Chapitre 18 : Un face-à-face brûlant



Des fois, j'ai l'impression d'avoir un comportement plus proche de celui des animaux que de celui des êtres humains.

Tous mes sens sont en alerte.
Mon ouïe, mon odorat, ma vue... J'ai l'impression de ne jamais avoir été aussi stressée qu'en ce moment. Ça doit être mes tocs de maniaque de contrôle qui reprennent le dessus.

Oui, je suis folle.
A moins que « délirante » ne soit un terme plus approprié.

Je suis à l'affût du moindre bruit, de la moindre discussion, du moindre mouvement alentour, comme le font les animaux lorsqu'ils sont effrayés. Et étant donné que je suis dans une somptueuse demeure remplie de centaines de personnes qui s'affairent à exécuter leur travail, mon esprit ressemble actuellement à une cocotte qu'on aurait laissée trop longtemps sur le feu.

Aujourd'hui est le dernier jour de préparatifs avant la grande fête de ce soir. J'ai tellement de choses à penser que je suis persuadée que mon cerveau ne tiendra pas le choc.
Voilà pourquoi j'ai décidé de faire une sorte de tri sélectif. Une liste d'objectifs à atteindre et de problèmes à mettre de côté de manière à laisser mon cerveau aller droit au but sans encombre.

Mon premier objectif est de mettre de côté tout élément de ma vie personnelle, aka ne pas penser à ce qu'il s'est passé hier avec Adam.

Autant vous dire de suite que c'est impossible. Notre moment d'égarement hante littéralement chaque seconde de ma vie.

Alors je me suis fixée un deuxième objectif dans le but de tenter de remplacer le premier. Puis un troisième, un quatrième, ... et ainsi de suite.

Je dois donc, en plus de ne pas penser à ce moment, éviter Adam à tout prix, préparer la fête dans les meilleurs conditions, gérer une équipe de trois personnes, m'occuper de Marcus, m'assurer qu'aucun problème ne survienne et m'assurer de ne pas perdre la raison à la fin de cette journée.

Marcus Johnson.
Le souvenir de son nom provoque des frissons étranges dans mon échine.

Bon sang, je n'arrive pas à croire que ma vie se soit à ce point chamboulée. Comme si je n'avais pas assez de choses à gérer, voilà qu'il refait son apparition à un moment bien mal choisi.

Marcus m'a appelée hier soir, un peu moins d'une heure après qu'Adam m'ait embra... Juste après ce moment.

A cette heure-ci, et après avoir vécu un moment aussi troublant, mon état mental était proche de celui d'un hérisson écrabouillé au bord de la route. Je me suis forcée à agir normalement mais il était difficile d'entrer réellement dans la conversation.


« Salut, Lena ! »

« Salut, Marcus. »

Ma voix aurait pu avoir plus d'entrain, mais impossible pour moi de faire plus d'efforts. Il a semblé percevoir le changement dans ma voix et a pensé que je le dérangeais.

« Je suis content que tu ais un peu de temps à m'accorder. Je sais que tu as un emploi du temps très chargé... »

Je me suis forcée à feindre une pointe d'enthousiasme.

« Non, ne t'inquiète pas, tu ne me déranges jamais ! »

A part à ce moment précis.

Le souvenir du goût de la bouche d'Adam m'électrisait encore les lèvres.
J'ai perçu le sourire dans la voix de Marcus lorsqu'il m'a répondu.

« Je me disais qu'on pourrait essayer de se voir cette semaine. Qu'en dis-tu ? »

Se voir ? Pour... se voir ? Pour... quoi faire ?
J'ai passé une main sur mon visage en essayant de peser le pour et le contre.
Je ne voulais pas qu'il se méprenne sur mes intentions. Je le trouve très gentil, attentionné, charmant, et bon sang ce qu'il est charismatique... Mais ça faisait beaucoup à gérer en ce moment.

D'un autre côté, la vision d'un visage nouveau ne me ferait pas de mal. J'en avais marre de penser uniquement au boulot et Marcus avait cette capacité à me faire voyager au fil de nos discussions. Comme si nous étions dans notre bulle à tous les deux, à part du monde.

« Lena ? »

Il a semblé s'inquiéter.

