Je vis comme un funambule, oscillant au dessus d'un océan de sentiments,
qui tous aiment à se succéder et à faire chavirer mon cœur.

Le fil de ma dualité se tend et se détend à l'infini au gré de mes pensées,
Parce que tu es là.
Tu es là, et pourtant je ne sais si je dois t'aimer, et si même je le veux.

Parce qu'il est bon d'être à tes côtés,
Tout en pensant ô combien j'aimerai que tu sois lui.
Parce que tu m'offres mille et une bontés,
Que jamais lui n'a voulu donner.

Seulement,
Le vent m'attire, insaisissable, et me susurre peur et désarroi.

J'ai peur de te blesser,
J'ai peur de ne pouvoir être ce que tu veux,
J'ai que tu m'étouffes,
J'ai peur de te mentir,
J'ai peur d'être incapable.
Oh
Mais je me persuade que si c'était lui,
je n'aurai peut-être pas perdu l'équilibre.

Le funambule souffre de toujours être seul sur la ligne de son existence.
Alors pourquoi décliner la main tendue d'une âme si belle ?