Une journée difficile

Quand elle m'eut vu, elle accouru vers moi en s'écriant :

- « Elanore ! Mais ce n'est pas possible, tu es là toi aussi ?

- Bien sûr !

- Et Luna, tu sais où elle est ? me demanda-t-elle.

- Elle est aussi gouvernante, tu la connais, elle doit être quelque part dans le château à déserter le travail, lui répondis-je.

- Tu as sans doute raison... »

Rassuré Céline, c'est fait ! Enfin, vous comprenez ? Céline est une fille assez renfermé sur elle-même et très timide mais quand on la connait, c'est une fille formidable ! Elle porte toujours des habits exotiques et essaye de se laisser pousser les cheveux, enfin normal pour une fille quoi. Elle lit toujours d'énormes bouquins et passe ses journées dans la bibliothèque de l'école. Nos belles retrouvailles furent de courtes durées car Mme Samovar nous hurla de nous remettre au travail.

Après une dure journée de labeur, Céline et moi retournions aux dortoirs quand, au fond d'un couloir, nous aperçûmes Luna en train de passer le balai. Nous l'appelâmes et elle se précipita vers nous en criant :

- « Elanore! Céline! Je suis si heureuse de vous retrouver ! Comment c'est passé votre journée ?

- On te racontera dans les chambres, ok ? proposa Céline. »

En rentrant dans le dortoir, on pouvait voir une foule de filles en train de papoter sur leur couchette. Moi, j'étais dans un lit en hauteur. Dès que nous fûmes laver et prêtes pour le coucher, Luna commença à raconter son histoire :

- « Ce matin, quand je me suis réveillé, j'étais dans un lit et une fille que je ne connaissais pas ma proposer un verre d'eau. Après quelques minutes, elle commença à m'expliquer ce qu'on faisait ici et ce que son devenu les enfants enlevés. En fait, il y a pleins d'autres enfants, tous de notre âge et qui sont arrivés par le même chemin que nous (c'est à ce moment que je m'aperçus qu'il y avait pleins de jeunes fille dans le dortoir que je ne connaissais pas). Après ses explications, elle me conduisit jusqu'à la reine pour finalement me retrouver boniche !

- Moi, en tout cas, je préfère être boniche que minimiss au service de sa majesté.

- Pourquoi tu dis ça ? demanda Céline.

- La reine m'avait proposé d'être dame de sa cour mais j'ai refusé.

- QUOI !!! Mais tu es tombé sur la tête ou quoi ? C'était ta seul chance de fuir le travail forcé, on nous traite comme des chiens ! me cria-t-elle.

- Comment peux-tu le savoir ?

- Cela fait déjà une semaine que je suis ici. Et puis demain, c'est la journée « toilettage » comme on dit. Quand tu verras comment on est accueilli, tu regretteras amèrement ton choix... »

Après cette petite discussion, chacune de nous commença à sombrer dans un profond sommeil. Le lendemain, quelques femmes de chambres plus âgées nous réveillèrent et nous ordonnèrent de nous préparer et de nous rassembler dans la grande salle Ouest. Sans réfléchir, je pris exemple sur les autres et je me rendis dans la salle indiqué. Après quelques minutes, on nous fit entrer et Mme Samovar ordonna à chacune de rejoindre notre dame. Au début, Luna et moi étions un peu dérouté, mais toutes les autres filles savaient ce qu'elle faisait. En fait, nous devions nous occupé de la noblesse, de notre princesse attribué. Devant nous une grande porte s'ouvrit et laisser entrevoir une extraordinaire chambre avec plusieurs lits somptueux et quelques jeunes filles déjeunaient encore dans leurs couettes bien douillettes. Une orde de petites duchesses sortirent de leur chambre et plusieurs appelées déjà leurs servantes. Il y avait Sarah, Sandra, Chloé, Marina, toute une ribambelle de crétines que je détestais plus ou moins. Quand toutes mes semblables furent dispersées, Mme Samovar s'approcha de Luna et lui demanda de rejoindre la fille qui se tenait près de la cheminée, que je connaissais très bien d'ailleurs qui n'était autre que Manon, une amie de primaire si je puis dire. Enfin, Mme Samovar se tourna vers moi et m'indiqua un monstre hideux que je reconnaitrais entre milles. Elle s'appelait Lou, aussi mignon que son prénom puisse paraître, c'était une immonde vipère qui avait le culot de se croire belle et supérieur alors que ce n'était qu'un minuscule déchet sans amis. Quand elle me reconnut, un immense sourire diabolique et mesquin apparu sur son visage blafard et je savais très bien ce qui allait m'attendre. Elle me ricana :

- « Alors, on fait moins la fier maintenant qu'on est devenue boniche, hein ? Tu vas devenir mon petit chien personnel. Tu devras faire tout ce que je te dis, sinon tu auras affaire aux gardes. Tu as compris maintenant ? Alors au travail ! Lave-moi les cheveux ! »

Moi, toucher les cheveux de cette immonde vermine ? Sans façon ! Mais je préféré obéir à ce monstre plutôt que d'avoir des ennuis dès le premier jour. Durant toute la matinée, j'ai du passer les caprices de cette enfant pourri gâtée. Et en plus, il fallait que je la complimente sans arrêt. Quand l'heure du déjeuner arriva, toutes les petites duchesse se levèrent et partirent pour la salle manger. Quand les portes se refermèrent, je m'effondrai sur un canapé, exténuai. Et dire que cette horrible matinée aller se répéter toute les semaines ?! Luna aussi était en rage, elle qui déteste s'occuper des autres, cela tombe mal. Céline nous expliqua par la suite que nous avions eu de la chance pour un premier jour. Elle, avait renversé une bassine d'eau bouillante sur la tête d'une certaine Meldie et du laver toute la salle à manger après le passage des chevaliers, une horreur ! D'ailleurs, je fis remarquer que nous n'avions encore vu aucun de nos amis. Pour une fois, Céline n'en savait pas plus que nous. Nous décidâmes alors de demander quelques informations aux domestiques en chefs. Ils nous répondirent que tous les enfants envoyé de l'autre dimension était ici, au château, et qu'il nous était interdit d'approcher les duchesses ou les chevaliers en dehors de notre travail. Cela ne nous avancés pas beaucoup mais au moins, nous étions sûr de pouvoir les retrouvés. Après quelques minutes, Mme Samovar nous appela à passer à table. Quand nous rentrâmes dans la salle à manger, quelques chevaliers partir en courant à leurs entraînements. Mais, en une fraction de seconde, je pu apercevoir Abel se déplaçant nonchalamment à cause de son armure trop lourde pour lui. Enfin ! Maintenant, nous étions fixés. Nos amis se trouvent dans le château et il allait falloir les retrouver !

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