« Oui. Oui ! Ce serait bien »

Une idée m'est alors venue à l'esprit. Une bonne occasion d'être sure de passer au moins une soirée loin de mes ennuis.

« Mon patron organise une fête en l'honneur de sa fille. Tu voudrais m'y accompagner ? »

Monsieur M. m'avait déjà assuré qu'il le serait aussi. Ce serait donc une occasion de vivre cette soirée chacun de notre côté... Seuls... De notre côté... Sans se voir.

« Entendu ! »


Il avait semblé plus que ravi par cette proposition, et pour ma part, j'étais assurée d'avoir un bouclier pour éloigner vous-savez-qui de mes hanches, de mes fesses, et de ma bouche.
J'en ai aussi profité pour inviter Juliette, que Marcus avait insisté pour revoir.

Comprenez donc que si en plus de ça, on doit ajouter la surveillance de toutes les discussions alentours, de toutes les remarques, de tous les mouvements ou regards dans ma direction... Je suis au bord de l'agonie.

Je tourne la tête toutes les secondes, persuadée d'entendre mon prénom dans chaque discussion, et ça ne cesse de me perturber.
Dans mon esprit tordu, je suis convaincue qu'il y a au moins une personne sur cette Terre qui a dû me voir embrasser Adam, et ça ce n'est pas bon du tout. Ma réputation et mon travail sont en jeu.

Bon sang, mais qu'est-ce qu'il m'a prit ?

Je m'exhorte au calme.
Respire, Lena. Respire.

Aucune raison de paniquer.

Premièrement, je ne l'ai pas embrassé. C'est lui qui m'a pratiquement sauté dessus !
Bon, il est vrai que je n'ai pas fait grand-chose pour l'en empêcher, bien au contraire...

Deuxièmement, il ne sert à rien de s'inquiéter puisqu'il est impossible que quelqu'un nous ait vus. C'était dans une salle de restaurant déserte à plus de vingt kilomètres d'ici.

Et troisièmement...

Je bondis à la hâte, manquant d'entrer en collision avec Athéna, et titube pour me cacher derrière un des nombreux cartons encore non déballés.

Non, je ne viens pas d'apercevoir Adam Marciello arriver au loin.
Et non, je ne cherche pas non plus à l'éviter à tout prix.

Athéna me fixe d'un air inquiet. Elle pince ses lèvres fines et se racle légèrement la gorge en serrant de ses deux mains son petit carnet contre sa poitrine.

« -Hum.... commence-t-elle en se mordillant les lèvres. Tout va bien, Madame Miller ?

-Lena, je la reprends en jetant un coup d'œil au-dessus des cartons pour m'assurer que je ne me suis pas fait repérer. Oui, tout va bien.

Il faut qu'elle arrête de m'appeler comme ça. Nul besoin d'être si formelle avec moi.

Adam regarde dans la direction opposée, sans me porter attention. Très bien.
Je me relève mais garde une partie de mon corps cachée derrière une masse de meubles empilés. Avec un peu de chance, il ne me verra pas.

Le regard de mon assistante semble confus.
Agis normalement, Lena.

-C'est juste que..., je dis en me redressant. Hum... j'ai vu ... une abeille. Une très grosse abeille, et je suis allergique à leurs piqûres.

Elle hausse un sourcil mais ne relève pas.

-Hmm. D'accord.

Elle attrape alors son petit calepin et le feuillette jusqu'à arriver à la page voulue.

-Concernant l'arrivée des invités, dit-elle en consultant ses notes, souhaitez vous que ...

Tout le reste n'est que brouhaha dans mon esprit. Je tente de l'écouter mais toutes mes pensées sont dirigées dans une seule direction, celle d'Adam Marciello que je vois au loin s'approcher de nous.
Il capte mon regard, et je sais que c'en est fini pour moi.

Mon extra sensibilité est parfois utile –elle me permet de détecter tous les dangers à plusieurs kilomètres à la ronde.
Surtout lorsque ce danger possède un visage à se damner et un costume Armani.

Je hoche la tête à plusieurs reprises en forçant mon regard à rester fixer sur Athéna. Bon sang, je n'ai aucune idée de ce qu'elle raconte.

