Chapitre 4

Le milieu d'après-midi arriva rapidement, et de la même façon qu'il avait attendu le début de matinée la première fois, Geralt choisit de profiter de la fin d'après-midi pour attaquer les nécrophages au cimetière. Le prêtre avait préparé le bois nécessaire aux bûchers et la soirée s'annonçait riche en macchabés putrifiés à brûler.

Le prêtre attendrait à l'entrée du village avec les quelques hommes qu'il avait pu rassembler, pendant ce temps, le sorceleur irait terrasser le reste des goules avant de les retrouver. Il monta dans la chambre que lui avait attribué Ewelina pour mettre le reste de ses protections, glisser ses potions dans ses poches et huiler son arme. La jeune femme arriva dans l'encadrement de la porte pour lui proposer son aide, ce qu'il refusa, elle resta tout de même un instant à le regarder. Il leva son regard sur elle et arqua un sourcil dans l'attente d'une remarque ou d'une question mais ne reçut qu'un sourire.

« Je ne serais pas aux bûchers ce soir, si tu t'y ennuis tu peux toujours venir ici » lâcha-t-elle avant de partir avec un geste de la main comme pour le saluer. Geralt ricana légèrement, ne cherchant pas à extrapoler les mots de la jeune femme, il rangea son équipement et se mit en route vers le cimetière.

Le cimetière se trouvait dans le même état que dans ses souvenir, peu de goules se trouvaient sur les lieux et Geralt n'aurait aucun mal à se débarrasser d'elles même avec son épaule abîmée. Il ne tarda pas plus et se dirigea lentement vers elles.

Une chose à savoir, cher(es) ami(es) lecteurs et lectrices, c'est que les nécrophages les plus bêtes ne s'en prendront pas à vous intentionnellement. Ils cherchent les être morts et les enterrent pour les laisser macérer tels les vins les plus délectables de Toussaint. À maturité, ils sortent des tombes ce mélange pourris et gluant de chaires décomposées qui, dans leurs bouches, goûte comme la meilleure cuvée de Sangréal. Le sorceleur le savait et c'est pour cela qu'il emprunta le chemin le plus rapide et direct vers les goules sans chercher à se cacher.

Arrivant vers elles, il les attaqua directement. Coupant, cognant, écrasant chacune d'entre elles tout en esquivant le plus gros de la vague. Sa méthode était simple, il attirait trois à quatre individus vers lui et les tués en quelques coups d'épée avant de se rediriger vers le groupe. Il n'hésitait pas non plus à les semer et à s'éloigner au lointain afin de charger à nouveau vers elles.

Tout ceci dura bien plus d'une heure mais Geralt vient à bout de l'ensemble des goules. Ses habits étaient crottés de bout, de sang de goule et autres déjections de monstres, il se nota de laver ses vêtements dès ce soir afin de repartir demain. Il coupa les mains droites de chacune comme trophées et les empila en un tas avant de se diriger vers la carcasse d'Ablette, sa jument.

En arpentant le monde avec Geralt j'ai compris une chose, les sorceleurs sont des êtres solitaires. Ils ont certes des amis, mutants, non-humains ou humains, parfois des propriétés, parfois des femmes ou des maris mais la majorité de leur vie se déroule sur la Voie. Naviguant de villages en villages et de tavernes en tavernes avec lui, j'ai parfois pu observer ce regard et cette expression qu'il peut faire tard le soir, lorsque la Vodka bue au cours de la soirée quitte son corps et qu'il se laisse entraîner dans ses songes. Une Ablette qui meurt c'est un moment de deuil pour Géralt, ses chevaux n'ont jamais demandé à le suivre et pourtant ils lui sont toujours fidèles. Celle qui jonchait là, à ses pieds, avec ses yeux révulsés et les mouches plantées sur ses orifices, n'était pas la première, ni la dernière. Elle était une Ablette, et toute Ablette créait un moment de chagrin chez le sorceleur.

Il ne souhaita pourtant pas s'attarder et récupéra rapidement ses affaires avant de retourner vers les goules. Ses pochons d'alchimie, son arme secondaire, son duvet ou encore son matériel de camping, tout était là et rien n'était abîmé. Il récupéra quelques attributs utiles pour ses potions mais également les trophées qu'il avait mit de côté. Il retourna rapidement en trottinant auprès du prêtre et sa charrette qui, en le voyant, cru voir revenir une personne d'entre les morts. Geralt avait non seulement les habits sales mais face à son manque de protections sur le torse et le dos, sa chemise s'était retrouvée sans manches et déchirée au niveau de la nuque. Geralt indiqua au prêtre le chemin à suivre en lui assurant que le chemin était sécurisé.

« Je vous rejoindrais rapidement, suivez la route jusqu'au cimetière et brûlez tous les corps que vous trouverez. Monstres compris. Il y a une jument à quelques minutes à pieds au nord-ouest de l'entrée, pensez à la brûler également. » A-t-il lancé sous les regards dégoutés de la fraternité devant lui. Il n'accorda que très peu de temps à ses hommes avant de se rendre en direction de la maison d'Ewelina.

