Les sourires s'affichent, l'emploi du temps est clair,

Mais au fond de mon cœur, un vide s'est glissé,

Les larmes montent parfois sans que je sache quoi faire,

Un murmure d'angoisse, un désir de m'effacer.

Sous l'apparence calme, la tempête fait rage,

Le changement m'effraie, je m'y sens étrangère,

Entre l'hier et demain, je navigue sans ancrage,

Cherchant un refuge, loin de ces jours austères.

Tout paraît en ordre, pourtant je veux fuir,

Les sourires me pèsent, les rires sont trop lourds,

Une ombre m'enveloppe, je n'ose rien dire,

Je m'efface en silence, perdue dans mes détours.

Les murs du lycée se resserrent, menaçants,

Dans mes instants, je m'y noie, sans savoir pourquoi,

Une douleur sourde, un chagrin oppressant,

Je voudrais tout quitter, m'effondrer loin de là.

Le cœur lourd de questions, je me sens étrangère,

Mes pensées se brouillent, un voile sur mes yeux,

Le monde avance, mais je reste en arrière,

Soufflant des prières, que personne ne veut.

S'il existe une issue, je ne la vois plus,

Le poids des jours me brise, sans que rien ne change,

Le vide m'habite, mes forces se sont tues,

Et l'ombre grandit, dans ce rêve étrange.