Chapitre 3 : La belle gueule du loup.

Bonsoir, ici votre sadicoperverse préférée pour un nouvel épisode de Their ou "Comment survivre à une bande de mafieux lorsque l'on n'est qu'une pauvre jeune femme innocente en quête d'une vie normale? LE guide de survie par excellence." xD

Vous l'attendiez tous, j'en suis consciente. (suite à un "non!" en provenance de la salle, le responsable se fait embarquer par la sécurité afin d'être corrigé à coups de b... balais.) :3

Dans les épisodes précédents : Alexandra, assistante comptable souffrant d'une gueule de bois se retrouve arrêtée par deux agents de police qui préfèrent malheureusement l'interroger (c'est si cliché) que de lui proposer un plan à trois. La pauvre T___T

Mais au fait :O

Comment allez vous ?

Vous avez survécu à la perfection du comeback des GOT7 ? :3

Parce que moi non.

Je me fais tout l'album en boucle depuis sa sortie, et je m'en lasse pas <3

Bon oui, maintenant je me tais et je vous laisse lire xD

Bonne lecture <333

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« ...Votre mission, si toutefois vous l'acceptez, serait de nous aider à le coincer. »

Le mouvement des lèvres de l'agent Lee avait beau m'hypnotiser en partie, faisant honneur à l'image de la demoiselle aussi innocente qu'intelligente que j'étais, ma première réaction fut de me demander dans quel genre d'affaires douteuses ce très charmant jeune homme pouvait bien être impliqué pour susciter ainsi l'intérêt des forces de l'ordre.

La seconde fut de sérieusement m'interroger sur la façon dont une petite assistante au service comptabilité telle que moi allait aider à coffrer ce suspicieux individu et en quoi je pourrais bien servir d'avantage qu'un flic beaucoup plus entraîné à gérer ce genre de cas dangereux.

Comptait-on sur moi pour devenir sa nouvelle comptable afin de pouvoir l'assommer à coups de boulier virtuel ?

Permettez moi de dire que j'avais des doutes.

- Et vous lui reprochez quoi, au juste, à ce type ? voulus-je tout de même savoir, par curiosité.

- D'appartenir au banditisme local. Il n'y a rien dont nous sommes sûrs à cent pour cent mais... l'argent de la drogue, des prostituées, tout ça... il y a de forte chances que tout ça passe par lui.

Oh si ce n'était que ça...

- ... Et deux de nos agents ont disparu lors de leur mission, en essayant de l'approcher, poursuivit-il. Les couvertures ne tiennent jamais longtemps par là bas.

Ah.

Voilà par contre qui ne me rassurait pas, mais alors pas du tout.

- Oui, mais, commençais-je à augmenter calmement pour leur exposer mon point de vue sur la chose avant d'être submergée par ces informations qui ne me concernaient en rien, si je me risque à vous écouter, j'ai plus de chance de finir avec une balle dans la tête au bout de deux jours qu'autre chose. Il me semble bien cerner le personnage.

- Malheureusement nous sommes à court d'idées, rétorqua l'agent Lee avec un grand sourire qui me disait clairement que même s'il regretterait beaucoup mon décès, la possibilité de me pousser dans ce bordel de dangerosité comme ont m'aurait poussé dans une piscine n'était pas pour le déranger.

Et c'était comme ça qu'on me remerciait d'avoir accordé mes faveurs toute une nuit durant ?

J'avais comme l'impression que c'était moi qui me retrouvais à payer le prix pour avoir profité des très profondes caresses de Monsieur Lee HyunWoo a.k.a la petite pute de service du coin. (xD)

Parce que la note était salée, bordel.

- Comptez vous accepter ? reprit Park avec une sorte d'impatience qui me stressa plus qu'autre chose. Je suis curieux de savoir quoi de la prison ou de ce travail vous allez choisir...

Peu satisfaite d'être ainsi poussée dans mes retranchements par ce monsieur peu aimable, je croisais les bras.

« Essaye de négocier, Alexandra... ce sont des flics, ils ne vont rien te faire. » tentais-je de me rassurer.

- Vous seriez bien embêtés que je refuse, on dirait. Vous avez l'approbation de vos supérieurs pour me proposer un truc pareil, au moins ?

Les yeux de l'un se perdirent dans ceux de l'autre, me prouvant que je venais de toucher un point sensible de leur stratégie.

Bien, je commençais à redevenir doucement maître de mes facultés de réflexions.

- Vous ne l'avez pas... ? poursuivis-je en ouvrant grand mes yeux dans une expression de crédulité bafouée.

- Bien sûr que oui, pour qui nous prenez vous ? me répondirent-ils d'une presque même voix, faisant preuve d'un empressement qui me parut tout sauf normal.

On me cachait des choses.

Tel un chihuahua prépubère à l'approche d'un autre spécimen mâle sur son territoire, je plissais des yeux en les considérant, tentant par là de déchiffrer ce que me dissimulait leur curieux petit manège.

