Chapitre 6 : Faire intimement connaissance avec l'ennemi.

BONSOIR :D

Mon Dieu vous m'avez tellement manqué ! T___T

Je suis vraiment plus que ravie d'avoir réussi à terminer ce chapitre 6 sur lequel je travaillais depuis un bon mois... Pas que j'ai été spécialement occupée mais j'ai toujours autant de mal à trouver cette foutue imagination qui passe son temps à jouer à cache cache :(

Comment allez vous depuis tout ce temps ? ^___^

Personnellement j'attends toujours les résultats de mes partiels, qui devraient arriver assez tard d'après ce que j'ai compris... mais je pense avoir bien réussi donc je ne me fais pas trop de soucis ! :D

Avez vous vu le comeback des BTS ? *^* Et des Crossgene ? *^* Et de tous les autres groupes ? *^*

Dire qu'il y a encore tellement de comebacks à venir, j'en frétille d'impatience ! *___*

Bon pour attaquer les choses en douceur :

" Previously in Their,

Alexandra la jeune femme si malchanceuse que peu de gens aimeraient être à sa place (pour l'instant) s'est vue confrontée à un choix des plus difficiles : faire de la Taule pour un crime qu'elle n'a pas commis, ou aider des flics aux intentions aussi douteuses que leur plan aux allures bancales à arrêter un gros poisson du milieu de la pègre : le très grand, sexy, mystérieux, Kim Yugyeom, toujours pour un crime qu'elle n'a pas commis. Se retrouvant à expérimenter la vie en prison, nous sommes maintenant pleins d'interrogations quand à l'option qu'elle aura décidé de prendre... le suspense est insoutenable *^* "

A présent,

BONNE LECTURE ! <3333

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Mon grommellement étouffé par la main de ce nouvel inconnu que je n'aimais déjà pas, je me laissait à maudire une fois de plus le destin, l'ironie du sort, et tout leurs autres petits copains dérangés qui semblaient partit pour faire de ma vie le même bordel que l'on retrouverais dans une partie des SIMS, jouée de surcroît par un gamer aussi psychopathe que pervers, sataniste, ou encore fondamentalement anarchiste.

Je me remuais un peu dans tous les sens, tentant férocement de me dégager de cette étreinte que je jugeais un peu déplacée de la part de cet individu dont je ne connaissais même pas le nom, toutefois la poigne de fer de celui-ci m'y fit rapidement renoncer.

Je me devais d'ajouter que la simple vision de ses avants bras repliés contre moi me donnait l'impression que la moindre pression de mon petit doigt sur ceux-ci en provoquerait sans mal la fracture.

D'un œil vide et las, je fixais alors la porte en attendant qu'il veuille bien m'expliquer ce que je faisais ainsi séquestrée sans aucune manières dans cette pièce que je devinais être, d'après les nombreux outils de ménage dispersé contre le mur et sur les étagères, un placard à balais.

Comme cela tombait à pic... je commençais justement à trouver que mon existence puait un peu trop la merde.

Prise du même frisson nerveux que si une colonie de fourmi carnivores commençait à s'infiltrer sous mes vêtements, je tordis le cou lorsque je sentis quelque chose entrer dans mon oreille.

N'allez cependant pas croire que mon hôte soit un assez dégoûtant personnage pour vouloir tenter d'introduire sa langue dans mon conduit auditif, non (sérieux, y'en a qui ont pensé à ça?), je compris la nature exacte de la chose lorsque cette voix qui me donnait envie de rompre amoureusement des nuques résonna contre mon tympan.

- ...ES BOUCHÉE OU QUOI ? entendis-je crier l'agent HyunWoo avec tant de force que je serrais les dents, mon oreille à présent victime d'un sifflement diffus pas très agréable.

Je me dégageais pour de bon d'un mouvement d'épaule et rendis son sympathique salut à mon interlocuteur, de manière, et je ne vous permettrait pas d'en douter, transpirant la joie et la bonne humeur.

