"Don't look for someone who will solve all of your problems. Look for someone who will never let you face them alone."

– Unknown

Louis passe devant la chambre de Jake et y voit Harry, assis sur une petite chaise en train de lui lire un livre. Jake a les yeux fermés et Louis sait qu'il dort, mais Harry aime toujours finir les histoires, même s'ils s'endorment en plein milieu. Il dit que c'est parce qu'il ne veut pas les réveiller s'il s'arrête, mais Louis pense qu'il aime juste savoir ce qu'il se passe à la fin de l'histoire.

Lorsqu'il a terminé, il se lève et embrasse le front de son fils, éteint les lumière et quitte la chambre. Il fait presque une crise cardiaque en voyant Louis.

"Putain, ça fait combien de temps que t'es là ?" Chuchote-t-il.

"Pas longtemps, désolé de t'avoir fait peur. Je savais pas que t'étais là," dit Louis.

"Désolé, Jake voulait une histoire."

"T'excuse pas, c'était dans les règles," Louis hausse les épaules.

"Oui, je sais, mais... j'avais oublié à quel point ils me manquaient, à quel point je leur manquais," dit Harry en secouant un peu la tête.

"C'est incroyable à quel point tu nous manques quand t'es pas là," chuchote tristement Louis.

"Bon sang, je peux pas m'excuser assez, mais je vais vous montrer à quel point j'ai envie d'être ici. C'est ici que je dois être et je resterai ici," promet Harry.

"Les actions parlent plus que les mots," dit doucement Louis. "T'as encore neuf mois et... on s'en sort bien pour l'instant, je pense."

"Ah oui ? On s'en sort bien ?" Demande Harry.

"Oui. Mieux que je pensais."

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"To love and be loved is to feel the sun from both sides" 

– David Viscott

"Joyeux anniversaire," murmure Harry en embrassant Louis derrière son oreille. Ils sont en juin, et ils sont dans une relation stable. Louis se tourne dans le lit pour faire face à son mari en baillant.

"Joyeux anniversaire."

"Dix-sept ans de mariage. C'est incroyable," dit Harry en passant sa main dans les cheveux de Louis.

"Oui, je sais. Tu penses qu'on peut encore durer dix-sept ans ?"

"On va durer jusqu'à notre mort," promet Harry. Louis n'a pas envie de penser à la mort de Harry; il ne peut pas, donc au lieu de ça il l'embrasse pour la première fois de l'année. Harry lui rend son baiser, le tenant proche de lui. Louis mordille sa lèvre inférieure et tire sur ses boucles, passant une jambe par-dessus la taille de Harry. Ça ne dure pas longtemps, mais c'est lent et doux.

"Ah donc c'est quelque chose qu'on peut faire maintenant ?" Sourit Harry en se mordant l'intérieur de la joue.

"Je sais pas, peut-être. C'est notre anniversaire; je pensais qu'on devrait faire quelque chose. On verra ce qui se passe," murmure Louis.

"Je peux vivre avec ça," acquiesce Harry. "J'ai un cadeau pour toi."

Il se lève et va jusqu'au dressing et récupère une boîte sous ses boxers puis vient se rasseoir sur le lit. Il tend la boîte à Louis et une autre carte. Louis ouvre la carte, une nouvelle carte niaise qui dit 'même quand je t'aime pas, je t'aime' ce qui leur va parfaitement. Il ouvre la boîte et découvre un collier qui ressemble presque à celui d'un chien. Il y a sa date de naissance, celle de Harry et celles de tous leurs enfants avec leurs noms gravés à côté.

"Harry, c'est magnifique," dit doucement Louis. "Oh, j'adore."

"J'espérais que ça te plaise," murmure Harry. "Fais voir, laisse-moi te le mettre pour voir ce que ça donne."

Il le sort de la boîte et le passe autour du cou de Louis puis le regarde retomber sur ses clavicules. "Ça rend super bien."

"Oui j'en suis sûr," chuchote Louis.

"Et j'ai un autre cadeau," dit Harry en retirant son t-shirt avant de se mettre dos à lui. Louis se redresse et voit un soleil tatoué sur son épaule avec leur date de mariage en dessous, accompagné de cinq étoiles autour avec le prénom des enfants au dessus de chacune d'elle.

