C'est quand même dingue ça, je suis aujourd'hui si attentionnée à votre égard que ça n'est non pas un seul, mais deux chapitres, que je vous envoie dans la face !
Vous voyez les enfants, c'est ça, l'amour <3
Bon alors par contre je vous arrête tout de suite : si vous commencez à vous dire "ohlala, quelle fieffé coquine elle nous fait celle là, elle a sûrement même un troisième chapitre sous le coude!"
Je suis au regret de vous dire que non :(
Faut pas pousser non plus xD
Lisez déjà tout ça <3
Merci encore d'aimer cette fanfic ^______^
D'ailleurs n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, qu'on s'amuse un peu dans les commentaires :D
Mais au fait j'ai oublié de vous demander de vos nouvelles ! Vous allez bien ? Vous êtes en vacances ? Vos musiques du moment ? (Moi je suis à fond sur les albums des Winner *^*)
Maintenant je vous laisse :3
Bonne lecture <3
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Aussi légère que la douce plume virevoltante tombée de l'aile d'une blanche colombe shootée à l'héroïne, je me sentais flotter comme sur un petit nuage, les yeux clos et la face béate.
J'ignorais depuis combien de temps je ne m'étais pas sentie aussi bien qu'en cet instant, et pour tout vous dire, dans l'immédiat je n'en avais cure.
J'étais très certainement arrivée au paradis, les anges m'entourant de leurs céleste présence pour m'accueillir parmi eux avec une paire d'ailes et une petite auréole en guise de cadeau de bienvenue.
Enfin, la chance tournait à mon avantage.
J'ouvris une paupière, et fus aveuglée par une puissante lumière.
Une voix résonna alors dans mes oreilles, faiblement d'abord, puis de plus en plus distincte.
- Dieu, est-ce vous ? gémis-je en me disant que le moment était peut être enfin venu de rencontrer l'origine de tout les malheurs que j'avais dû essuyer lors de ma misérable vie humaine et que c'était l'occasion de lui en toucher deux mots.
Une migraine à en faire pleurer Belzébuth ainsi que toute sa diabolique descendance me vrilla le crâne pour seule réponse.
- Putain mais tu lui as filé quoi à celle-là ? parvins-je à comprendre dans la cacophonie assourdissante qui faisait maintenant vibrer mes tympans avec rage comme un concert de caisses claires.
Je compris soudain que la lumière qui me transperçait l'œil depuis tout à l'heure provenait en réalité d'une lampe braquée sur mon visage.
La personne qui avait parlé m'examinait les pupilles l'une après l'autre.
Quelle déception.
Je n'étais donc pas morte.
- Juste une petite dose d'un truc pas fort... répondit piteusement une autre voix que je reconnu comme étant celle de l'infirmière pas nette qui m'avait transformée en zombie. Juste assez pour qu'elle ait l'air aux portes de la mort quoi, ajouta t-elle à voix basse.
D'autres informations me parvinrent lentement à mesure que je sortais de mon état comateux, tel que le vrombissement d'un moteur que je pouvais ressentir dans tout mon corps, ainsi que la position inconfortable dans laquelle je me trouvais.
J'étais probablement dans une voiture.
La question était donc la suivante : à qui appartenait cette voiture ?
Et qui était donc cette foldingue d'infirmière du dimanche ?
Et puis quelle pouvait bien être l'intention qui animait ces personnes à mon égard ?
Oui cela faisait plus d'une question.
Mais elles méritaient toutes une putain de réponse, non ?
Cédant à une envie particulièrement tiraillante de me gratter le bout du nez, je pris brutalement conscience d'être à nouveau en pleine possession de mes facultés physiques.
Et j'avais par la même occasion averti mes geôlières de mon réveil.
- Ça y est, ta protégée est réveillée, remarqua une voix provenant d'au dessus de ma tête.
J'ouvris les yeux pour de bon et pu enfin observer mon environnement.
Allongée sur la banquette arrière d'une voiture qui m'avait tout l'air pas piquée des hannetons et ma tête reposant sur les cuisses d'une parfaite inconnue, je tournais la tête sur le côté pour constater que ma p'tite pute préférée m'observait soucieusement depuis le siège passager.
- Comme on se retrouve, marmonnais-je avec un sourire ravi, rassuré de ne pas m'être faite kidnappée par une bande de criminels dont le but aurait bien pu être de me revendre à des trafiquants d'organes afin de se faire du fric sur mon dos.