Je sens Adam arriver et mon pouls s'accélère ; je frôle la crise cardiaque. Mes paumes sont moites et mon corps irradie. Mais je dois faire comme si de rien n'était. Comme si je ne savais pas qu'il était maintenant à seulement quelques pas de nous, avançant dans notre direction.

Je lance un grand sourire à Athéna sans aucune raison autre que tenter de paraître naturelle –ce qui échoue lamentablement.

Athéna continue de parler mais ne peut s'empêcher de fixer mon air aliéné. J'ai clairement l'air d'avoir pété un boulon.

Adam se plante à ma droite et je sens son regard bruler l'intérieur de ma nuque.

Ma réaction est instinctive : je pars d'un fou rire tonitruant, comme si ce qu'Athéna me disait était la meilleure blague que j'ai jamais entendue de toute ma vie. Je pose une main sur son épaule pour l'inciter à partager mon élan de joie.
Ce qui ne fonctionne clairement pas.

Mon intention était ici de faire croire à Adam que je n'ai pas besoin de lui pour m'amuser comme une folle. Lui faire passer un message du genre « Ma vie ne tourne pas autour de toi ! », alors que c'est clairement le cas.

Athéna s'arrête en plein speech, clignant plusieurs fois des yeux. Ses sourcils sont froncés et elle semble maintenant gravement inquiète pour mon état de santé. Puis elle remarque l'homme qui se tient à sa gauche, droit comme un piquet.

Son regard fait la navette entre Adam –dont les yeux ne se sont pas détaché une seule seconde de mon visage– et moi qui, après quelques secondes de rigolade totalement ridicule, me suis enfin décidée à m'arrêter.

Bon sang, Lena. Autant prendre une pelle et creuser un trou pour t'y enterrer.
Mes joues sont rouges mais je ne sais si c'est dû à la panique qui m'envahit, ou à la honte face à mon comportement franchement pitoyable.

Quand Lena panique, Lena déraille.

Je n'ose même pas regarder en direction d'Adam car je devine déjà le sourire moqueur posé sur ses lèvres.
Athéna me fixe du regard, comme si elle s'attendait à ce que je fasse ou dise quelque chose.
Face à mon inaction, elle finit par lancer un hochement de tête en direction d'Adam pour le saluer.

-Bonjour, Monsieur Marciell...

Je ne la laisse pas terminer sa phrase et l'attrape doucement par le bras en l'invitant à se diriger dans la direction inverse, faisant dos à Adam.
Dans la discrétion, on a déjà fait mieux.

-Tu as raison, Athéna, je commence en pointant du doigt l'autre extrémité de la salle. Allons régler ce problème de fleurs ...

- De tables, me rectifie-t-elle en fronçant les sourcils.

-... de tables dont tu me parlais.

Un instant, une bouffée de soulagement m'envahit. Il semble ne pas avoir bougé de sa place et bon sang, j'ai envie de dire « A la bonne heure ! ».
Mais, ne vous a-t-on jamais appris de ne jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué ?

-Mademoiselle Miller ? s'exclame une voix rauque venue de derrière nous. Lena, puis-je vous parler un instant ?

Mon sang se glace et je me fige sur place. Moi, seule, avec Adam? Impossible.
Enfin, seule au milieu de centaines de personnes qui s'activent pour mettre en place la plus grande soirée de l'année. Bon, au moins ici j'en suis certaine, il ne tentera pas de m'agresser.

Bien que ce soit le genre d'agression que j'aimerais subir chaque jour de ma triste vie.

Je fais un signe de la tête à Athéna, et elle en profite pour s'éclipser. Je suis sûre qu'à la fin de la journée, elle demandera une augmentation. Cause : « Patronne délirante et clairement accro à son concurrent ». 

Je plaiderais coupable.

J'ose enfin relever la tête vers l'homme qui se tient en face de moi, avec une expression indéchiffrable sur le visage. Il ne semble ni énervé, ni excité, ni séducteur ; au contraire, il affiche une sérénité qui a le don de me bouleverser.

Je ne sais pas exactement à quelle sauce je vais être mangée.

-Vous m'évitez ? demande-t-il en sondant mes yeux.

