Après avoir amené la malfrate du métro dans le commissariat pour assaut sur officier et délit de fuite, Nala et Jay décidèrent que prendre le métro était pas une si bonne idée que ça, alors ils marchèrent jusqu'à la mairie. Avant qu'ils entrèrent, Jay l'arrêta en se pointant devant elle et lui expliqua en indiquant la porte derrière lui.

- quand on sera là dedans, ils nous demanderont de déposer toutes nos armes, je veux bien dire toutes, alors on obéira sans rien dire. La mairie est le seul terrain neutre dans cette ville et ils gardent notre colis en sécurité, alors ce sera bouche cousue où on se le prendrai dans le c...

- c'est bon j'ai compris.

Nala lui emboîta le pas et rentra dans le bâtiment, mais apparemment le portail de détecteur de métaux fit raison sur elle et il se mit tout de suite à sonner, accompagné de deux vigiles musclés qui lui barrèrent violemment le passage.

- mettez vos mains en l'air ! À genoux !

Jay rentra à ce moment là, en présentant ses deux Glocks dans les mains et sembla ruisselant d'une fausse satisfaction.

- c'est quand même dingue à quel point tu ne m'écoute, mais alors... Pas du tout ! Tenez messieurs.

Un vigile s'approcha de lui et lui prit tout son arsenal, y comprit ses nombreux couteaux, son fusil de précision, son fusil d'assaut et tout le reste. Nala aussi se fit fouiller de fond en comble et après un court moment bien humiliant, ils la laissèrent tranquille.

- j'espère que ça en vaudra bien la peine votre histoire...

Jay enleva son gilet par balle ainsi que sa veste militaire pour rester dans un t-shirt noir et lui indiqua un homme en costume qui s'approcha d'eux.

- tu vas être époustouflée... Ça c'est le maire et depuis maintenant 6 ans il garde pour nous quelque chose d'absolument exceptionnel.

Nala vit l'homme ouvrir en grand les bras et il rit dans leur direction d'une lignée de dents extraordinairement blanches.

- Capitaine Carter, vous revoilà ! La dernière fois que je vous ai vu ici, vous étiez mort de peur dans les jambes de vos officiers !

Les 2 hommes se serrèrent la main tandis que la tireuse d'élite se débarrassa elle aussi de tout ses vêtements de protection et le maire se tourna vers elle, avançant une main amicale.

- je suis Solomon Owobi, et vous charmante demoiselle, vous êtes..

- Sergent Nala Quinn, enchantée.

Elle lui serra la main et il fit une petite révérence polie avant de leur indiquer le grand escalier en marbre qui se présentait devant eux.

- j'ai reçu l'ordre de votre Colonel de vous mener à la chambre forte pour que je vous redonne ce que vous m'aviez laissé il y a 6 ans, mais avant ça il va falloir que vous signez en mains propre une décharge.

- ça va de soi.

- alors suivez moi.

Jay fourra ses mains dans les poches de son pantalon cargo et expliqua à voix basse à Nala qui les suivit, un peu déboussolée par la situation.

- il y a 6 ans, le Colonel a prit une initiative que mon père avait refusé de faire valider. Laïthan avait prévu que quelque chose risquerait de mal se passer alors il a passé un marché avec le maire, celui de garder une arme dans ces murs qu'on finirait par ressortir le moment de conflit venu.

- quel type d'arme ?

Nala dut se mettre sur le côté un instant pour laisser passer une secrétaire qui avait les bras chargés de boîtes de dossiers et Jay répondit, une lueur malveillante brillante dans ses yeux verts.

- des explosifs. Je sais ce que tu vas me dire, pourquoi est ce que un général d'armée proscrirait des explosifs, ils font de base parti du lot d'armements qu'on nous envoie, sauf que ces explosifs sont artisanaux et sont de loin les meilleurs sur le marché noir. Ils ne sont donc pas dans les registres officiel de l'Armée.

- c'est du grand délire, pourquoi endurer tout ces risques ?

- parfois il faut se dire que si on devait toujours respecter les lois, on ne serait que des chiens de guerre.

Ils arrivèrent au deuxième étage et le maire se retourna vers eux pour leur indiquer son bureau aux portes ouvertes.

- après vous.