Dans l'ombre d'un matin, l'angoisse m'étreint,

La rentrée s'annonce, un frisson sur ma peau.

Sans ces mains tendues qui m'ont offert du soutien,

Je me sens naufragée, perdue dans le flamboiement.

Les visages étrangers se mêlent à mes peurs,

Les souvenirs des rires, des amitiés éteintes.

Chaque pas vers demain pèse comme une lourdeur,

L'absence de ces âmes, une tristesse contrainte.

Les couloirs sont froids, dénués de chaleur,

Les promesses d'hier s'effacent dans la brume.

Chaque nouveau départ me plonge dans l'horreur,

Une mélancolie qui au fond de moi s'allume.

Alors je marche seul, sous un ciel en déclin,

Les rêves s'effritent, les espoirs s'envolent.

L'avenir m'angoisse, un chemin incertain,

Et les mains tendue, qui au collège étaient, se dissolvent.