Chapitre 1 : Black out.

Hey :3

Ça fait un bail pas vrai ? ^___^

Ici, maintenant, vous allez découvrir le début de cette nouvelle fiction à laquelle je réfléchis depuis un moment (ça ne veut pas forcément dire que j'ai beaucoup d'idées mais bon, ça devrait venir au fur et à mesure xD)

Bon alors.

N'oubliez pas de lire les tomes 1 et 2 avant celui-ci, hein ? >.>

Si j'en vois me poser des questions qui viennent me prouver qu'ils débarquent totalement des jupes de leur mères sans avoir rien lu avant je leur donne la fessée <3

Quelques petits changements !

1) Il n'y a pas de prologue :O Mais bon on s'en fout un peu, c'est pas très important.

J'ai juste préféré commencer en vous balançant dans l'action comme un psychopathe s'amusant à jeter ses victimes dans un volcan en activité (ah l'amour <3), au lieu de faire tout un suspense... mais du suspense il y en aura par la suite les enfants :3

2) J'ai prévu de raconter beaucoup plus l'histoire du point de vue féminin que masculin, du moins pour le moment. Je peux toujours changer d'avis par la suite .-.

3) Je vais faire intervenir des guests dans l'histoire :3

Et vous y avez droit dès le début bande de chanceuses xD

J'espère que je ne suis pas la seule à les apprécier *___*

Mais vu qu'ils jouent des rôles plutôt important, j'ai préféré prendre des célébrités au lieu d'inventer des personnages (et de me faire chier à chercher des noms...) voilà :3

Bonne lecture <3333

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Reprenant vaguement conscience dans ce qui semblait être ma chambre après avoir essuyé la cuite du siècle, je me retournais sur le dos et envahis tout l'espace sur mon lit à la manière d'une pauvre étoile de mer décédé d'une overdose au cocktail douteux qu'un groupe de campeurs bobos aurait malencontreusement laissé tomber sur son rocher.

Mon crâne subissait la perforation imaginaire d'un marteau piqueur du diable.

Après avoir difficilement ouvert les yeux, deux choses me frappèrent soudainement, se frayant un chemin jusqu'à ma conscience par je ne savais quel miracle d'ingéniosité.

Premièrement, ce qui m'avait sortit de mon début de coma éthylique s'avérait être les cognements monstrueux qui agitaient ma porte ainsi que tous les murs de mon appartement, et par la même occasion l'intérieur désabusé de ma boite crânienne.

Deuxièmement, contrairement à ce qu'il m'avait initialement paru logique de déduire, non, mon matelas n'était pas plus inconfortable que d'habitude, j'étais juste à moitié allongée sur le corps d'une deuxième personne probablement doté d'une aussi grande forme physique que moi en cet instant.

Je me redressais sur un coude et balayais la pièce d'un regard exténué que je fis finalement atterrir sur celui qui avait de toute évidence passé la nuit avec moi.

Et quelle nuit cela avait l'air d'avoir été...

Hésitante, je touchais son bras du bout de mon doigt avec confusion, et il m'adressa un grognement d'ours paresseux pour réponse.

Mais que diable avais-je foutu hier soir pour en arriver là ?

J'avais l'impression de ressortir d'un horrible bad trip.

Recouvrant mon corps dénudé par le drap qui avait beaucoup souffert, je décidais de commencer à prier, espérant très fort ne pas également retrouver un cadavre dans ma baignoire et un bébé en pleurs dans mon panier à linge sale.

Toutefois, avant d'avoir pu invoquer le Seigneur tout puissant à ma rescousse, la porte de mon modeste appartement rendit brusquement l'âme, et, la laissant s'écrouler bruyamment au sol comme mes espoirs qu'aujourd'hui soit une journée simple et sans prise de tête, ce fut toute l'équipe du S.W.A.T qui pénétra ma demeure dans la foulée et se déversa autour de moi comme si j'étais une dangereuse criminelle qui devait être mise derrière les barreaux sans attendre.

Ce connard de Satan s'était visiblement octroyé tout les droits de transformer ma vie en foutoir.

« Allez, sors avec nous ce soir, on va bien s'amuser ! » m'avait-on dit.

Putains de collègues irresponsables.

La brutalité de cette entrée ayant eu pour unique avantage de me sortir de ma brume, je contemplais avec une perplexité inquiète les messieurs un peu trop armés à mon goût qui occupaient presque entièrement l'espace de mon petit logement à la manière d'une vaste scène de collé serré qu'il aurait pu m'être donné de voir dans n'importe quel club branché à partir de deux heures du matin, quand tout le monde commence à être un peu bourré. Il ne manquait que la musique, et surtout, l'ambiance qui allait avec.