- Vous êtes obligé de me gueuler dessus aussi fort ? m'exclamais-je, irritée. A ce que je sache, je ne suis pas votre chienne !

J'eus droit à un silence éloquent en guise de réponse.

- Ah, c'est bon je ne parle plus dans le vide, reprit-il. Il a mis un peu plus de temps que prévu dirait-on. Oui pardon, tu n'es pas une chienne, mais c'est pas pour autant qu'on aimerait pas que tu le soi.. Aie ! Arrête de me frapper, connard !

Je levais les yeux au ciel, prête à parier n'importe quoi qu'il était en train de se disputer une fois de plus avec son chieur de collègue.

- Vous pouvez m'expliquer en quoi il était nécessaire de me flanquer une crise cardiaque pour une simple communication ? Concernant le respect de la personne dans votre service, on repassera franchement, marmonnais-je en jugeant du coin de l'œil le type déguisé en agent d'entretien avec lequel mon corps venait tout juste d'expérimenter le contact, et qui me troubla un instant, remarquant les biceps scandaleusement bien dessinés révélés par sa chemise dont l'absence de manches devait provoquer la jalousie même d'Appolon en personne.

Ce genre d'adonis pouvait-il vraiment être accepté dans l'enceinte d'une prison pour femmes ?

Il me rendit mon regard d'un haussement de sourcils tandis que le bourdonnement de la voix de HyunWoo tentait de me rappeler à l'ordre.

« Non monsieur l'agent... » exprimais-je froidement par le regard en fixant l'inconnu que j'estimais un poil malpoli, « votre expression contrite ne suffira pas à vous excuser ».

Même si je devais me reconnaître que son air éperdu, tandis qu'il feignait l'innocence, en était à la limite de réussir à m'influencer.

Il était doué ce petit con.

- Je ne suis pas responsable du comportement de mes agents lorsque je ne suis pas sur place, malheureusement, se justifia t-il d'un ton affable.

- Tu veux dire mes agents, répliqua la voix de SeoJoon que je ne captais que faiblement, ce qui me fit lever les yeux au ciel.

Mon vis à vis réprima un sourire, me laissant deviner qu'il captait lui aussi la conversation au travers de sa propre oreillette.

- Venez en au fait, le priais-je en sentant l'impatience lentement m'envahir.

- Je te sens stressée, remarqua t-il faussement naïf.

Il paraissait visiblement d'humeur à m'énerver. Mais que pouvais-je y faire ?

- Je devrais me détendre, n'est-ce pas ? C'est vrai que ce n'est pas comme si j'étais maintenant en prison entourée de femmes dangereuses et/ou bizarres à cause de... mhh, vous ? ironisais-je en baissant le ton suite au geste du type en face de moi lorsque des bruits de pas se firent entendre dans le couloir.

- Tu devrais relativiser, parce que le pire est encore à venir. A coté du groupe de mafieux qui bosse sous les ordres de Kim Yugyeom, tes camarades de prison passent pour des petites écolières en jupettes.

Que dire alors pour exprimer à quel point je n'avais pas, mais alors pas du tout, hâte de le rencontrer ?

- Que pense-tu de celle qui partage ta cellule ? demanda t-il. Est-ce qu'elle est gentille avec toi ?

- Écoutez c'est gentil de faire semblant de vous préoccuper de moi, il est vrai que je manque cruellement de présence maternelle dans ma vie ces temps-ci, mais je préférais comprendre ce que je suis censée f..

- Alexandra, me coupa t-il. Cela concerne précisément ce que tu es censée faire. Ce n'est pas par hasard que tu t'es retrouvée avec elle, j'ai soudoyé le personnel de la prison pour que ça soit le cas, annonça t-il aussi simplement que si nous parlions des céréales qu'il aurait mangé au petit déjeuner.

- Que... fis-je, soudainement désemparée, apercevant au même instant le regard de l'homme dont j'ignorais le nom, et que nous appellerons Gary à partir de maintenant pour simplifier les choses, semblant refléter qu'il me trouvait soit amusante, soit complètement stupide.

