Chapitre 9 : La roue tourne.
Bonjour :D
Vous allez bien ? :3
Comment se passent vos vacances ? <3
Moi je... me repose >->
Bon passons aux choses sérieuses !
QUE PENSEZ VOUS DE L'ALBUM DE JJPROJECT ?
J'ai pas attendu jusqu'à 5h du mat, non, moi je dormais, mais il n'empêche que j'ai mourru dès le réveil... C'est beau, très très beau... En même temps avec Jaebum et Jinyoung il fallait s'y attendre, ils n'ont plus rien à voir avec leur période de shake it and shake it for me même si on aimait déjà beaucoup ça à l'époque <3
Ah mais peut être que vous voulez impatiemment lire ce bon sang de chapitre 9 maintenant ?
J'ai un bouton de moustique qui me gratte la cheville.
Bonne lecture ! <3
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La voiture se gara finalement sur le trottoir de mon immeuble, vieille bâtisse qui ne payait pas de mine car elle aurait grand eu besoin d'un petit ravalement de façade mais dont le confort intérieur restait appréciable.
C'était là que je vivais depuis plus d'un an, et les aléas de la vie faisaient qu'aujourd'hui j'y venais pour la dernière fois avant certainement longtemps.
Nous franchîmes la porte d'entrée encadrée par deux affreux tags qui devaient être tout récents étant donné que je les voyais pour la première fois.
L'un d'entre eux mentionnait l'incontournable « Nik la polisse » que toute racaille qui se respectait avait au moins gribouillé une fois dans sa vie.
Riant sous cape, je me pris à espérer que HyunWoo l'ait vu.
Lisa me jeta un de ces regards qu'on lance aux personnes ravagées par la folie au travers du grillage de leur cellule matelassée.
Je me raclais la gorge et poursuivit mon chemin, ignorant l'ascenseur placardé deson éternelle pancarte « Hors service », puis j'entrepris de grimper les escaliers, suivit d'une Lisa sautillante qui regardait autour d'elle avec curiosité.
J'atteignis la porte de chez moi qui avait, heureusement, retrouvé sa place originelle sur ses gonds, après avoir été joyeusement défoncée et piétinée par l'équipe d'intervention des deux gros cons de service.
Elle arborait toutefois encore les marques de leurs semelles, que personne n'avait dû juger bon de nettoyer.
- Eh beh, siffla Lisa en détaillant les vestiges du massacre, ça paraît encore plus impressionnant que ce que tu m'avais raconté.
Je haussais les épaules, et tentais machinalement d'abaisser la poignée pour vérifier si le verrou avait lui aussi été remis en état.
Évidemment, si tel était le cas, j'avais ma clef de secours planquée au dessus de la planche qui surplombait la porte, mon autre clef étant resté entre les mains de la police suite à mon arrestation.
La porte s'ouvrit toute seule, dans un petit grincement.
J'entrais d'un pas hésitant, espérant qu'aucun voleur n'avait profité de l'occasion pour s'introduire chez moi, lequel aurait pu d'ailleurs se trouver encore ici et surgir devant nous en mode « supriiiise » comme lors de ces fêtes d'anniversaires organisés en secret par vos proches, et ce, pour votre plus grand déplaisir.
Je me penchais face au verrou pour l'observer.
Il paraissait tout neuf. Quelqu'un avait pris soin de le faire changer.
Pourquoi alors était-ce ouvert ?
Perplexe, je ne fis pourtant pas part de mes réflexions à Lisa, qui attendait derrière moi et me contentais de la faire entrer.
- Alors c'est là que tu vis ? s'exclama t-elle.
- Voilà.
A peine lui avais-je dit de faire comme chez elle qu'elle se laissait tomber paresseusement sur le canapé puis se saisit la télécommande pour allumer la télé.
- Fais vite, je t'attends là, dit-elle.
Je la laissais donc au salon pour aller dans ma chambre, attrapant au passage un petit sac dans un des placards du couloir.