"Oh, Harry, il est magnifique. Je l'adore," chuchote Louis en faisant parcourir ses doigts sur l'encre. "Il est incroyable."

"Je trouvais que c'était sympa de, tu sais... que ça montre l'union de la famille," explique-t-il en regardant Louis par-dessus son épaule.

"Oui, c'est magnifique," répète-t-il en embrassant le soleil. "Joyeux anniversaire."

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"The important thing is not to stop questioning. Curiosity has it's own reasons for existing" 

– Albert Einstein

"Tu te rappelles quand t'étais complètement obsédé par les seins ? J'étais persuadé que t'allais te faire poser des implants ou un truc du genre," dit Harry un soir, riant dans le cou de Louis.

"J'étais curieux, c'est tout," ricane-t-il. "Tu te rappelles du plan à trois avec Perrie juste pour voir ce que ça donnerait ?"

"J'avais presque oublié, tiens," dit Harry. "C'était une nuit assez étrange."

"Mais elle avait des beaux seins. Ils étaient doux," Louis hausse les épaules.

"T'es marteau," rigole-t-il.

"J'avoue que la partie vagin m'a un peu effrayée, mais les seins sont sympas," rit Louis. "C'est doux et mou."

"Le plan à trois avec Liam était mieux," avoue Harry.

"Oh, c'était bien. Bon sang c'était il y a super longtemps. Tu penses qu'on referait quelque chose comme ça ?" Demande Louis en jouant avec les boucles de son mari.

"Je sais pas. Je ferais tout ce que tu veux pour être franc. Tant que t'es heureux," avoue Harry.

"Merci," Il rougit faiblement. "C'est bon à savoir."

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"Papa ? Est-ce que ça va mieux avec papa ?" Demande Lucas à Louis sur le chemin de l'école. "Je vous ai vu vous embrasser ce matin. Je vous avais pas vu vous embrasser depuis longtemps."

"C'est pas totalement au beau fixe mais on avance énormément. Peut-être que pour Noël on sera de nouveau ensemble," répond Louis.

"Tant que vous vous disputez plus et que vous êtes toujours amoureux, c'est tout ce qui compte," dit son fils.

"Oui, on s'aime toujours autant," répond doucement Louis en regardant son alliance. "On s'aimera toujours."

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"The way to get started is to quit talking and begin doing"

- Walt Disney

"T'y crois toi que Joshua va avoir deux ans dans quelques semaines ?" Demande Louis pendant le dessert de leur première soirée rencard de septembre.

"Non, j'arrive pas," répond Harry. "Mais parlons pas des enfants maintenant, d'accord ? C'est à propos de nous là. On parle beaucoup d'eux et j'ai envie de parler de toi."

Harry tend sa main par-dessus la table, attrape celle de Louis et lui tend une cuillère de cheesecake au chocolat. Louis lui sourit, se laissant être nourri.

"Tu sais tout de moi."

"Peut-être, mais t'es mon sujet de conversation préféré," dit-il en prenant une cuillerée pour lui. Louis sourit, son coeur s'illuminant dans sa poitrine.

"Mais je deviens un peu ennuyeux, non ?" Demande Louis.

"Jamais," murmure-t-il tendrement. "T'as cette personnalité très vive et tu rends tout le monde heureux. Tu seras jamais ennuyeux. Moi, par contre, je peux l'être."

"Peut-être," sourit Louis. "Des fois tes histoires traînent un peu trop longtemps."

"Mais t'adores mes histoires."

"Je les écouterai jusqu'à ce que je clamse."

"Arrête," dit Harry. "J'ai pas envie de parler de ça. Je veux jamais te perdre."

Le rythme cardiaque de Louis ralentissait rapidement tandis que celui de Harry s'accélérait. Sa troisième grossesse avait été difficile dès le début avec des voyages fréquents chez le médecin et ils n'étaient pas sûrs de pouvoir mener sa grossesse à terme. Mais il l'a fait, il est arrivé au bout des neuf mois, malgré beaucoup de complications lorsqu'il a perdu les eaux.