Mais le temps de réflexion que je m'accordais ne faisait vraisemblablement pas partit de mes droits d'innocente citoyenne.

Il fallait à ces messieurs une réponse directe, voyons.

Sinon cela aurait été beaucoup moins drôle.

- Bon. La mission ou la prison ? répéta Parkounet pas content, dans le style Méchant-flic-le-retour : « Tu va en baver ma belle si tu te la joue rebelle » (Et ça rime xD)

Wow. On se calme mon petit père.

C'est pas quelques minutes qui vont changer quelque chose à votre planning.

- Oui, bon déjà va te faire foutre, j'ai mal à la tête, voulus-je répondre dans ma plus grande jovialité post-soirée alcoolisée.

En réalité je me contentais de bredouiller un « Mais...je... » aussi assuré que si l'on me proposait cordialement de me jeter au milieu des requins, poussée par la pointe d'une épée dont l'absence de tranchant n'aurait que pu me faire douter de la nature exacte de celle-ci.

- Si vous dites oui sans faire d'histoires... je propose... commença l'agent Lee en se rapprochant à nouveau de moi sous l'œil circonspect de son collègue qui avait l'air d'accuser un changement de plan imprévu. ... de vous révéler de quelle manière vous vous êtes fait avoir, déclara t-il en passant derrière moi et posant doucement ses mains sur mes épaules. Est-ce que l'offre devient ainsi un peu plus attirante ? susurra t-il en se penchant près de mon oreille, tel le pire aguicheur déloyal que portait ce monde.

Ça alors. Il me proposait carrément de me livrer l'identité de la personne qui avait eu la fantastique bonne idée de cracher mon petit secret dans leurs oreilles malheureusement un peu trop attentives.

Voilà qui changeait tout.

PV Yugyeom (vous l'attendiez pas vrai ? :3)

Le rictus qui tordait mes lèvres tandis que le videur se tenait à genoux devant moi fut prit d'un tressautement lorsqu'il me transperça du regard.

- Ne me fixe pas comme ça, lui conseillais-je sagement. Ou je t'arrache les yeux à la petite cuillère.

Ses prunelles reprirent l'observation du tapis recouvrant le sol.

Cela faisait des mois que j'étais le propriétaire de ce lieu, ce vaste bureau étant devenu mon repaire, antre qui abritait mes multiples sautes d'humeurs passant de la colère au mécontentement, et ce tapis était tout neuf.

Continuellement neuf malgré tout ce qui pouvait se tramer de louche au sein de cette pièce.

Depuis que Jaebum m'avait fait comprendre que j'étais à même de faire bien plus que protéger son cul, je me retrouvais affublé d'un rôle nouveau et je devais avouer qu'il me plaisait bien.

Beaucoup même.

Une vie entière à jouer le labrador de luxe, continuellement au taquet, était assurément loin de mes véritables attentes.

Toutefois, je le respectais plus que quiconque et étais parfaitement conscient de ce que je lui devais. C'était pourquoi je m'appliquais à lui confirmer par chacun de mes actes que j'étais fais pour ça.

Il y avait certains avantages a être le petit frère du chef.

D'un coup d'œil circulaire qui engloba le siège de mes responsabilités de jeune truand, je constatais avec satisfaction que mes employés restaient tous parfaitement immobiles, stoïques, tandis que je menais mes petites affaires sous leur nez.

C'était une qualité que j'appréciai chez eux.

Et ils tenaient rarement plus d'une semaine lorsqu'ils en était dénués, malheureusement... pour eux.

- On va dire que j'ai mal compris la première fois, alors je vais te laisser une chance de nous expliquer à nouveau la raison de ta présence dans ce bureau, repris-je à l'attention de l'abrutis dont le regard vide d'expression me laissait à présent douter quant à la présence d'un quelconque cerveau au sein de sa boite crânienne.

Bien que je pusse croire avoir usé d'un ton convaincant, son mutisme se prolongea sur de longues minutes pendant lesquelles ont aurait pu entendre les mouches voler, pour peu qu'il y en ai réellement eu dans la pièce.

Ce petit con avait l'air décidé à jouer le sourd-muet jusqu'au bout.

La porte s'entrouvrit, laissant paraître devant moi la silhouette de la barman chargée du service de nuit, permettant aux basses sourdes de la musique de pénétrer l'espace insonorisé, ce qui brisa certes en partie le silence mais n'altéra en rien la lourdeur de l'atmosphère qui nous entourait.

- La situation s'est calmée en bas, Patron, m'informa t-elle simplement sans même chercher à croiser mon regard pour s'assurer que je l'avais entendue.

Puis elle s'éclipsa aussi sec.

Une autre minute s'écoula, la scène commençant à prendre une dimension comique que je n'approuvais pas, mon pied frappa alors violemment le dessus de la table et le bruit sourd sembla réveiller tout le monde, dont l'accusé du jour qui lâcha un glapissement craintif.

