Chapitre 5 : La vie est une pute.

Bonsoir mes amours! :D

Comment ça va? :3

JE SUIS ENFIN DE RETOUR AVEC UN NOUVEAU CHAPIIIITRE! *____*

Moi même il me tardait vraiment de savoir ce qui allait lui arriver à notre petite Alexandra :3

C'est votre cadeau de Noël, parce que depuis le temps que vous attendiez, je me suis dis que j'avais l'OBLIGATION de vous accorder ça xD

Je vous aime <3333

Donc désolée d'avoir été absente tout ce temps T___T

L'inspiration et moi ça fait deux ces temps-ci, et avec les cours... bref. PARDON T___T

Mais enfin! :O

Bonne lecture <33333

...........................................................................................................................................

Usant de toutes mes facultés motrices pour ne pas me déhancher comme un canard en plein flirt après l'assez désagréable épisode de « vérifions tout de même, pour le fun, que mademoiselle ne dissimule pas d'objet potentiellement dangereux là où vous le pensez » qui s'était déroulé tout sauf en douceur, je m'arrangeais pour discrètement mitrailler du regard celle que j'aurais bien aimé, par la seule force de celui-ci, transformer en truie grillée, ce qui aurait indéniablement contribué à réjouir les estomacs affamés de mes congénères en devenir.

- Tu va arrêter de me mater comme ça ? s'agaça t-elle d'un ton tirant tout de même un peu sur l'ironie, cette dernière m'ayant présentement désertée il fallait croire.

Mon regard de jeune ingénue s'absorbant soudain dans une observation distraite de l'intérieur des cellules m'évita d'avoir à me retenir de lui répondre ce que je pensais d'elle et de son énorme grain de beauté poilu sur le menton.

En effet je me rendis compte que ma présence en ces lieux faisait visiblement de moi l'attraction principale de la journée, au vu de la manière dont me dévisageait la quasi totalité des détenues,nonchalamment appuyées contre les barreaux de leurs cage, ou s'approchant de ceux-ci tels de dangereux félins à l'entente de nos pas dans le couloir - d'une triste sobriété à en faire pleurer même un adepte féru du minimalisme.

Et ce n'était certainement pas qu'une innocente curiosité que je pouvais lire dans leurs yeux.

Je leurs adressais de petits coucous pour me donner contenance,histoire de ne pas passer dès le premier instant dans la catégorie des nanas facilement impressionnables, autrement qualifiées de :jouet pour chat (ou chatte, étant donné la situation xD), tandis que mon petit sourire crispé de condamnée proche du suicide semblait demander au ciel comment j'allais pouvoir survivre ici sans me faire dévorer.

- Hé la nouvelle ! T'as un bon cul ! me cria très poétiquement une voix enrouée de trentenaire accro au tabac probablement très proche du stade cancer de la gorge, comme pour confirmer mes pensées, et dont je me retint très férocement de chercher l'origine.

Une cacophonie de rugissements tout saufs féminins firent échos à cette remarque, avant d'être bruyamment interrompu par les coups de matraque de la gardienne contre le premier barreau venu, la femme se tenant juste derrière celui-ci se reculant alors en se protégeant les oreilles avec une grimace parfaitement compréhensible.

- Vous vous êtes crues à la foire ? A chaque fois c'est le même cirque putain ! s'exclama la bienheureuse détentrice dudit bâton, sa voix résonnant dans tout le couloir désormais calmé. Je vais finir par devenir sourde avant la retraite, grogna t-elle ensuite entre ses dents en s'approchant d'une porte pour l'ouvrir devant moi dans une sorte de geste théâtral dont elle devait désormais avoir l'habitude.

- Entre là dedans. C'est pas du cinq étoile mais t'as déjà de la chance de ne pas te retrouver avec une dégénérée comme certaines de nos plus fidèles habituées, ajouta t-elle avec un regard en coin dirigé vers je ne savais où. Vous vous entendrez certainement à merveille, conclu t-elle d'une voix faussement compatissante, alors qu'au fond, nous savions toute les deux que la seule chose dont elle se préoccupait à cet instant était le moment où elle pourrait enfin déguster les beignets à la crème dont mon arrivée impromptue l'avait empêché de ne serait-ce qu'ouvrir la boite pour en sentir l'odeur.

Ce n'était pas que j'en doutais non... mais rien n'était moins sûr, à mon humble avis.