Je n'avais pour l'instant aucune idée de l'endroit où j'allais passer les prochaines semaines mais je me doutais qu'il valait mieux que j'emmène le plus possible de mes affaires avec moi.
Jetant un regard circulaire à la pièce, je décidais de commencer par mon armoire.
J'ouvris la porte d'un coup sec et balançais au hasard quelques trucs dans le sac.
A gauche il y avait les étagères où s'entassaient mes t-shirts, les pulls, les pantalons, et à droite la penderie où s'alignaient mes vestes, la seule robe que je possédais, puis juste dessous quelques boites, une paire de jambes, mes chaussures...
Attendez une minute.
Quoi ?
Je fis brusquement glisser les cintres sur le côté, révélant le visage non pas moins effaré que le mien de l'agent Lee HyunWoo en personne, recroquevillé dans mon placard, un doigt sur la bouche m'intimant au silence, et l'autre main tenant mon chat en otage serré contre sa poitrine.
La surprise fut telle que j'en criais.
Il ferma les yeux en soupirant, affligé, et l'air de dire « Mais elle en rate pas une celle-la ! », alors que Lisa me demandais depuis le salon ce que diable il se passait.
Évidemment, je ne su pas quoi lui répondre.
J'essayais déjà tant bien que mal de me remettre du choc que je venais d'avoir à cause de cet espèce de crétin des Alpes.
Qu'est-ce qu'il foutait là, bordel de merde !?
- Trouve un truc, me chuchota HyunWoo d'un ton paniqué.
Ehoh ! Plus facile à dire qu'à faire...
- Je, euh... Ce n'est rien ! Je viens de me peser et... j'ai pris du poids !
Quatre soupirs firent écho à ma profonde stupidité.
Celui de Lisa depuis le salon, de HyunWoo dans ma penderie, de mon chat qui venait de se libérer d'un coup de griffe sur la main du malotru, et même celui de ma conscience que je commençais moi-même à fatiguer, à la longue.
- T'inquiète babe, ça te vas très bien, me rassura la voix de Lisa depuis l'autre pièce.
Je réussi à me calmer en constatant qu'elle avait gobé mon excuse sans difficultés.
HyunWoo parut se détendre également.
- Par le gras de ma fesse gauche ! Vous pouvez me dire ce que vous foutez là ?? chuchotais-je en fronçant les sourcils.
- Par le gras de... quoi ? commença t-il, se demandant de toute évidence ce que je racontais, et d'ailleurs je me le demandais aussi. Je te rappelle que c'est toi qui m'a demandé de passer nourrir ton putain de chat ! rétorqua t-il ensuite, et il avait parfaitement raison. Bien sûr il fallait que tu ramène l'autre ici juste à ce moment là ! s'agaça t-il alors, toujours dans un murmure.
- Fermez là, lâchais-je.
Il écarquilla les yeux, et plissa les lèvres dans une moue boudeuse.
Mais quel enfant je vous jure.
- Au fait, comment ça s'est passé ? s'intéressa t-il soudain, dans le but probable de faire amicalement la discussion, puisque vous constaterez que c'était vraiment le meilleur moment possible pour ça.
N'est-ce pas ?
Quoique. Enfin il témoignait d'un semblant d'intérêt face à la manière que j'avais de patauger vers notre but commun, dans l'absence totale du moindre conseil.
- De quoi ?Quand j'ai dû me sortir toute seule de la merde dans laquelle vous m'avez abandonnée ? Et bien la personne à coté a eu la gentillesse d'organiser mon évasion pendant que vous étiez trop occupé à ne pas m'aider et à ne pas me donner le moindre signe de vie, l'informais-je. Du coup je ne vous dis pas merci.
Afin de me dissimuler son air décontenancé, il esquissa un mouvement comme pour remonter ses lunettes sur son nez, puis sembla se rappeler qu'il n'en portait pas.
- Ah mais...j'avais tout prévu. Cela faisait parti de mon plan, assura t-il d'un ton plus que sérieux.
