Je m'apprêtais à appeler les gardes quand une petite main m'a retenu par la manche. Zuko m'a regardé d'un air affolé et m'a chuchoté que je ne devais pas faire ça. « C'est ma tante Astra, a-t-il dit. Elle ne fera de mal à personne. S'il te plaît, laisse-la tranquille. »

- Petit bout de chou... s'attendrit la jeune fille. Voilà donc comment vous saviez déjà qui j'étais.

- En vous voyant de plus près, j'aurais certainement pu faire le rapprochement. Vous avez tout de même un air de famille et en tant qu'excellent physionomiste...

- Ne vous flattez pas trop, Lu Ten, s'amusa Astra.

L'intéressé gratifia son interlocutrice d'un nouveau sourire avant de prendre une expression plus sérieuse pour dire :

- Il est évident que vous étiez soucieuse de modifier le timing de vos visites pour n'attirer d'ennuis à personne. Au lieu d'une modification de ce stratagème, permettez que je vous en propose un autre.

- Que voulez-vous dire ?

- Poursuivez vos visites au palais... en tant que mon invitée.

Astra resta un instant silencieuse, surprise par cette offre, avant de répondre :

- C'est tout à votre honneur. Je vous remercie de ce que vous voulez vous engager à faire, vraiment, mais le Seigneur du Feu ne sera-t-il pas suspicieux quand il apprendra mon identité ?

- Rien ne me force à vous présenter formellement. Quand bien même il viendrait à avoir vent de qui vous êtes, n'ai-je pas le droit de convier une amie ?

Ainsi donc, Astra accepta la proposition de Lu Ten et n'eut plus à se faufiler en douce dans le palais. Elle continua à côtoyer sa sœur et son neveu, bien que prenant toujours ses précautions quant à l'éventuelle présence d'Azula, Ozai ou d'une autre personne qui aurait pu vouloir s'opposer à ces interactions.

Astra sympathisa également davantage avec Lu Ten. Tant et si bien d'ailleurs que ce dernier finit par la demander en mariage... la veille de son départ pour Ba Sing Se. Les deux fiancés entamèrent alors une correspondance qui, un jour, prix brutalement fin. La rumeur enflait déjà depuis des jours quand Iroh arriva enfin au palais mais ce ne fut qu'au moment où la jeune femme vit s'avancer vers elle ce grand général, brisé et les yeux remplis de larmes, qu'elle se résolut à accepter que ces on-dit étaient en vérité des faits.

Pendant qu'Ozai complotait pour ravir à son frère le droit de succéder au Seigneur du Feu, Iroh avait lui bien d'autres préoccupations. Il avait un effet décidé d'organiser une cérémonie d'hommage pour son fils et s'enquit avec douceur de savoir si sa belle-fille l'aiderait pour les préparatifs. Astra inclina solennellement la tête en signe de confirmation.

Soucieuse de ne pas accabler encore plus son beau-père, la jeune femme avait fourni un effort titanesque pour ne pas pleurer tandis qu'elle esquissait ce geste. Toutefois, juste au moment où elle s'inquiétait de paraître insensible, elle se rendit compte que ce n'était manifestement pas le cas aux yeux d'Iroh : ce dernier l'étudia avec un regard empreint de compréhension et, posant la main sur son épaule, lui demanda si elle voulait discuter des premiers détails autour d'une tasse de thé.

Le destin n'était décidément pas du côté d'Astra en cette période quand la cadette d'Ursa dut encaisser l'exil de sa sœur peu de temps après la perte de Lu Ten. En vérité, la mémoire du jeune homme n'avait même pas encore pleinement été célébrée quand la mère de Zuko quitta le palais. Iroh, en concertation avec Astra, avait effectivement prévu que les hommages à Lu Ten s'étendent sur 3 jours et Ursa se vit signifier sa disgrâce dans l'après-midi du premier.

Les dits-hommages étaient restés d'actualité puisque, malgré l'ajout d'un bon nombre de considérations et de réflexions suite à la disparition d'Azulon - qui emmena dans son sillage l'accession au trône d'Ozai -, les arrangements précédents avaient été maintenus. Ce fut au terme de la dernière journée de cérémonie, tandis qu'Astra se demandait ce qu'elle choisirait de faire ensuite, que ce qui était déjà une période tourmentée versa pour de bon dans le chaos.

La belle fille d'Iroh, qui était jusque là restée une « invitée sporadique » du palais tant qu'elle n'avait pas épousé Lu Ten, logeait dans la demeure royale le temps des hommages. Le Dragon de l'Ouest avait souhaité qu'il en soit ainsi et Astra ne voyait aucune raison de lui refuser ce souhait. Alors qu'elle s'apprêtait à aller se coucher pour sa dernière nuit en ces lieux avant de rentrer chez elle, deux soldats entrèrent dans sa chambre.