Je haussais distraitement les épaules en faisant un pas à l'intérieur et elle referma la grille dans un claquement métallique avant de s'éloigner d'un pas lourd, et sans un mot de plus.

J'étais maintenant enfermée avec une inconnue potentiellement dangereuse et dont je ne savais pas plus de choses que concernant les tarifs que devait certainement donner ma pute de vie dans mon dos – ce qui expliquerai pourquoi je parvenais aussi facilement à m'attirer toute sortes de merdes aussi diverses et variées, telles que se retrouver avec une pétasse de coloc avec un goût prononcé pour la trahison, avoir des collègues qui vous encouragent à vous bourrer la gueule sans vergogne, baiser avec un flic, se faire arrêter, tout ça tout ça...

En jetant un coup d'œil discret à la masse immobile que formait l'objet de mes interrogations sur la couchette du bas, je constatais qu'elle n'avait pas l'air plus âgée que moi, et son visage trop mignon me laissais de sérieux doutes quant à la possibilité d'être en face d'une criminelle de type « je deviens ton amie aujourd'hui pour t'égorger dans ton sommeil demain. »

C'était très certainement la seule du couloir à dormir profondément en cet instant, et je me demandais par quelle grâce elle y parvenait avec l'incessant bruit qui résonnait à l'extérieur.

Je reculais légèrement lorsqu'elle se retourna dans un soupir, un petit sourire à la bouche.

- C'est 50000 wons pour une heure mon tout beau, murmura t-elle doucement dans son sommeil.

Eh beh. En parlant de pute justement... j'avais visiblement affaire à un charmant spécimen d'entre elles.

Un ricanement m'échappa alors que je levais la tête vers le lit du haut, sur lequel j'allais devoir passer un certain nombre de nuits.

Mais alors que je levais la main vers un barreau de l'échelle dans le but de m'y hisser, mon geste fut interrompu par une petite voix féminine, dotée d'un léger accent de ne savais où.

- Mmmh, t'es qui toi ? demanda t-elle, en se redressant sur un coude.

Elle étouffa un bâillement avec sa main et cligna des yeux, avant de me considérer curieusement, attendant que je lui réponde.

- Ta nouvelle co-détenue, annonçais-je bêtement en me disant que c'était pourtant parfaitement devinable.

Elle roula des yeux comme si c'était moi la plus conne des deux et rejeta souplement sa couverture avant de s'étirer lascivement telle une bonasse aux bois dormant tandis que mon regard (mais que faisait-il celui-là?) coulait malgré-lui dans l'échancrure de sa tenue ouverte, me laissant alors une vue imprenable sur la naissance de ses seins.

- En fait, c'est ton nom qui m'intéresse, chérie... rétorqua t-elle en usant du même ton sympathique qu'aurait adopté une gentille maîtresse en s'adressant à l'enfant retardé de sa classe tout en essayant de faire taire le reste des ignobles petits camarades de celui-ci, occupé à se foutre allègrement de sa gueule.

- Alexandra, bredouillais-je alors, en l'observant se relever et avancer vers moi d'une démarche chaloupée, me conduisant à reculer pas à pas.

J'arrivais contre le mur froid en me demandant pourquoi j'étais entrain de me faire intimider par cette nana alors qu'elle ne paraissait pas plus dangereuse que moi-même, de par sa taille ou encore la finesse de son corps foutrement bien proportionné qui me laissait supposer qu'elle devait avoir beaucoup de succès dans la vie, si vous voyez ce que je veux dire.

Un grand silence planait à présent et je commençais à me sentir tout sauf à l'aise.

Je fus heureusement tirée de cette étrange situation lorsque les portes des cellules s'ouvrirent les unes après les autres dans un fracas général.

Ah.

Je venais à peine de me faire enfermer et il fallait déjà ressortir ?

- On continuera les présentations après manger, Alex... déclara la jolie blonde qui m'intriguait maintenant beaucoup, il fallait bien le dire.

Et elle s'éloigna pour sortir, sans un mot de plus, l'appel de la bouffe ayant visiblement été plus fort que son intérêt pour ma personne.

- C'est Alexandra, pas Alex... m'agaçais-je en me demandant pourquoi les gens prenaient si souvent la liberté de raccourcir mon nom sans me demander mon avis.