J'aimerais les fermer pour qu'il ne puisse pas lire en moi comme il a l'habitude de le faire si facilement.
Je me mords les lèvres et me maudit d'avoir pensé être discrète –alors que tout le monde sait que je ne le suis pas du tout.

Tout de même, je décide de jouer les ingénues et faire comme si de rien n'était.

-Non ! Je ... Pff, quelle idée ! J'ai juste une montagne de choses à faire...

Cette fois-ci, l'humour dépeint ses traits. Il passe lascivement sa langue sur ses lèvres et je dois cligner des yeux plusieurs fois pour m'assurer que je ne rêve pas.

-Vous m'évitez, décrète-t-il avec un sourire en coin.

Instinctivement, mon regard se pose une fois de plus sur ses lèvres et le souvenir du baiser de la veille m'électrise.
Je me dépêche de retourner mon attention autre part avant que d'autres idées saugrenues ne me viennent à l'esprit.

Comme celle de l'embrasser là, maintenant, devant littéralement tout le monde.

Je carre les épaules et passe une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, comme si de rien n'était. Je sais à quel jeu il est en train de jouer. Je sais parce que je lui ai fais la même chose. Et d'ailleurs, il n'a pas pu succomber ; c'est lui qui m'a embrassée. 

C'est lui qui a craqué.

Je dois lui montrer que pour ma part, je ne me laisserais pas faire.
Voilà la seule arme que je dispose contre lui.

-Vous savez, je commence en reculant d'un pas, ma vie ne tourne pas uniquement autour de vous.

Tout le monde y croit.
Il enfonce ses mains dans ses poches et lâche un rire bref mais qui anime la lueur dans ses yeux. Il se rapproche de manière à conserver une distance très courte entre nous deux.

J'aimerais lui faire comprendre que je ne suis pas là pour lui, et que j'ai des choses à faire, mais il ne veut pas me lâcher. Ses yeux ne veulent pas me lâcher. Son corps ne veut pas s'arrêter d'irradier une chaleur qui m'électrise et accapare toute mon attention.

-Ne vous en faites pas, répond-t-il en passant une main dans ses cheveux. Je m'en occupe.

Il s'avance vers moi, jusqu'à ce que son visage soit à quelques centimètres du mien. Il jette un regard alentour avant de pencher son nez dans le creux de mon cou. Je remarque alors qu'il m'a fait reculer jusqu'à un coin désert de la pièce à l'abri de tous.

Bon sang, il essaye de m'avoir...
Ses lèvres se déposent sur la ligne de ma mâchoire et je soupire longuement... Un soupir de plaisir.
Adam relève le visage instinctivement. Ses yeux étincellent à la vue des rougeurs qui sont apparues sur mes joues.

Malheureusement pour moi, Adam Marciello sait reconnaître l'excitation. Il sait lorsqu'une femme aime ce qu'on lui fait.

Ses yeux sont brûlants de désir et d'un besoin inassouvi. Je sens ses mains se rapprocher de mon corps mais mes yeux restent fixés sur son visage.

Il s'arrête quelques secondes pour me regarder, observer chacun des traits de mon visage avec une infinie précaution, comme s'il souhaiter caresser ma peau du regard.
Ne bouge pas, Lena. Ne bouge surtout pas.

Mais c'est plus fort que ma volonté. Dès que ses mains se seront posées sur mes hanches, je ne contrôlerais plus mes actes...

-Dans quelques jours, commence-t-il en plongeant ses prunelles dans les miennes d'un air malicieux, vous serez si accro que je n'aurais même pas besoin de vous le demander pour que vous vous jetiez dans mes bras.

Mes deux mains se posent instinctivement sur sa poitrine et le repousse de toutes mes forces.
Quel con !

Il recule de deux pas sans se départir de son sourire. Mes mains se referment en deux poings avec la ferme envie de le frapper dans une zone qu'il est très impolie d'évoquer. Le castrer ferait de moi la personne la plus heureuse de cette planète.

Malheureusement pour moi, je n'ai pas le loisir de m'énerver plus car derrière nous, le rire d'un homme nous fait revenir à la réalité. Je me retourne en bondissant le plus loin possible d'Adam. Bon sang, je savais que je n'aurais pas dû accepter de lui parler. 

Quelqu'un nous a vus !
C'est fini, fini, fini...