Pardonnez moi donc d'être complètement larguée.

J'aurais au moins été en droit d'attendre d'eux qu'ils me fournissent un rapport détaillé de ce que j'étais censé faire entre mon arrivée ici et le moment où, je l'espérais, mon intervention permettrait qu'un dangereux individu de plus se retrouve derrière les barreaux, mais non.

Parce que visiblement, il était beaucoup plus amusant de me révéler les informations au fur et à mesure, me laissant dans un flou total et une peur inconditionnelle de ce que l'on pourrait bien me pousser à faire et qui pourrait me conduire à finir en passoire sanguinolente que l'on retrouverais tristement abandonnée dans le recoin obscur d'une ruelle en cul-de-sac.

N'oubliez pas qu'à la base, je n'étais qu'une simple comptable, et non pas une putain d'agent des services secrets.

- D'après le rapport que j'ai pu me procurer, son nom est Pranpriya Manoban. Elle est arrivée illégalement dans le pays il y a 6 ans et s'est rapidement retrouvée à faire le trottoir pour le compte des mafieux qui traînent dans le coin, et qui lui ont bien évidemment procuré des papiers par la suite. « Ces petits cons font ce qu'ils veulent avec les lois » intervint la voix agacée de SeoJoon. C'est, tu t'en doutes bien, pour racolage qu'elle s'est retrouvée interpellée, poursuivit HyunWoo.

- Eh bah dites donc... m'exclamais-je. J'avais vu juste pour le côté pute, on dirait.

- D'après les photos que j'ai entre les mains je dois dire que j'aurais adoré me retrouver dans cette cellule à ta place,me confia t-il avant, de toute évidence, de se faire frapper à nouveau. Bon sang, SeoJoon, si tu savais combien de queues j'ai dû sucer pour me procurer ce rapport tu me respecterais sûrement un peu plus !

- Jamais de la vie, rétorqua l'écho de la voix de ce dernier tandis que je regardais les yeux rond notre cher Gary se retenir les côtes tandis qu'un rire silencieux lui martyrisait la poitrine.

- Alexandra. Cette Pranpriya à encore une semaine à purger avant de ressortir... alors écoute moi bien. Ce que j'attends de toi est tout simple. Parle avec elle, rapprochez vous, devenez meilleure copines, tout ce que tu voudra, mais arrange toi pour qu'elle te fasse confiance. Ce sera ta clé pour pouvoir obtenir des informations et peut être même infiltrer cette machine à fric qu'est le réseau dans lequel elle bosse, et parvenir à atteindre notre cible.

- Charmant programme. Je pense pouvoir réussir, je crois être déjà en bons termes avec elle alors ça devrait être facile.

- Je l'espère pour toi, car si tu échoue je me verrais obligé de te laisser croupir dans cette prison pendant deux ans, me rappela t-il d'un ton jovial me laissant parfaitement deviner le grand sourire de parfait trou du cul qu'il devait présentement arborer.

- Je.Sais. rétorquais-je aussi sèchement qu'un souffle de vent brisant la quiétude étouffante du Sahara.

Gary me montra silencieusement le cadran de sa montre, me rappelant que je devais réintégrer ma cellule très bientôt et qu'il fallait donc mettre un terme à cette conversation.

- Des questions ? demanda HyunWoo tel un prof de philo qui aurait sadiquement décidé d'aborder en profondeur les œuvres de Platon lors d'une première séance d'introduction à la matière auprès d'une classe de jeunes et innocentes Terminales se retrouvant alors à penser prématurément à l'éventualité de passer sous le bureau pour avoir la moyenne au prochain contrôle.

 - Je pense que ça ira... mais concernant au petit service que je vous avais demandé avant de quitter le commissariat.. ? voulus-je savoir, un peu inquiète.

- Pas d'inquiétude ! Une promesse est une promesse, je passerais moi-même chez toi tous les soirs pour remplir la gamelle de ton chat. Rassurée ?

- Ouais.. merci, marmonnais-je. Euh, ne fouinez pas trop chez moi, voilà c'est tout ce que j'avais à dire.