Parce que celle qui régnait ici aurait plutôt eu le don de faire fuir même les défunts de l'orgie sanglante dont on avait l'air de me soupçonner coupable.

- Excusez moi... tentais-je à l'adresse du présumé chef de ce viril escadron, alors que celui-ci était occupé à gueuler dans son talkie-walkie que la mission était un succès.

Pardon ?

- FERME TA GUEULE TOI ! m'intima t-il aussi poliment qu'un parent frustré l'aurait fait à son mioche turbulent qui aurait eu le malheur de répéter pour la 206e fois dans l'heure « Quand est-ce qu'on arrive ? » tout en lui collant une balle entre les deux yeux pour lui faire retenir la leçon une bonne fois pour toutes.

J'étais outrée.

Toute émotion déserta mon visage à la suite de cette gifle verbale et un silence religieux garda mes lèvres closes, par peur de vraiment m'en prendre une à m'en dévisser la tête, comme me le laissait entrevoir l'air menaçant brillant au sein des yeux de mon vis-à-vis.

Une fois que la discussion d'importance capitale l'ayant accaparé s'interrompit, le talkie retrouva sa place à sa ceinture, et l'individu se sépara de son casque à la visière baissée, me laissant découvrir le visage séduisant du jeune agent de police par qui n'importe quelle femme normalement constituée se ferait un plaisir de se laisser passer les menottes.

Peu importe le contexte, bien évidemment.

Et bien que l'expression sur son visage, plus douce que ne l'avait été sa voie antérieurement, me laissait croire que nous allions enfin pouvoir discuter du fait que tout ceci n'était qu'un terrible malentendu, il rabattit mon caquet une seconde fois de manière proprement déconcertante.

- Où as-tu caché la drogue, saleté ?

Dans le sceau à serpillière planqué sous le siphon de l'évier, pourquoi ?

Mais une minute...

Comment était-il au courant pour ça, bordel de merde ?

- Mmhhh, c'est quoi tout ce boucan ? marmonna pâteusement ma conquête d'hier soir en se remuant de telle manière que le drap présageait dangereusement de ne plus le couvrir du tout.

Il tomba finalement au sol dans un bruit sourd, sous nos regards autant exaspérés les uns que chez les autres et poussa un gémissement plaintif.

Avant de se relever d'un bond, exposant sa nudité aux yeux de tout-un-chacun, ce qui ne paraissait pas le moins du monde le gêner.

- Agent Lee, je vous donne cinq minutes pour retrouver vos vêtements avant que je ne m'énerve, le prévint le sexy Monsieur Prêt-à-fusiller-tout-ce-qui-bouge-sur-le-champs.

Je me devais de préciser que la nature avait visiblement décidé de doter mon coup d'un soir des mêmes charmants atouts que je devinais chez celui qui portait encore ses habits.

Je ne vivais pas que de malchance, reconnaissons au moins ça.

Quoique...

Venait-il bien de dire « Agent Lee » ?

- Je me suis un peu laissé emporter après quelques verres, il faut croire, marmonna l'intéressé toujours à poil, en s'ébouriffant nonchalamment les cheveux, cherchant probablement à se remémorer les mêmes événements que j'avais totalement oublié.

Ses yeux se posèrent sur moi et un large sourire d'excuses étira ses lèvres.

- Les choses n'étaient pas censées se passer de cette manière, ajouta t-il à mon attention.

Mais qu'est-ce que c'était que ce bazar ?

Alors que j'envisageais la possibilité d'être passée à l'insu de mon plein gré au sein d'une autre dimension dans laquelle le dictateur Kim Jong-Un serait maîtresse d'école et Soeur Thérésa à la tête d'un célèbre bordel lesbien, ma bouche décida sans même me demander la permission de lui demander, dans la mesure où il semblait un brin plus sympathique que son collègue, des explications.

- Euh... Pourquoi est-ce qu'il y a des flics chez moi ? ânonnais-je, finissant de réaliser complètement qu'il en était vraisemblablement un lui aussi.

Et pourquoi m'étais-je envoyée en l'air avec l'un d'entre eux, accessoirement ?

- D'après nos sources, vous dissimulez des substances illégales chez vous, répondit à sa place le type agressif qui ne me lâchait pas du regard, ce qui me mettait particulièrement mal à l'aise dans la mesure où j'étais à peine plus vêtue que son camarade aux mœurs facile.