Harry regarda autour de la pièce, trois infirmières et deux docteurs s'agitaient, les machines bipaient sans cesse, et Louis, Louis pleurait d'agonie, s'agrippant à la main de Harry comme à une bouée de sauvetage. Harry se pencha et embrassa le visage couvert de larmes de son mari, lui murmurant des mots réconfortants, espérant et priant que tout s'arrange.

"Si..." Renifla Louis. "Si il faut choisir entre moi ou le bébé, choisis-la, Haz. Je pourrais pas vivre avec ça sur la conscience."

"Arrête !" Crie Harry en serrant plus fortement sa main. "Ça va pas arriver, Louis. Je vais pas te perdre, tu me comprends ? Tu vas pas me quitter; tu vas nulle part. Tu vas aller mieux et notre bébé ira bien, d'accord ? T'es un battant et elle aussi. Parle pas comme ça, plus jamais."

"Harry," pleure-t-il avec la voix brisée tout en se caressant le ventre. "J'ai trop peur."

"Je sais, Lou, je sais. Mais on va y arriver," promet Harry et il a l'air ferme, comme s'il était sûr de la fin de l'histoire. Louis hoche la tête sans mot et ferme les yeux. Harry peut voir qu'il a vraiment mal et que son corps ne peut pas le supporter, ne peut pas supporter les complications. Ses mouvements sur son ventre sont lents, sa respiration est longue et réfléchie, et Harry a l'impression que ses genoux peuvent le lâcher à tout moment.

Mais à la fin, Louis était assis dans le lit, tenant sa petite fille avec un doux sourire aux lèvres, et tout semblait beaucoup mieux.

Harry frissonne à chaque fois qu'il y repense, à quand il a failli perdre Louis. Il essaye de le rejeter au fin fond de son esprit.

"Ça va, H ?" Demande Louis en prenant un autre bouchée de cheesecake. Harry hoche distraitement la tête.

"Ouais, désolé. J'étais juste dans mes pensées, rien d'important. Je suis là," sourit-il tendrement.

"J'ai envie que tu sois là," sourit Louis. "J'aime bien t'avoir avec moi."

"Ah oui ? T'aimes toujours ?" Demande Harry avec hésitation.

"Je peux pas vivre sans toi," murmure-t-il. "Je... Je pense pas que j'aurais pu survivre à un divorce pour être franc. Je pense pas que je pourrais supporter ne plus être marié à toi, savoir que t'es plus à moi. J'espérais juste que ça s'arrange et que j'aie pas à faire face à cette option."

"Non, jamais, Louis. Je serai toujours à toi," dit doucement Harry. "On rentre à la maison ?"

"Oui," soupire-t-il. "A la maison."

Ils rentrent chez eux dans un silence confortable avec leurs mains liées entre eux. Harry n'arrête pas de le regarder, souriant tendrement en serrant sa main.

Lorsqu'ils arrivent dans leur maison vide, Louis prend sa main et lui offre un petit sourire tout en se mordant la lèvre.

"Tu veux aller en haut ?" Demande-t-il doucement. Harry s'avance pour l'embrasser doucement et délicatement.

"Est-ce que j'ai déjà dit non ?"

Louis le mène à l'étage jusqu'à leur chambre et ils s'assoient sur le lit. Il l'embrasse tendrement et sourit.

"Tu te rappelles de notre première fois ?" Chuchote-t-il au milieu du silence.

"Je l'oublierai jamais," murmure Harry. "Un des meilleurs jours de ma vie. On a toujours été super ensemble."

"Carrément," sourit Louis. "On a tout fait, je crois. Je pense pas qu'il y ait quelque chose qu'on a jamais essayé."

"Je crois que t'as raison."

"Est-ce que ça te... rend triste ? Qu'on ait plus rien de nouveau à essayer ?" Demande doucement Louis.

"Jamais. Chaque fois est comme une première fois avec toi, bébé. Et j'aurai toujours cette impression, peu importe ce que c'est. T'es tout pour moi et... ouais, essayer des nouveaux trucs c'était bien, mais maintenant je sais tout de toi. Et personne d'autre peut dire ça, Lou. Je sais exactement ce que tu aimes et ce que t'aimes pas, ce qui te fait frissonner et ce que tu détestes. J'adore savoir tout ça et être si proche de toi. On a tout fait ensemble et rien ne changera ça."