- Puisque Monsieur à visiblement perdu sa langue dans le décolleté de l'une des serveuses, quelqu'un voudrait-il se proposer pour nous remémorer les faits à sa place ? m'enquis-je.

Un ange passa.

- Très bien vous êtes tous virés dans 3... 2... menaçais-je.

Un raclement de gorge m'interrompis, et le responsable de celui-ci s'avança d'un pas.

- Si je peux me permettre de mettre le sujet au clair... le sous employé ici présent, chargé de contrôler les entrées de vingt-deux heures trente à minuit et demi, s'est visiblement laissé distraire pendant un court instant. Ce qui a donc permis à des individus pourtant fichés interdits d'entrée de s'infiltrer dans le club, conduisant à la pagaille de tout à l'heure. Selon moi la faute repose entièrement sur lui.

Je tâchais de me représenter la scène en ne sachant pas qui maudire entre notre technicien de service ayant pris son congé le jour où la caméra de l'entrée principale cessait de fonctionner, et la caméra elle-même pour avoir attendu ce jour là précisément pour rendre l'âme, comme fait exprès.

- Mmmhh... et toi ? Où étais-tu dans cette histoire ? l'interrogeais-je également, sachant pertinemment que, lui en particulier, avait également son rôle à jouer dans ce petit scénario.

- J'étais à mon poste... à la surveillance depuis le premier étage... m'assura t-il en adressant un mouvent de sourcil inquiet à mon attitude particulièrement non expressive.

- Oh je vois, dis-je tandis que ma seconde jambe rejoignait la première, mes pieds à présent croisés sur le bureau. Les lumières se sont-elles également éteintes pendant ce laps de temps qui nous intéresse ?

- Pardon... ? s'excusa t-il, l'air de ne pas comprendre.

- Je te demande si, en plus de cette putain de caméra, les lumières se sont éteintes pendant que nos invités indésirables de ce soir foutaient le bordel chez nous à leur guise.

- Non... Non Patron, il n'est rien arrivé de tel, répondit-il en commençant à transpirer.

- Tu devrais donc les avoir repérés assez rapidement... pourquoi n'avoir rien fait dans ce cas là ? continuais-je dans le plus absolu des calmes que je n'allais pas tarder à perdre.

- Je...

- Il était occupé à faire des avances à Ruby, Patron, le dénonça lâchement son collègue voisin avec un sourire narquois.

Le secret n'avait pas pu demeurer plus longtemps.

- Et bien voilà ! m'exclamais-je. Maintenant on peut y voir plus clair : vous êtes deux à vous être foutu de ma gueule dans la même soirée, conclus-je en penchant mon bras sur le côté pour farfouiller dans mon tiroir. Les gars, je pensais pourtant vous avoir dit que je n'aime pas me faire baiser... c'est moi qui encule les gens, pas l'inverse voyons.

J'empoignais le magnum calibre 77 qui me faisait office d'outil de travail de prédilection (et seulement pour le travail... xD #WTC), commençant à le caresser sous l'œil médusé de l'enfant désobéissant qui me faisait face... et l'indifférence totale du videur dont l'âme avait de toute évidence quitté le corps en lui faisant un fuck au passage.

Mon regard passa de l'un à l'autre, hésitant, mais ma main fut plus rapide à prendre la décision.

Le coup de feu s'en alla percer un fort joli trou dans la tête du plus agaçant des deux, à savoir celui qui se prenait pour un moine bouddhiste en méditation, en plein milieu de mon bureau.

Le corps du mort s'étala par terre et le sang commença à se répandre au sol, salissant mon tapis.

La couleur rouge exerça quelques instants son irrépressible attraction sur mon attention avant que je ne me reprenne avec un regard entendu pour chaque personne présente.

- Nous en avons fini, déclarais-je en me relevant et prenant la direction de la sortie.

Toutefois je n'étais plus vraiment calme.

Il me fallait de l'air.

- Ah, ajoutais-je en me retournant, juste avant de laisser ce bazar derrière moi sans me préoccuper de la suite, vous me changerez ce tapis, leurs rappelais-je.

Qu'est-ce que je disais... un tapis toujours, continuellement... neuf.

...

BOOM BITCHES ! xD

Yugyeom débarque dans le fil de l'histoire, et c'est une belle entrée en scène qu'il nous fait là :3

Tellement psychopathe *^*

Mais ce n'est que le début... le summum de la psychopathie va s'atteindre lentement (très lentement, pardon xD) mais sûrement ! :D

Qui l'aime déjà ? xDDD

Du côté d'Alexandra, c'est toujours plus d'emmerdes qui l'attendent la pauvre, espérons qu'elle à le moral solide :3

A bientôt, dans un prochain épisode de nos aventures mafieuses préférées~

Au plaisir de vous divertir sur PsychoPorn.TV  :3

Votre Noémie, seule et unique Présentatrice étant donné qu'elle a éliminé toutes les autres conas... concurrentes. Non mais oh.

Je me garde le staff masculin sexy pour moi hein, faut pas croire ! :O

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