C'était ce que j'avais cru comprendre. Mais j'étais quand même relativement curieuse de savoir qui était cette fameuse source.

Qui avait bien pu oser me dénoncer, moi l'innocente jeune femme ne demandant rien d'autre qu'un peu de stabilité dans sa vie ?

- Vous avez un mandat pour être entré de cette manière ? demandais-je naïvement en me prenant pour un personnage de série policière offusqué par les libertés que se permettait les forces de l'ordre en démolissant tout sur leur passage.

Il me brandit ledit papier sous le nez sans un mot et je me retrouvais à loucher dessus comme une demeurée, découvrant la preuve que j'étais indéniablement mal barrée.

Le très dévêtu agent Lee avait terminé de retrouver ses vêtements éparpillés au travers de la pièce et se tenait maintenant devant moi, désormais habillé et les bras croisés.

- Vous permettrez donc que l'on fouille votre domicile, déduisit-il, son grand rictus dévoilant de magnifiques dents blanches. Agent Lee, précisa t-il en me présentant son insigne rutilant de flic dont il devait se sentir particulièrement fier et à coté duquel se trouvait sa carte, indiquant le nom de Lee HyunWoo.

Ce mec se tapait donc des suspectes pendant son service avant de les arrêter tranquillement au réveil, en lieu et place de leur servir un petit déjeuner romantique au lit comme j'aurais largement préféré qu'il le fasse.

D'accord.

Je hochais faiblement la tête et, interdite, observais ce troupeau d'agents se disséminer au travers de chez moi avec la grâce d'un balais classique viennois exécuté par des éléphants en uniformes, ce qui dû certainement sortir la totalité de mon immeuble de son paisible sommeil.

Enroulée dans mon drap comme si c'était la dernière chose qui me préservait des épreuves que je me préparais mentalement à traverser, je jetais de temps à autre un regard confus aux deux hommes immobiles se tenant devant moi. Tantôt à celui qui surveillait ses hommes avec attention, tantôt à celui qui me surveillais moi avec attention.

Et une partie de moi qui venait de se réveiller au moment le moins importun me poussa à me demander lequel des deux allait m'arrêter, brutalisant mes bras par le passage forcé d'une paire de menottes et maintenant fermement mon corps contre le sien d'une poigne sûre, tout en me récitant la liste de mes droits apprise par cœur à l'occasion de leur examen qui ne devait pas remonter à si longtemps que ça.

Allons allons, je m'emballais.

- Monsieur, nous l'avons trouvé ! s'exclama l'un des visiteurs non désirés de ma cuisine en brandissant mon sceau à serpillière comme un trophée des jeux olympiques durement acquis par sa grand mère de 77 ans, ce qui me sortit malgré moi de mes tribulations un peu déplacées sur les bords.

L'objet de mon délit se retrouvait entre moi et l'incarnation de la loi, prouvant ma culpabilité de manière indiscutable.

Celui dont j'ignorais le nom mais qui semblait curieusement en savoir beaucoup plus sur moi que je ne pouvais l'imaginer se pencha dessus et en ressortit le paquet de poudre blanche que je n'avais hélas pas été assez rapide pour faire disparaître.

Pauvre de moi.

- Du crack, hein ? dit-il d'un ton triomphant après l'avoir examiné un instant, tout en me lançant ce regard qui voulait dire « toi ma petite, tu sais pas dans quoi tu t'es fourrée. »

Et je ne le savais effectivement pas.

Car j'étais bien loin de me douter dans quel genre de tas de merde je venais de sauter à pieds joins avec l'insouciance d'un mignon petit chien face à une flaque d'acide qu'il aurait pris pour de l'eau.

En résumé : J'étais à poil au milieu d'une bande de mecs, je me traînais une horrible gueule de bois, et en plus, j'allais me faire arrêter.

Bon.

Et sinon j'avais le droit à un petit café pour bien commencer ma journée ?


...

Alors? *____*

C'est comment? *^*

C'est rigolo comme début non? xD

Je travaille sur la suite avec amour, je veux absolument que le résultat soit parfait xD J'ai envie de m'impliquer comme jamais dans cette histoire <3

Malheureusement le rythme sera sûrement assez espacé entre chaque chapitre, car... bon je me suis déjà assez expliquée là dessus par le passé :D

Merci énormément à tout ceux qui me lisent et qui sautent sur chacun de mes écrits comme sur une part de gâteau au chocolat recouvert de chantilly (vraiment?) <33333

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