Mais elle n'eut pas l'air de m'entendre. Je me résignais donc à la suivre, me mêlant au flux des femmes qui n'avaient certainement rien de plus en commun avec moi que le mauvais goût vestimentaire dans lequel nous étions plongées, et qui se dirigeaient droit vers, de toute évidence, le réfectoire.

Après quelques minutes au sein de la file d'attente si désordonnée qu'elle en aurait donné des boutons à n'importe quel contribuable coincé derrière un guichet en attendant la retraite pour aller visiter en profondeur les cul...tures des philippins/indonésiens/thaïlandais, j'arrivais enfin devant l'affreuse cantinière qui n'était pas sans me rappeler l'une de celles qui m'avaient traumatisé de la nourriture dans mes années collège.

J'avais beau me sentir affamée et aussi impatiente que si j'étais là pour remporter le premier prix d'un concours, qui était au passage probablement plus celui de la connerie qu'autre chose, mon début d'enthousiasme ne put que se dégonfler tel un soufflé raté lorsqu'une bouillasse non identifiable s'écrasa dans le creux de mon plateau en giclant un peu partout autour.

Fort... appétissant, ma fois.

- ... C'est quoi ? osais-je demander en redoutant la réaction de mon interlocutrice.

Je n'aurais certainement pas souhaité que celle-ci en soit vexée, non, loin de là.

Quoique...

Ça avait vraiment l'air dégueulasse.

- Ragoût de mouton ! grinça t-elle entre ses dents serrées, lui donnait ainsi un air amical de rottweiler dressé pour attaquer l'humain, et qui serait nourrit tout les matins avec un steak d'ours brun.

J'acquiesçais faiblement en dissimulant une grimace et laissait la place à la personne suivante qui n'avait pas l'air de se formaliser plus que ça de l'aspect de la « nourriture ».

Du premier coup d'œil je remarquais la longue chevelure blonde de ma copine de chambre, toutefois comme il ne restait pas la moindre place à la table de celle-ci, je posais alors mon derrière derrière la première table devant laquelle je passais, et qui avait l'avantage de n'être pour l'instant occupée que par une vieille nonne qui avait réussi je ne savais comment à conserver sa guimpe malgré les restrictions de l'établissement.

Le sourcil dressé, je l'observait quelques instants réciter à voix basse des versets de la bible devant son plateau auquel elle n'avait pas l'air d'avoir touché.

- Hey ! s'exclama une voix en face de moi qui me fit sursauter comme pas possible.

Une fille aux cheveux bleu venait d'apparaître devant moi comme par magie, et me dévisageait à présent si ouvertement que je craignis qu'elle ne parvienne à lire chacun de mes secrets au travers de mes yeux.

- T'es la nouvelle non ? Tu peux m'appeler Lulu. Et si tu tiens à ta santé mentale, je te déconseille de demander l'absolution à cette bonne sœur là.

Elle avait débité ces quelques phrases à une vitesse remarquable,et ma perplexité mit quelques longs instants à s'exprimer.

- P... Pourquoi ça ? voulus-je savoir en me décalant sur mon banc dans le sens opposé à la vieille femme tout en lui jetant un regard emprunt d'inquiétude.

- Elle a perdu la boule, rétorqua simplement ladite Lulu en enfournant une cuillerée du tas de boue nommé ragoût et le mâchouillant distraitement comme si c'était véritablement comestible. A ce qu'il parait, elle aurait coupé la bite du prêtre de sa paroisse parce qu'il violait des petits garçons. Bon jusque là... ça serait encore passé. Mais le problème c'est qu'après elle l'a crucifié, puis l'a fait brûler comme la petite Jeanne d'Arc... et vivant hein ! N'est-ce pas ma Sœur ? s'enquit-elle.

- Il aura payé le prix de ses péchés, déclara celle-ci en interrompant un instant sa litanie biblique.

- Ça c'est certain... marmonnais-je.

J'eus droit à une œillade de la nonne particulièrement transperçante, son expression lugubre reflétant le vide pas très rassurant de son regard.

- Les voix du Seigneur sont impénétrable, dit-elle de telle manière que j'en eu des frissons.

- Depuis le temps que tu répète ça en boucle je crois que toute la prison est maintenant au courant qu'on ne peut peut ni pénétrer ni enculer les putains de voix de ton cher Seigneur, fit remarquer Lulu d'un ton ironique, ce à quoi la nonne répondit par le plus désintéressé des silences.

