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_ Noire? surpris-je de dire.
Elle était exactement comme elle, mais elle n'était pas gothique, elle avait des vêtements, euh... genre une robe à une pièce blanche avec des fleurs bleu qui la mettait en valeur et une veste bleu genre vêtement de sport en côton. Et le plus surprenant elle portait des lunettes de vue a grosse bordure noire.
_ Euh... pardon? Tu m'as appelé comment?
_ Euh... Noire?
Elle s'éclata de rire.
_ Moi mon nom c'est Lucile.
_ Ah salut.
_ Salut.
_ Euh... jolie dessin, montrai-je mon portrait.
_ C'est pas vrai! Tu existes vraiment?
_ Tu vas rigoler je me suis posé la même question il y a quelques instants.
_ Laisse-moi deviner. Tu t'appelles Blanc.
Je montrai ma carte qui était accroché à ma chemise.
_ Théodore? Mince, qu'elle s'éclata de rire.
_ Idem vu que je t'ai appelé Noire.
Je vis en bas à droite le nom d'artiste : Luciole.
_ Luciole?
_ Oui c'est mon nom d'artiste. C'est bizarre non?
_ Je trouve ça mignon, lui souris-je. Juste une question, cela ne t'arrive pas que... tes personnages ou des choses que tu as imaginé prennes euh... naissance?
_ Je... n'ai pas compris ta question.
_ Bah les choses que tu as crée prennent vie.
_ Comme cette personne? me montra-t-elle ce portrait. Je ne sais pas, je n'ai pas fait vraiment attention. Je ne sais pas à vrai dire. Mais... euh...
_ Quoi?
_ Tous les dessins... tu vas vraiment me prendre pour une idiote mais...
_ Mais...
Elle ferma les yeux aussi fort qu'elle peut jusqu'à ce qu'elle dise:
_ Ils m'ont mené jusqu'à toi. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs.
J'observai tous ces dessins et pourtant ça avait des formes étranges.
_ Comment? avais-je repris un air sérieux.
_ Euh... je ne sais pas comment me l'expliquer. J'avais l'impression que je savais où je devais être.
_ Tu avais dit que tu m'appelai Blanc. Pourquoi?
_ Euh... bah blanc c'est une personne fictive qui me permet de me faire délivrer de ma souffrance. C'est une personne qui te ressemble, mais avec des habits blancs et un regard serein. D'ailleurs je ne sais pas pourquoi il te ressemblait.
_ Pourquoi avoir mis une panthère noire si j'étais une personne assez serein?
Je voyais le regard de Lucile, comme si je comprenais tout à fait son art.
_ Je ne sais pas. J'ai eu envie de le dessiner ainsi.
_ Le ying et le yang.
_ Je te demande pardon?
_ Euh... Noire te ressemble comme deux gouttes d'eau mais... elle avait pour habitude d'habillait des choses assez sombre. Elle avait pour habitude de... dessiner?
_ Tu vas rigoler moi d'écrire...
On se regardait yeux dans les yeux, et on a finit par comprendre que nous deux nous avions un lien. Un lien indéchiffrable mais communicable qu'avec l'art. L'art de l'écriture et l'autre l'art de dessiner.
La source de notre propre pouvoir et de trouver le contraire de nous même.
_ Je peux garder ce dessin Luciole? lui taquinai-je.
_ Il n'y a pas de problème black-panther, me fit-elle un clin d'œil.
_ On peut garder contact, si c'est possible.
_ Justement j'allai te le proposer.
On s'échangea nos coordonnées et j'en allai aussi vite que possible pour ne pas rater un cours. Le dessin de Lucile m'avait frapper que soudain au plus profond de moi l'inspiration arrive tout d'un coup. "J'ai envie d'écrire".
C'est devenue pour moi une drogue. Je ne peux pas m'arrêter. Je dois vraiment écrire quelque chose.
Je ne sais pas mais j'ai l'impression que je suis en train de toucher un but. Quelque chose d'énorme. Je ne sais pas le décrire. Lorsque soudain je vis un chat noire virevoltait jusqu'à... Eglantine...
_ Salut, me salua-t-elle gênée.
Je lui réponds en faisant signe de la tête. Tout émotion envers elle avait disparu. J'avais l'impression que j'étais mort avant l'heure, qu'un simple débris de souvenir.
Elle s'approcha de moi progressivement, son ventre avait pris du volume.
_ Tu... tu n'as pas avorté? lui questionnai-je.
_ Non, j'ai rompu depuis trois semaines. Je ne voulais pas perdre le bébé.
_ Tu... as rompu avec Steve?
_ J'ai essayé de te contacter plusieurs fois, mais tu ne me répondais pas à mes appels.
_ Ah!
_ Tu es moins emballé on dirait. Tu aurais préféré que j'avorte?
_ Non, c'est ton choix. Tes parents t'ont dit quoi du coup?
_ Mon père n'ose même plus me regarder. Je l'ai gravement déçu.
_ Et ta mère?
_ Je lui ai fait de la peine mais elle m'aime toujours.
Je regardai le ventre d'Eglantine. M'imaginant le petit être qui pourrait en sortir.
_ Bon je m'imagine que je suis toute seule.
_ Comment ça?
_ Laisse, me quitta-t-elle.
_ Seul comme je l'étais?
Elle se retourna très surprise.
_ Je te demande pardon?
_ Eglantine, on se connait depuis quand... le collège?
_ Tu... tu t'en souviens, avait-elle pris un air désespéré. Tu m'en veux toujours à ce que je vois. J'ai essayé tant de fois de m'excuser, mais je n'y arrivai pas.
_ Raconte moi ce qui s'est passé au collège.
_ Quoi?? Tu ne te souviens pas?
_ Je veux que tu sois honnête avec moi.
_ Donc tu avais oublié... c'est pour cela que tu étais gentil avec moi. Je pensai que tu m'avais pardonné.
_ J'étais amoureux de toi. c'était différent.
_ Et là? me regarda-t-elle comme si elle demandait un peu d'espoir.
_ Je veux la vérité.
Elle s'installa et je fais de même.
_ Sache que si je t'ai rejeté ce n'est pas parce que je n'ai pas pris en compte tes sentiments. Parce que... je n'avais pas le droit de t'aimer après ce que je t'avais fait. Je mérite ma punition après que tu as écouté l'histoire.
_ Je t'écoute.
_ Alors voilà...
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