Elle n'était pas là lorsqu'il entra et Géralt prit rapidement les devants en se déshabillant et en inspectant son corps afin de vérifier qu'aucunes blessures ne lui avait été infligées. Il conclut son examen sans trouver grand-chose si ce n'est quelques égratignures. Lassé de cette chemise trouée, il la laissa dans un coin de la pièce et prit la deuxième qu'il possédait. Le coton utilisé était plus épais et bien plus adéquat par temps de froid mais Géralt ne pouvait désâment faire autrement.

Il la plaça à côté de la bassine dont il disposait pour se nettoyer, il versa un peu d'eau du broc dedans et trempa le linge qui avait servis, cette nuit, à éponger sa fièvre. Il s'attaqua en premier lieu à son visage puis à ses cheveux et termina par un frottement rapide de son torse et de ses bras, particulièrement sur les zones égratignées. Il fit attention à ne pas ruiner le travail de l'alchimiste en épargnant les bandages qui lui restait.

Il entendit alors la porte du rez-de-chaussée claquée et des pas dans l'escalier. Ewelina apparut dans le cadrant de la porte de la même manière que cet après-midi. Elle le regarda et il comprit l'inquiétude derrière l'examen médical qu'elle lui infligeait du regard. Il hocha doucement de la tête, à la fois pour lui signaler que tout aller bien mais également pour l'encourager à entrer et à constater par elle-même. Elle ne se fit pas prier et rentra dans la pièce en faisant le tour du sorceleur, celui-ci continuait son décrassage et notamment tentait de sortir quelques restes de goules de ses cheveux. Ewelina lui attrapa le poignet avant de lui dire :

̶ Tu ne fais qu'étaler cette substance, assieds-toi je vais t'aider.

̶ Je n'ai pas besoin d'aide, et je n'ai pas de temps à perdre.

̶ Assieds-toi, sorceleur. Plus tu parleras et plus perdras de temps.

Il leva un sourcil et hésita à être impoli mais se résigna et s'installa sagement au pied du lit comme elle l'avait indiqué. Elle attrapa le linge mouillé des mains de Geralt et se positionna derrière lui, perchée sur le lit. Elle détacha sa queue de cheval et nettoya ce qu'elle pu avant de le brosser avec ses yeux. Il pouvait l'entendre jurer alors qu'il se relaxait entre ses jambes et il crut entendre la menace d'être plongé dans la baignoire avant qu'il ne se couche ce soir.

Son temps de détente prit fin rapidement lorsqu'elle noua les cheveux du sorceleur avant de se lever. Elle se retourna vers lui après avoir posé le linge dans la bassine.

« Je ne doutais pas que tu reviendrais mais au regard de ton état la dernière fois, j'étais persuadée que je devrais te recoudre pièce par pièce. » Fit-elle en arborant un sourire narquois. Il copia son expression et se leva à son tour pour remettre ses vêtements.

« Ils étaient bien moins nombreux cette fois. Je te remercierais bien pour tout ce que tu as fait pour moi jusqu'à présent mais j'ai besoin d'un service. » Lança Geralt tandis qu'Ewelina le regarda amusait par sa façon de parler. Il était rare de rencontrer quelqu'un ayant la réputation d'un monstre sans cœur et pourtant de le voir agir si prudemment à l'égard des sentiments des autres.

« J'aurais besoin d'emprunter ton cheval pour retourner rapidement au cimetière. », Ewelina accepta immédiatement, Géralt saurait prendre soin de son cheval et ce dernier, bien qu'âgé, le porterait rapidement là où il avait besoin d'être.

Geralt arriva bien plus rapidement au cimetière cette fois-ci. Le prêtre se tenait proche de la charrette, ordonnant aux hommes qui l'accompagnait de placer les bois de manière bien précise. Il s'avança pour vérifier que le travail était effectué correctement avant d'annoncer qu'il s'occuperait de brûler sa jument. Il attrapa deux larges rondins de la charrette avant de se diriger vers la défunte Ablette.

L'affaire fut simple à régler, le sorceleur utilisa son signe Igni pour allumer deux rondins précédemment positionnés sous la bête. Elle s'enflamma rapidement et Géralt s'accroupi devant elle, baissant légèrement la tête en signe de respect. Il n'avait pas le temps de s'apitoyer sur son sort ni d'avoir une dernière pensée pour l'animal, il se releva et s'avança vers le groupe au cimetière pour les aider à brûler le plus gros des cadavres. Le reste, et par là j'entends ceux qui présentaient le meilleur état, fut transporté jusqu'à la place du marché par la charrette. Au-delà du manque de bois, il s'agissait également d'un moment symbolique représentant la reprise des rites tels qu'ils étaient effectué par le prêtre de la capitale, ce qui arrangeait bien le sorceleur qui se servait de cette opportunité comme preuve que le prêtre reprenait le flambeau correctement auprès de l'échevin.