Roulant des yeux comme si elle avait l'habitude, Lulu se releva lentement et reprit son plateau dans ses mains.

- Tu m'excusera mais il faut que je te laisse, m'informa t-elle avec un petit sourire contrit avant de s'éloigner à grands pas vers la poubelle.

Sur le chemin, elle engloutis une dernière cuillerée du plat avant de tout balancer une fois devant les grands bacs.

« Vraiment immonde ce truc » crus-je l'entendre dire avant qu'elle et ses cheveux bleu ne disparaissent hors de la pièce.

Ne parvenant pas à en avaler plus, je me relevais à mon tour en prenant soin d'ignorer les nombreux regards hostiles fixés sur moi que j'avais tâché d'ignorer depuis mon arrivée et constatais que la blonde se trouvait, comme par hasard, juste devant moi.

Penchée contre la table avoisinant la mienne dans une posture assez suggestive, elle semblait partie dans un numéro de charme auprès d'une grande brune aux allures sportive et qui semblait loin d'être indifférente. Mais mon attention fut rapidement détournée par la personne qui accouru vers elle dans son dos, plateau levé au dessus de la tête, et qui paraissait animée par de dangereuses intentions à son égard.

Je ne réfléchis pas plus longtemps.

Poussé par je ne savais quelles instances divines, mon pied se décala tout naturellement sur le coté et vint se prendre dans ceux de la petite maline qui avait cru pouvoir semer le bordel à sa guise.

Elle se rétama en beauté sur le carrelage, avant de se redresser en jurant, toisée par la totalité de la cafétéria. Le regard en biais qu'elle me jeta et qui signifiait clairement qu'elle réfléchissait déjà à buter toute ma famille me poussa à me fustiger une fois de plus de l'étendue légendaire de ma bêtise.

Le début des emmerdes vous dites ?

Mais non voyons, n'oubliez pas que j'y était déjà.

La blonde la contemplait avec un regard choqué de jeune ingénue, la main posée sur le cœur telle une petite princesse heurtée dans son innocence, tandis que la victime de ses charmes se relevait d'un bon, l'air légèrement irritée par ce qui venait de se passer.

En deux bons de ses grandes jambes, elle empoigna la femme toujours au sol et entrepris de la tirer à travers les rangées de tables tout en l'engueulant.

On aurait dit un couple fâché.

- Merci mon cœur, dit ma co-détenue en me caressant le bras. Je te revaudrais ça, Alex, ajouta t-elle avec un clin d'œil avant de suivre les deux énergumènes.

Elle ignora une fois de plus mon « C'est Alexandra, pas Alex. ». Je haussais alors les épaules et sortis, enfin, à mon tour, de ce putain de réfectoire.

Tout en marchant, je me grattais la tête en soupirant, pensait une énième fois que les choses n'allaient vraiment pas être faciles ici.

Je regardais tout autour de moi, distraite, et ne remarquais donc pas le moins du monde la porte qui s'ouvrait doucement à l'endroit précis où j'étais rendue.

Mon cri fut étouffé par la paume d'une main lorsque je fus attrapée et tirée sans ménagement dans l'obscurité d'une pièce inconnue.

La porte se referma, et, figée, je tentais de faire taire le frisson de panique qui m'agita lorsque je sentis un souffle chaud contre ma joue.

- Chut, murmura calmement une voix masculine que, bordel de merde, je ne connaissais pas.

Bordel de merde oui, c'était le cas de le dire.

...

Voilà :3

JACKSON MARKY JOSEPH, QU'EN AVEZ VOUS PENSÉ ? *^*

J'ai essayé de le faire un peu plus long que d'habitude pour vous donner plus de matière xD (2000 mots vs. 2500 mots ... oui je sais c'est de la merde xDDDD)

Comme je l'avais dis, on se concentre autour du point de vue d'Alex pour l'instant alors...

"Alexandra : Pardon? Tu viens de m'appeler comment?

Moi : Euh... Oublie, j'ai rien dis!" ;-;

Donc je disais : Il faut patienter encore un peu pour retrouver notre cher Yugyeom psychopathe et BamBam la catin :3

J'ai hate d'y être *____*

A bientot (je sais pas quand xD)

Je vous aime <33333

Votre chère déglinguée du cerveau et des hormones,

Noémie <3

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top