Ou plutôt sur mes reins.
Il fallait dire que les scénarios catastrophes se faisaient légion au sein de mon petit esprit désabusé depuis que j'en étais là où j'en étais.
Je me redressais difficilement, non sans retomber une ou deux fois en arrière arrachant au passage des grognements de douleur à la pauvre fille qui se faisait écraser les jambes par l'espèce de boule de bowling qui me servait de tête et réussi à m'asseoir contre le dossier de la banquette arrière.
Je vérifiais rapidement que je n'avais pas laissé de filet de bave sur ses cuisses.
Me connaissant,cela aurait été fort possible.
Mais heureusement ce ne fut pas le cas.
- P... pourquoi m'avoir fait évader ? bégayais-je innocemment alors que ma gorge était prise par l'émotion.
Après moult prières silencieuses, les divinités avaient dû finir par me prendre en pitié, m'envoyant ce coup de pouce salutaire qui me rendait la tâche un peu plus facile.
- On se connaît à peine, renchéris-je.
Enfin si on excluait la dimension physique de cette affirmation, évidemment.
- Voyons Alex, me cajola t-elle en tendant le bras pour me tapoter le dessus de la tête comme elle l'aurait fait avec un chiot, laisser un aussi joli petit cul croupir derrière des barreaux aurait été un tel gâchis !
Mais pourquoi diable tout le monde en avait-il après mon cul ?
Jamais je n'aurais pu penser me sortir un jour d'une galère quelconque grâce à lui.
Bénis soit-il alors d'être aussi attractif, dans ce cas.
J'adressais un sourire resplendissant de reconnaissance à ma bienfaitrice en lui adressant tout les remerciement du monde et lui proposant même de devenir la marraine de mes enfants le jour où je viendrais à en avoir
Enfin, si je ne mourrais pas avant.
- D'ailleurs, comment...
- Comment on a fait ? Il a juste fallut prétendre qu'à cause d'une peur viscérale des aiguilles ton cœur à cessé de battre à la vue de la seringue. Con comme ils étaient ils n'y ont vu que du feu ! se vanta Lisa, de toute évidence très fière de leur petit manège. Il n'y avait plus qu'a subtiliser ton corps sur le chemin vers la morgue, continua t-elle comme si elle causait tranquillement d'un cadavre, et voilà le travail.
Tout cela ne me rendait pas vraiment honneur, mais le résultat était là, et c'était le plus important.
Les deux autres personnes présentes ne disaient mot.
- Et vous êtes ? leur demandais-je timidement, tout en adressant un regard soupçonneux à la fausse infirmière calée derrière le volant et qui m'adressait de temps à autre une œillade désolée au travers du rétro viseur.
- Je suis médecin, se présenta en toute simplicité celle sur qui j'avais dormi pendant une partie du trajet que nous suivions et dont la destination suscitait également en moi quelques doutes. Mes excuses, poursuivi t-elle, mais je ne délivrerais pas mon identité, j'avais pour unique rôle de surveiller que ces deux chipies ne mettent pas votre santé en danger avec leur plan douteux.
Comme c'était rassurant.
- Et je tiens à préciser que ça aurait très bien pu rater ! Qu'est-ce qu'il t'as pris, Ruby, d'entrer là dedans avec cet accoutrement ?
- Oui, bon, c'est l'une de mes tenues de travail ! J'ai fais avec ce que j'avais sous la main !
- Il fallait me demander, rétorqua la première en levant les yeux au ciel, l'air, au grand dam de sa tranquillité d'esprit, plutôt familière des excentricités de la prénommée Ruby.
- Votre tenue de travail ? fis-je, interpellée par l'absurdité de ce que celai impliquait. Vous êtes donc réellement infirmière ? faillis-je m'étrangler tel une personne âgée face à une jeune hôtesse de l'air prétendant l'emmener à l'aéroport pour des vacances à Hawaï afin de la mener sournoisement vers son véritable objectif à savoir : le fourgon de la maison de retraite la plus proche, et qui aurait découvert la supercherie.
- Mais non, triple andouille, pas dans ces fringues là quand même ! s'amusa t-elle alors que Lisa se frappait le front dans la paume de sa main (Oui j'étais conne, et alors?). Je suis strip-teaseuse !
Voilà qui expliquait tout.
Je me pris des vêtements en pleine figure.