- Le Seigneur du Feu Ozai requiert votre présence, madame, déclara l'un d'eux en inclinant respectueusement la tête.

Astra les suivit donc en se retenant de grimacer, les tripes tordues par un désagréable pressentiment. L'avenir lui montra qu'elle avait raison de se méfier. Il s'avérait en effet qu'Ozai avait estimé qu'une figure féminine à ses côtés demeurait utile à sa fonction et qu'à défaut de la sœur aînée, la cadette ferait l'affaire. Il annonca donc à la jeune femme, avec un applomb affolant, qu'ils deviendraient dès le lendemain un couple marié. Quand Astra refusa catégoriquement, Ozai éclata de rire et répliqua qu'elle n'avait pas le choix.

Des gardes - ceux qui l'avaient amenée là, ceux qui étaient déjà présents ainsi que des renforts sortis de nulle part - se mirent à l'encercler lorsqu'elle voulut faire un pas vers la sortie. Bientôt, ils bondissaient dans sa direction pour l'immobiliser. Astra, combattante valable et maître du feu remarquable, fit de son mieux pour les repousser mais le nombre la submergea quelques instants plus tard. Elle entendit Ozai qui criait un ordre, puis une brûlure atroce sur le côté gauche de son cou la terrassa et elle s'effondra, évanouie, au sol de la salle du trône.

La tante maternelle de Zuko se réveilla quelques heures plus tard au son de la voix d'Iroh pour découvrir qu'elle avait été placée en cellule. La nuit n'avait apparemment pas encore touché à son terme. Autre chose demeurait inchangé : le nouveau Seigneur du Feu ne comptait manifestement pas lui laisser le moindre choix, appuyant son propos d'un séjour prénuptial en prison... et de l'idéogramme du Feu apposé sur le cou de celle qu'il avait choisi comme deuxième épouse. Quand Iroh lui tendit un morceau de miroir et l'éclaira d'une petite flamme pour qu'elle puisse d'elle-même constater la présence du symbole, Astra sentit monter en elle une colère noire. Le beau-père de la jeune fille, visage fermé crispé par la tristesse, faisait manifestement de son mieux pour ne pas laisser paraître sa propre rage, laquelle aurait probablement achevé de les consumer tous les deux.

Face au désir de vengeance qu'exprima la sœur cadette d'Ursa, le père de Lu Ten secoua la tête. Après avoir verbalisé ce sentiment, il lui saisit les mains à travers les barreaux avant de lui expliquer qu'il allait l'aider à s'échapper d'ici quelques secondes. Il exposa aussi rapidement comment il pourrait lui venir en aide, même indirectement, une fois qu'elle serait sortie de cet endroit.

Astra hocha la tête douloureusement, aussi bien de sa blessure physique que de celle morale, qu'elle sentait s'ouvrir dans son cœur et son esprit en un flot de lave brûlante. Une fois hors de sa geôle, elle voulut solliciter un service de la part de son beau-père mais comme souvent, Iroh comprit et la devança en disant :

- Depuis le départ d'Ursa, je veille sur Zuko pour deux personnes. Je te fais la promesse, sincère et immuable, que tant que tu seras absente, je le ferai pour trois.

Les deux personnes se regardèrent avec émotion, Astra serra Iroh dans ses bras et il l'étreignit en retour, lui murmurant encore quelques mots. Après cet échange, Astra quitta le palais en trombe, faisant usage de ses bonnes vieilles « tactiques d'agent secret » comme s'était plu à les nommer Lu Ten.

La jeune femme prépara pendant des années son retour et la façon de faire payer Ozai. Elle s'inquiétait durant tout ce temps de ce que devenait Zuko, quotidiennement en contact avec quelqu'un d'aussi néfaste que l'actuel Seigneur du Feu. La tante du prince héritier se rassurait toutefois de savoir un être aussi bienveillant qu'Iroh auprès de ce jeune prince. Astra espérait de tout cœur que ces heures de réflexion, voyages, planification et recherche d'alliés ne la verraient pas revenir dans une Nation du Feu où son cher neveu aurait mal choisi quelle figure paternelle suivre. Elle avait laissé derrière elle un petit garçon empreint d'une bonté qui ne demandait qu'un peu de soutien. Même si elle se refusait à l'admettre trop clairement, elle avait peur de ne jamais pouvoir encaisser le terrible choc que lui causerait un Zuko adolescent ayant choisit de suivre la voie de Sozin.