-Ce n'est pas un manière de parler aux femmes ! s'exclame l'homme en s'adressant à Adam.

Je me retourne vers lui. Adam ne semble pas troublé le moins du monde ; au contraire. Il semble fier d'avoir été pris la main dans le sac par cette personne.
Attendez voir...

L'homme s'avance un peu, sa silhouette clairement reconnaissable.
Ses joues rondes et ses cheveux décoiffés auraient dû me mettre la puce à l'oreille dès le début.

C'est Peter. Son meilleur ami.

Comme la dernière fois, je ne peux m'empêcher d'admirer son charme. Certes, sa carrure ne correspond pas aux critères de beauté actuels, mais il est définitivement l'exception à la règle.

Des yeux bleus, un teint halé ... Son physique atypique lui confère un visage accueillant et aimable.

Maintenant loin d'Adam, il me semble pouvoir mieux réfléchir.
Je remets ma queue-de-cheval en place et tire sur les plis de ma robe. J'adresse ensuite un sourire chaleureux au seul homme qui a daigné me montrer un peu de respect.

-Merci, Peter. Enfin un homme avec des valeurs, j'ajoute en fusillant Adam du regard.

Ce qui provoque un léger rire chez le concerné.
Bon sang, si je pouvais l'attacher à un poteau et lui scotcher la bouche, je le ferais avec grand plaisir.

Le regard de Peter change, et il me sourit grandement. Il m'observe de haut en bas, comme si, comme je l'avais fait pour Ivanna, il s'était décidé à analyser mon comportement pour savoir si je pouvais convenir à Adam.

-Mais de rien, Lena, conclut-il en me lançant un sourire charmeur.

J'en reste sonnée.
D'accord, je comprends pourquoi Ivanna a craqué pour lui. Il est très beau, et indéniablement charismatique.
Lorsqu'il se décide à devenir séducteur, je pense que personne ne peut rien lui refuser.

Adam lâche un grognement qui a l'effet escompté ; je détourne mon regard de Peter pour me concentrer sur lui. Il lance un sourire satisfait avant de s'adresser à son meilleur ami.

-Arrête d'essayer de la charmer, dit-il en avançant vers lui pour lui glisser à l'oreille : Celle-là, elle est pour moi.

 Je manque de m'étouffer avec ma propre salive.   

-PARDON ?!

Ai-je bien entendu, ou suis-je dans une autre dimension dans laquelle Adam Marciello a décidé que le manque de respect était une option envisageable pour séduire une femme ?

Peter lui lance un regard entendu avant de lever les mains en signe de reddition.
Mon visage devient rouge de colère, et au moment où je me décide à répliquer, Peter me coupe en décidant de repartir.

-Très bien, je m'en vais ! s'exclame-t-il en reculant lentement. Je ne voudrais pas qu'on pense que j'essaie de vous séduire, ajoute-t-il en lançant un clin d'œil à mon attention.

Voilà donc qu'il s'y met, lui aussi !
e serre les dents, certaine que je prendrais un malin plaisir à leur arracher les poils du nez à la pince à épiler.

-Bonne chance à vous deux, ajoute-t-il en se retournant juste avant de partir. Et que le meilleur gagne.

-C'est-à-dire moi, me glisse Adam en souriant fièrement.

-C'est-à-dire moi, je contre, rouge de colère.

Je n'ai pas le temps d'ajouter plus qu'il est déjà parti. Cet homme finira par me rendre folle !
Il pense que je lui appartiens, que je suis à lui ?
C'est bien mal me connaître, mon ami.

M'embrasser ne signifie pas me gagner. Ça signifie juste que pendant un moment d'égarement, il a réussit à me faire tomber dans son piège.
Mais n'ayez crainte, Monsieur Marciello.

Vous tomberez également dans le mien.


N'oubliez pas de voter ! :D

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Prochain chapitre : rencontre entre Marcus et Adam ! 
Alors, envie de savoir ce qu'il va se passer ? ^^

J'accepte toutes les critiques constructives et tous vos avis en commentaire ! :D

Si vous avez des questions, ou juste pour me dire ce que vous avez aimé/pas aimé, ou si vous attendez la suite, c'est dans les commentaires ! ;)

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02/07/2018

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