"Harry," dit-t-il comme à court de souffle en se jetant sur ses genoux pour l'embrasser. "Je t'aime, je t'aime."

"Mon dieu, bébé, je t'aime tellement," dit Harry contre ses lèvres. "Oh, je t'aime."

Louis ne l'avait encore jamais dit, et voilà, c'est fait, et il se sent beaucoup plus léger. Harry le pousse sur le lit et l'embrasse, leurs langues s'entremêlant de toutes les façons possibles. Louis déboutonne la chemise de Harry et l'enlève de ses épaules tout en mordant sa lèvre inférieure. Harry fait de même avec Louis et ils se retrouvent nus peu de temps après.

"Harry," soupire-t-il en passant ses mains dans ses boucles.

"Je m'occupe de toi," promet-il en embrassant son cou. "Je m'occuperai toujours de toi."

Harry suce un de ses tétons, le tirant délicatement, ce qui fait gémir Louis. Il a toujours eu les tétons sensibles, mais ça s'est empiré après chaque grossesse et Harry adore ça.

Il embrasse le torse de Louis et ce dernier a déjà les cuisses grandes écartées, son érection rouge reposant sur son ventre. Harry embrasse délicatement le bout et avale la goutte de liquide qui s'en échappe. Il embrasse le petit tatouage à l'intérieur de sa cuisse; cette petite erreur qui le faisait fondre. Il est là pour toujours, peu importe ce qui arrivera.

Il lèche ensuite son entrée, pressant sa langue assez fort pour faire frisonner Louis à la légère pression sur sa prostate depuis l'extérieur. Ils faisaient souvent ce genre de choses, entre les stimulations externes et les massages de prostate, ce qui lui donnait toujours les orgasmes les plus intenses.

Les gémissements de Louis sortent Harry de ses pensées. Tout ce à quoi il peut penser est Louis, son Louis. Il peut sentir ses cuisses trembler sous ses mains et il sait que l'orgasme de Louis arrivera plus vite qu'il ne le veut. Ça fait vraiment, vraiment longtemps pour lui, et Harry est sûr qu'il arrive à peine à se contrôler.

"T'es super, bébé. T'es toujours très bon pour moi," murmure Harry contre sa peau en le léchant rapidement.

"Ah," gémit Louis en balançant sa tête en arrière. "Oh, oh, oh."

Les mouvements de Harry sont lents mais sûrs, et très humides, ce qu'adore Louis. Harry prend son membre en main et fait de lents va-et-vient, enfonçant son visage contre les testicules de Louis. Son pouce pénètre l'entrée de Louis et il revit en voyant les gémissements qu'il arrive à soutirer de son mari. Ça fait très longtemps, presque deux ans depuis la dernière fois qu'ils ont fait ça, depuis la dernière fois qu'il a fait réagir Louis comme ça.

"Je t'aime tellement Louis. Je t'aime tellement," chuchote-t-il en suçant la peau entre son entrée et son membre.

"Oh putain," soupire Louis en fermant les yeux. "Oh mon dieu."

Harry le branle pendant son orgasme tout en enfonçant sa langue dans son entrée. Louis tremble et pleure, ses mains agrippées au drap. Harry embrasse son ventre et lèche son sperme, une main de son mari dans les cheveux.

"Harry," arrive-t-il à articuler. "Je peux pas... faire ça. Pas maintenant. Je suis désolé, je suis désolé, mais je peux pas."

"D'accord," dit doucement Harry. "C'est pas grave, je comprends. Tu veux que je dorme dans la chambre d'ami ce soir ?"

"Oui, s'il te plaît," chuchote Louis en baissant les yeux et entourant ses bras autour de son torse. Il se sent soudainement trop exposé, trop nu. Il se sent mal à l'aise. Il a besoin d'être seul et de réfléchir à ce qui ne va pas chez lui.

"D'accord. On se voit demain matin, d'accord ? Je t'aime," dit doucement Harry en embrassant son front. "Bonne nuit."