Au milieu de ses préparatifs mi-revanchards, mi-héroïques et entre deux collectes d'indices sur sa sœur, Astra tenta également à plusieurs reprises de faire disparaître la brûlure qui lui avait été infligée sur le cou, sans succès. Aucune technique testée jusque-là n'ayant porté ses fruits, la jeune femme décida d'entreprendre une sorte de voyage rédempteur en direction du pôle Nord. Les propriétés curatives de son eau sont probablement pour Astra le seul moyen de se débarrasser de sa blessure pour retrouver un peu de paix. Il est bien sûr hautement probable que son périple l'amène à entrer en contact avec l'Avatar et ses amis, ainsi qu'à revoir Iroh et Zuko plus tôt que ce qu'avaient pu l'anticiper ses plans et autres calculs appliqués.

Crush : Pas de crush ou votre OC si vous le souhaitez ou Lu Ten si vous adhérez au plot twist suivant.

-> Tandis que son père pleurait sa perte, Lu Ten se réveilla péniblement. Quand il porta la main à sa tête, ses doigts revinrent ensanglantés face à ses yeux plissés par la douleur. Il se trouvait en souterrain, dans une pièce - si tant est que l'on puisse ainsi qualifier cet espace - seulement vaguement éclairée par une lumière glauque. Alors qu'il commençait à appréhender ce qui l'entourait, à savoir une paillasse au sol, un seau d'eau et des parois rocheuses parsemées de quelques cristaux verdâtres, une ouverture en forme de porte apparut à une poignée de mètres de lui et un homme à l'allure sévère et malveillante entra, flanqué de deux gardes qui fermèrent l'entrée derrière eux grâce à leur maîtrise de la terre.

- Prince Lu Ten ! s'écria le meneur, feignant de s'adresser à un vieil ami, même si le flagrant caractère factice de sa bonne humeur entachait son jeu d'acteur.

L'homme s'avança lentement, les mains dans le dos. Lorsque son interlocuteur lui demanda où il se trouvait et quelle était la finalité de son emprisonnement, la première interrogation se vit éludée tandis que la seconde recevait la réponse suivante :

- Voyons, voyons... Inutile d'employer un terme aussi sinistre et catégorique, cher ami.

Celui qui parlait sourit au fils d'Iroh en dévoilant ses dents dans un mouvement pour le moins carnassier. L'auteure de ce scénario ajouterait même que si Sher Khan avait adressé à Mowgli son sourire le plus avenant, l'effet aurait sans doute été semblable. Toujours est-il que Monsieur Sher Khan, malgré son manque terrible de sympathie, n'en décidait pas pour la cause de parler le moins possible. Il avait en effet de quoi compléter sa réponse, ajoutant que la détention de Lu Ten n'était en réalité « qu'une proposition courtoise de séjour, vraiment ».

- Tout ce que vous avez à faire pour accomplir les formalités de départ de cette charmante chambre, c'est nous communiquer l'ensemble des informations secrètes donc vous avez connaissance au sujet de la Nation du Feu, déclara l'homme.

Lorsque Lu Ten se contenta de l'observer sans mot dire, le visage fermé, son geôlier lui adressa un froid sourire et déclara :

- Soit. Je serai donc le méchant de votre histoire tant que vous obstinerez à vous taire. Je suis Long Feng et je vous souhaite la bienvenue à la base périphérique du Dai Li.

Dans ce cas de figure, Lu Ten s'échapperait à un certain moment de la ligne temporelle du RP pour faire son retour après des années où tous le croyaient une victime de plus au sein du bilan humain de Ba Sing Se.

Autres : * Astra porte au poignet droit un fin bracelet en argent tandis que le gauche, tatoué sur tout son pourtour, laisse voir un dragon majestueux qui n'est pas sans rappeler celui qui accompagnait l'Avatar Roku.

* Si la jeune femme était déjà plus que mal à l'aise à la pensée des actions menées par sa Nation, le départ d'Astra l'a confrontée à bien plus de réalité que cela n'avait pu être le cas auparavant. Au début du RP, rongée par la culpabilité et horrifiée de l'utilisation faite du Don du Feu, elle n'utilise presque plus jamais ses propres aptitudes. Elle souhaiterait désespérément être une citoyenne de la Nation de la Terre et peut-être maîtriser cet élément qui la fascine tellement. En voyage, perpétuellement vêtue comme si cela était le cas, elle dissimule aux gens qu'elle croise tout ce qui pourrait la trahir et prétend être originaire d'Oma Shu.