- Enfile ça, me dit Lisa. La tenue de la prison ne te met vraiment pas en valeur, et puis... ça sera plus discret.
Sans blague.
Je me hâtais de me défaire de l'horrible vêtement qu'à moins d'une nouvelle farce de mon salopard de destin je ne devrais plus jamais avoir à remettre, et enfilais un jean simple ainsi qu'un sweat à capuche noir, parfait pour dissimuler mon visage.
J'eus suffisamment de réflexes pour empêcher la paire de chaussures qui suivit devenir elles aussi s'écraser sur mon nez.
Ma parole, elle le faisait exprès ou quoi ?
Je l'entendis glousser.
Elle se payait effectivement ma tête.
Heureusement pour elle, la pointure correspondait parfaitement, et puis en plus, elle m'avait sauvé la mise, je m'abstins donc de la moindre remarque.
Mon ancienne tenue roulée en boule à mes pieds, je les regardais tour à tour tandis qu'un silence planait dans l'habitacle.
- Qu'est-ce que vous comptez faire de moi maintenant ? cru-je bon de me renseigner, ne sachant toujours pas le moins du monde vers où nous faisions actuellement route.
Filions nous droit vers l'antre du vilain de cette histoire ?
Finalement, après toute cette attente ?
- D'abord, Ruby me dépose en ville, intervint le bon docteur assise à mes cotés, ensuite avec un peu de chances nous ne nous reverrons jamais, acheva t-elle, l'air de sincèrement l'espérer.
Bien que je sentais poindre la vexation, je me repris en pensant que cela pouvait se comprendre.
Si elle avait souhaité ne s'impliquer que peu dans les magouilles de ses deux connaissances, mieux valait qu'elle évite de garder contact avec la fugitive que j'étais dorénavant.
- Ensuite, tu nous file ton adresse et on t'emmène récupérer ce que tu peux chez toi avant qu'il ne vienne à l'idée des flics à ta recherche de poster quelqu'un devant ta porte, poursuivi Lisa, à moitié absorbée par l'observation du paysage.
Elles avaient pensé à tout. Du génie.
- Et après ça... reprit Ruby, qui échangea un regard avec sa passagère de devant, on devrait pouvoir te trouver un job.
Je faillis causer une crise cardiaque à la conductrice lorsque, à la manière d'un vicieux screamer, ma tête surgit d'entre les deux sièges avant afin de m'approcher des deux complices.
- Comment ça « un job » ? m'exclamais-je, ahurie.
- C'est le meilleur moyen de te cacher, maintenant. Tu peux venir vivre avec nous, mais il faudra que tu te rende utile. Ne t'inquiète pas, le patron embauche n'importe quelle fille qui se présente. Il est tyrannique mais il paye bien.
Lisa se tut quelques instant, avant de réaliser que je la contemplais avec effarement.
- Oh mais pas nécessairement la même profession que nous ! s'empressa t-elle de me rassurer. Il y a plein de postes à pourvoir dans le club :agents d'entretiens, barmaid, et d'autres trucs encore. Si tu en discute avec lui tu trouvera certainement un accord qui te convienne.
- Ce patron.. qui est-ce exactement ?
Il fallait que j'en aie le cœur net.
- Bah, c'est Monsieur Kim. Enfin, Kim Yugyeom. Je ne pense pas que tu le connaisse...
Oh que si chérie.
« Un accord qui me convienne » Hein ?
Rien n'était moins sûr.
Mais c'était pour lui que je faisais tout cela.
Un gros poisson que j'avais très envie d'attraper dans mes filets.
Quel dommage, par contre, que j'ai toujours été, et ce depuis ma plus tendre enfance,nulle pour la pêche.
Il ne me restait plus qu'à prier les Dieux.
...
Prie bien fort ma petite, parce que non seulement ils sont sadiques, mais en plus ils sont un peu dur de la feuille (pas que de la feuille au passage mais c'est une toute autre histoire.) xD
Vous n'imaginez pas à quel point ça me fait plaisir de pouvoir enfin vous partager la suite de cette histoire, depuis le temps que je cherchais l'inspiration pour la reprendre, j'avais commencé à désespérer mais je suis repartie sur de bons rails (enfin pour un temps du moins, espérons que les choses continuent comme ça <3).
Maintenant je pense que je vais me changer les idées avec un drama, pour changer :3
Votre dévouée perverse pas plus haute qu'une putain de commode, mais que vous aimez quand même,
Noémie <3
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