- Pourquoi ? Aurais-tu peur que je m'amuse à regarder dans ton tiroir à petites-culo... demanda t-il avant que je n'interrompe cette discussion qui n'avait plus aucun intérêt en retirant l'oreillette pour la redonner à Gary qui s'approcha ensuite de la porte pour l'entrouvrir.

- Bon, ce fut un plaisir de passer ce moment avec toi Alexandra, mais il est grand temps que tu retourne galérer avec les autres résidentes de la prison, me dit-il en m'attrapant par le bras pour me tirer à lui.

Le souffle coupé je me retrouvais à quelques centimètres d'un rictus en coin que je n'eus, hélas, pas le temps de déchiffrer avant que je ne me retrouve propulsée dans le couloir sans plus de considération que précédemment et me laissant dans l'indignation d'être prise pour une vulgaire poupée de chiffon par cet espèce de goujat sans éducation.

Je vérifiais tout autour de moi que personne ne m'avait vue ressortir du placard à la manière d'une totaly-spy brusquement recrachée par l'un des tuyaux machiavélique du Whoop et retint un juron qu'il me brûla d'adresser en réponse au ricanement provenant de la porte qui se referma dans un petit claquement.

Immobile en plein milieu du couloir qui était étonnement complètement désert, l'épisode qui venait d'avoir lieu paraissait soudain comme une hallucination passagère de mon cerveau désabusé que je soupçonnais de lentement faire disparaître les connexions neuronales qui le composait à cause de la complexité de ce bordel et du niveau de stress qu'il avait don d'engendrer, ce qui n'était définitivement pas bon pour ma santé.

Je repris mon chemin comme si rien n'était survenu et progressais vers ma cellule en me massant les tempes dans l'espoir de chasser une partie de mon tracas.

Parce qu'il me fallait maintenant réfléchir à un moyen de devenir suffisamment proche de cette fille en une semaine sans que ce brusque intérêt ne suscite de soupçons de sa part.

Je n'avais pas le droit à l'erreur.

J'arrivais face à l'entrée de notre cage commune et vis qu'elle y était déjà rentrée bien sagement, et la façon dont elle me regardait approcher me laissa la curieuse impression qu'elle attendait mon retour.

Mais quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'une fois le seuil franchis je me retrouvais,tout en soutenant son regard des plus persuasifs, poussée contre le mur de ciment, une paire de seins écrasée contre ma propre poitrine et une paire de lèvres posée contre mon cou.

Voilà qui était tout à fait inattendu.

Je croisais son regard lorsqu'elle releva la tête et ouvrit la bouche pour lui demander ce qui me valait ce soudain plaisir, mais l'un de ses doigts tua mon questionnement dans l'œuf en se posant sur ma bouche.

- Chut. C'est mon cadeau pour te remercier, expliqua t-elle doucement en s'amusant à enrouler une mèche de cheveux autour des doigts de son autre main. Une demi-heure gratuite suffira largement... ajouta t-elle sur un ton coquin qui ne laissait pas la moindre place à un quelconque doute sur ce qu'elle entendait faire lors de ces prochaine fameuse 30 minutes.

Jésus Marie Joseph !

Mais honnêtement, qui s'en plaindrait ?

Certainement pas moi, voyons.

- Tu peux m'appeler Lisa, murmura t-elle en pressant ses lèvres roses et humides contre les miennes.

...

MOUAHAHAHA.

Bonne Saint Valentin au fait ! <3

Si jamais vous êtes célibataires et solitaires, n'oubliez pas que nous pouvons passer la soirée ensemble vous et moi :3

Je suis ouverte à tout types de propositions :3

Bon sinon, je n'en peux moi même plus d'attendre le moment ou Alexandra se retrouvera enfin en face de Yugyeom *___*

Des questions ?

Des hypothèses ?

Des fantasmes ?

Votre sadicopsychopathe préférée qui s'en retourne maintenant prendre du repos en s'enroulant dans sa cape de vilain,

Noémie <3

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