Coup de théâtre
Inspiration: La tribu de Dana de Manau
Après être descendus sur la route détruite
Bon nombre de mes compagnons se sont laissés choir
Crispés et sans force, en silence mais s'ébruitent
Des pleurs étouffés de ceux qui sont là, épuisés.
En silence, toujours, leur permettent d'être dans le noir
Fermant leurs paupières rougies par les larmes versées.
Grondent, les secondes qui passent sans rien qu'ils ne fassent :
"Ha, ha !" un rire éclate soudain, brisant le désarrois,
Il écarte la tristesse et la joie prend place :
"Je suis heureux !" dit l'enfant. "Car mes amis sont là-haut,
Kamupaï, enfin, notre village ne pleurera pas
La mort de ses gens qui se sont battus contre l'étau*
Mais il sourira devant cet avenir radieux ;
Nous avons encore tant de belles choses à vivre."
On est donc remonté sur la pente après cet aveu
Pour mettre à exécution toutes ces indications,
Que nos amis partis ne soient pas mort en vain. Ivre ;
Rien qu'ivre de bonheur d'être sur Terre, chantons !
Sereinement, nous sommes rentré dans notre village.
Toutes les maladies endémiques* n'avaient plus de sens,
Un éclat blanc, croissant de lune brillait sur nos visages.
Vite, vint le malheur pour s'abattre sur notre cas,
Wagon de microbes, s'accidente, comme une lance :
"Xiii~", dans nos coeur, tue chacun et choix par choix.
Y a-t-il rien qu'un dieu qui veille sur nous maintenant ?
Zébrons le tableau de notre vie de noir et de sang.
*Ce qui opprime
**Caractère de ce qui revient
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