A d'autres oui.
Il me dévisageait.
- Oh, dis-je. Vous attendiez que je vous applaudisse peut être ?
Bouleversé par mon manque flagrant de reconnaissance, il toussota.
Puis il glissa sa main dans sa veste et me tendit un sachet en plastique.
Celui-ci contenait les quelques affaires que j'avais laissé à la consigne de la prison lors de mon arrivée. Je m'en emparais alors d'un geste sec, soulagée qu'elles reviennent enfin en ma possession.
- Je l'ai récupéré pour toi, pour quand tu serai ressortie. Car tu n'y retournera pas, vu que, je n'en doutes pas, tu vas tout faire pour l'éviter, me rappela t-il, un air entendu sur le visage.
Je reniflais, le fixant avec mécontentement.
- Évidemment.
Je remis ma montre à mon poignet, mes piercings à leurs place sur mes oreilles puis, méfiante, vérifiais que l'on ne m'avait rien volé dans mon portefeuille.
Et j'avais raison, car une chose manquait à l'appel.
- Où est ma carte d'identité ? demandais-je en le fixant avec suspicion.
- Ah oui, j'avais faillis oublier ! se reprit-il en farfouillant à nouveau dans la poche intérieure de sa veste.
Il me tendit cette fois la carte d'identité en question.
Du moins c'était ce que c'était censé être.
- C'est quoi cette merde ? demandais-je en fronçant les sourcils tout en la lui collant sous le nez, le doigt pointé sur les informations qui étaient loin d'être les miennes.
- C'est ton identité provisoire pardi, une couverture quoi, répondit-il,l'air surprit que je sois à ce point lente pour ne pas l'avoir deviné toute seule. C'est plus sûr, au cas où un méchant ou deux chercheraient à te retrouver quand tout sera fini.
Pourquoi donc n'y avais-je même pas pensé ?
- D'accord...mais, « Kim InSoon », vous êtes sérieux ? fis-je, dubitative.
Déjà ça me faisait bizarre, mais en plus j'étais certaine de ne jamais réussir à m'en souvenir.
- Ça fera plus coréen. Et plus passe-partout, sachant que le quart du pays porte le même nom. Tu peux garder Alexandra comme surnom si ça te perturbe,et d'ailleurs étant donné que je suis très perspicace j'imagine que tu t'es déjà présentée ainsi à plusieurs personnes, mais en gardant un nom de naissance pareil on te retrouverait tout de suite.
Je fourrais le bout de carton plastifié dans mon portefeuille en soufflant et laissais tomber le sujet.
- En plus c'est rigolo, ça ressemble presque à « coming soon », vois-ça comme un présage que tu sera bientôt de retour ! eut-il l'audace de me faire remarquer alors que je le fusillais du regard avec la puissante envie de lui agrafer la bouche. Oui je me tais, ajouta t-il en croisant mes yeux et se mettant à fixer ses genoux, tout penaud.
Tout en continuant de le surveiller du coin de l'œil, j'achevais de balancer les quelques fringues au fond de mon sac puis me dirigeais vers mon chat adoré qui grattouillait maintenant à la porte avec la volonté de sortir de la chambre.
Il allait terriblement me manquer.
Je l'attrapais et gratifiais amoureusement le haut de sa tête de pluie de papouilles puis retournais vers HyunWoo pour le cacher avec lui dans l'armoire le temps que je quitte les lieux avec Lisa.
Visiblement agacé de se retrouver à nouveau entouré par les bras du type qui en faisait baver à sa maîtresse il commença à s'agiter et lui griffa le menton au passage.
Je me sentis très fière de lui, et un air sardonique illumina mon visage tandis que j'observais l'élément perturbateur de ma petite vie tenter tant bien que mal de le retenir de s'échapper.