"Bonne nuit," marmonne Louis en se couvrant avec les draps. Harry se lève, se rhabille puis quitte silencieusement la chambre. Louis se recroqueville et renifle pour essayer de ne pas pleurer. C'est trop pour une nuit. Il sait que Harry essaye sans cesse et il y arrive très bien, mais Louis ne veut pas que ça change une fois qu'il l'aura pardonné. Il a peur que Harry fasse seulement ça pour qu'il ne demande pas le divorce. Il a peur qu'il redevienne comme avant s'il abandonne et lui pardonne, et ça le ronge. Avoir confiance en Harry était tellement simple et naturel avant. Il n'avait jamais eu de doute jusqu'à maintenant. Mais là, après tout ce qu'il s'est passé, la confiance a l'air d'être la chose la plus difficile à avoir.

Le lendemain matin, lorsque Louis se réveille et va dans la salle de bain, il voit qu'il y a du dentifrice dans le lavabo et du gel douche dans la douche. Il fronce les sourcils mais lorsqu'il regarde de plus près, il y a des mots écrits. Dans le lavabo, avec du dentifrice blanc et bleu, c'est là.

me quitte pas s'il te plait

Et dans la douche, avec du gel douche vert, c'est aussi là.

me quitte pas s'il te plait

Sa poitrine se sert. Il tente d'enlever le poids qui repose sur ses épaules et va dans la cuisine. Harry est vers le plan de travail et fouette des œufs brouillés.

"Bonjour," dit Harry avec hésitation en relevant la tête. Il semble fatigué et déconfis, ça lui brise presque le coeur.

"Salut," répond doucement Louis en se dirigeant vers le frigo pour prendre du lait pour le mettre dans son thé. Il le voit encore, rédigé en petit avec un marqueur noir.

me quitte pas s'il te plait

"Harry," dit-il en posant le lait sur le comptoir. "Regarde-moi s'il te plait."

Harry relève la tête avec de grands yeux. Il arrête de battre les œufs et porte toute son attention sur son mari.

"Je... je vais pas te quitter, d'accord ? Je sais que j'ai dit que j'y avais pensé, et je sais qu'hier soir était... enfin t'étais là, tu sais comment c'était, mais ça veut pas dire que je vais te quitter. J'étais juste surpassé par les événements et inquiet, mais je vais pas te quitter, jamais. Tu me comprends ?" Dit-il avec une voix ferme.

"Oui," Harry hoche la tête en regardant le sol. "J'ai tellement merdé. J'ai vraiment eu peur quand t'as dit que tu voulais pas continuer. Je savais pas si j'avais fait quelque chose de mal ou si tu regrettais de m'avoir donné cette seconde chance. T'étais impossible à lire hier alors qu'avant j'avais juste à te regarder pour savoir ce que tu pensais, comme si je pouvais lire dans tes pensées. Je veux pas te perdre, Louis. Je peux pas te perdre."

"Je sais, chéri, je sais," dit tendrement Louis. "Je peux pas te perdre non plus. On va... On va s'en sortir. J'ai juste besoin d'un peu plus de temps, d'accord ?"

"Non, bien sûr. T'as besoin de prendre ton temps, c'est juste que je m'inquiète," explique tristement Harry.

"J'ai juste besoin de savoir que quand l'année sera terminée, les choses ne redeviendront pas comme elles étaient. J'ai besoin de savoir que tu fais ça pour du long terme et que tu n'iras plus aller voir ailleurs," dit Louis en jouant avec ses doigts.

"Non, Louis, je te jure que je ne changerai pas. Je suis comme ça, tu le sais, c'était juste difficile pour moi. Je vais te le montrer, tu dois juste croire en moi, d'accord ? Je te promets que ça va aller beaucoup mieux," dit Harry, les yeux brillants de larmes.

"Je vais te donner le bénéfice du doute, j'ai peur. Tu peux pas m'en vouloir."

"Non je peux pas, je comprends. Je veux juste que tu saches que plus jamais je referai ce que j'ai fais. Je t'aime tellement, Louis, et j'arrêterai jamais de t'aimer," dit Harry. Il n'arrive pas à empêcher les larmes de couler. "Je veux juste que t'aies confiance en moi."

"J'essaye. Mais je vais pas partir, d'accord ? Promis."

"D'accord," Harry hoche la tête avant d'entraîner Louis dans un câlin.