- Tant qu'on y est, vous en avez bien fini avec les surprises ? m'assurais-je avant de refermer la porte sur lui, tout en lorgnant la fameuse poche magique d'où tout un tas de choses étaient déjà sorties. Du genre, je ne sais pas, un flingue ? Pour me défendre. Et me la jouer Bad Girl aussi, pourquoi pas.
- Euh, je...aie ! s'exclama t-il en se faisant griffer la main au moment où il tâtait ses poches. Non, je ne crois pas, mais...
Surprise, je réalisais qu'il allait peut être bien se montrer utile pour une fois.
- ...j'ai ça si tu veux ! acheva t-il, tout content de lui, en me tendant un paquet de chewing-gums à la menthe.
Je lui refermais la porte de l'armoire sur le nez.
Imbécile de mes deux.
Je terminais rapidement de remplir mon sac et sorti de la chambre sans un regard en arrière.
Et alors que je marchais vers le salon d'un pas décidé, prête à affronter les sombres obstacles qui se dessinaient à l'horizon de mon futur, j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir.
Et devinez donc quelle était cette personne qui se matérialisa dans l'encadrement de celle-ci ?
Pas la mort, non.
Ni même Lisa, qui était toujours sur le canapé, ou Ruby, certainement encore dans la voiture.
On venait à l'instant d'exaucer l'un de mes vœux.
Je lâchais mon sac sur le sol, fonçais sur la nouvelle venue qui me détaillait d'un regard circonspect et lui envoyais mon poing dans la gueule avant même qu'elle n'ai eu le temps de dire bonjour.
-Oh, mais je la connais celle-là, s'exclama Lisa en se relevant, puis se penchant vers elle pendant que je lui refaisais le portrait à la façon d'un tueur psychopathe pris d'un élan de passion soudaine.
Je ne m'arrêtais que lorsque Ruby arriva à son tour, essoufflée, et s'appuya contrela porte, ce qui détourna momentanément mon attention.
-J'ai, pff pff, retrouvé la nana de l'autre fois, pff pff... dit-elle avec difficulté en tenant ses côtes d'une main. Oh, celle-là oui, fit-elle en remarquant que j'étais assise sur la concernée.
J'étais maintenant troublée.
Elles la connaissaient donc ?
- Elle doit du fric à beaucoup de gens, m'apprit Lisa.
Ô comme je n'étais pas le moins du monde étonnée.
- A moi aussi, lâchais-je.
Nous secouâmes la tête avec consternation.
La trouble fête avait brutalement perdu conscience.
- Bon. On va l'emmener aussi alors, conclurent-elles.
Parmi les différentes options qui se seraient offertes à moi de me venger de cette connasse de Lola, j'aurais pu, si les filles n'avaient pas été là, la confier sagement à HyunWoo dans l'autre pièce pour qu'il s'occupe de son cas, avec l'espoir de me voir destituée de la mission suicide qui m'incombait, ou encore de la tuer, là, tout de suite, en lui explosant la tête avec une chaise.
Mais bon.
La confier aux mains expertes de la mafia et leurs charmantes techniques de tortures, c'était pas trop mal non plus.
Elle était sûrement revenue pour récupérer sa drogue, mais pas de chance, ses manigances se retournaient maintenant contre elle.
« Et oui, la roue tourne chérie. » pensais-je, alors que Lisa et Ruby la soulevaient, l'une par les bras et l'autre par les pieds, pour l'emmener, probablement, vers le coffre de la voiture.
...
Fin du chapitre 9 sa mère la pâte.
Et vous savez quoi ?
Oui.
Kim Yugyeom vous attends impatiemment au chapitre 10, bien coiffé, bien sapé, et dangereusement armé d'une paire de menot... euh, pardon, de revolvers ! :D
Je ne rappellerai pas que ça fait environ un an que vous l'attendez, parce que ça ne servirait à rien n'est-ce pas ?
Bon sinon !
Qu'en avez vous pensé ? Laissez moi un avis en commentaires pour que je puisse voir si ça vous a plut <3
Une psychopathe psychopathante qui vous aime,
Noémie <3
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