En arrivant au village, il ne perdit pas de temps sur la place du marché et se dirigea directement chez l'échevin afin de récupérer son dû. L'homme n'avait pas bougé depuis sa dernière visite, Caldemeyn attendait toujours sur son pallier, assis sur sa chaise en fumant grassement, cette fois-ci il arborait un sourire narquois en regardant Geralt s'avançait vers lui, avant même qu'il put s'approcher l'homme se leva et entama la conversation :

̶ Sorceleur ! Quel plaisir que vous ayez tenu votre promesse et part du contrat !

̶ Vous en doutiez ?

̶ Bien évidemment, mais vous m'avez prouvé être une personne de confiance. Désormais notre ville est saine et sauve !

̶ Je n'en serais pas si sûre, votre prêtre m'a parlé d'un ou plusieurs monstres dans les parages. Vous devriez faire attention et engager un professionnel.

̶ Un professionnel de votre trempe, je suppose ?

̶ Je veux bien parler d'un sorceleur, moi ou un autre, le tout c'est de ne pas laisser ces monstres se reproduire et causer plus de dégâts.

̶ Que diriez de vous en occuper ?

̶ Je ne peux pas m'en occuper immédiatement, je suis sur un autre contrat actuellement. Et je pensais vos caisses vides.

̶ Terminez votre contrat et revenez promptement ! J'aurais récolté de quoi vous payer.

̶ Je reviendrais, laissez le contrat sur le panneau d'affichage de la place du marché et je me chargerais du monstre si la récompense est suffisante.

̶ Vous êtes dur en affaire mais je comprends.

L'échevin attrapa une bourse sur la table se trouvant à côté de la chaise sur laquelle il était assis et fit un geste de la main à Geral pour l'inviter à le suivre. Ils se dirigèrent tout deux vers l'écurie de Caldemeyn où il trouva trois chevaux dans leur maturité. Au regard, le sorceleur compris qu'il s'agissait d'une même fratrie, il utilisa ses sens pour observer l'état des chevaux, celui de droite semblait être le plus en forme il ne tremblait pas et n'avait pas de lésion apparente au niveau de ses pattes. Geralt ne prit pas plus de temps pour choisir et décida de repartir avec lui. L'échevin lui tendit alors la bourse pleine de couronnes.

« Voilà le reste comme promis. Je suis ravi que la ville reprenne son cours normal et j'espère vous revoir très bientôt au sujet de ce monstre. Je ne vous retiens pas plus longtemps, vous avez de quoi fêter ce soir. Je vous dis aurevoir, sorceleur. » Geralt n'ajouta rien et se contenta de s'incliner poliment avant de rebrousser chemin à dos de cheval, vers la maison d'Ewelina, il souhaitait préparer son départ rapidement et il semblait, d'après ses dires, que la jeune femme l'attendait.

Lorsqu'il arriva devant la maison, il trouva curieux de voir l'alchimiste devant sa porte, un châle épais sur les épaules et les yeux rivés sur les ruelles devant elle. Elle entendit surement les sabots des deux chevaux puisqu'elle se tourna vers lui avant de s'avancer pour le rencontrer :

̶ Un nouvel ami ?

̶ Un nouveau cheval oui, récompense de l'échevin. Il n'est cependant pas le genre qu'un sorceleur recherche, est-ce que tu accepterais de le garder en échange du tiens ?

̶ Le mien est plus apte à ton mode de vie ? Cette vieille bête ?

̶ Pas vraiment, mais il fera l'affaire le temps de rencontrer le marchand qui m'a confié un contrat. En le vendant je pourrais m'en acheter un autre.

̶ L'affaire me semble m'être bien plus favorable mais tu as l'air d'y trouver ton compte alors pourquoi pas oui. Viens, je vais t'aider à les attacher.

Elle le conduisit à un rail de bois devant chez elle où ils attachèrent les deux bêtes avant de rentrer. Geralt remarqua instantanément la bassine d'eau fumante devant la cheminée. Il se tourna vers Ewelina avec un sourcil arqué, la jeune femme le regardait faussement interrogée avant qu'il ne fasse geste vers l'objet posé. Elle ricana avant de lui tourner le dos et de retourner à son poste de travail :

̶ J'ai changé les draps du lit, tu ne dormiras pas dedans si tu ne prends pas un bain.

̶ Tu veux que je me déshabille alors qu'un client pourrait rentrer ? Est-ce que je fais désormais partie de ton décor ?

̶ Très drôle, sorceleur. J'ai fermé la boutique, tout le monde est sur la place de toute façon.

Geralt compris qu'il n'avait pas d'arguments contre, et n'en voulait pas d'ailleurs. La perspective de se prélasser dans un bain chaud, devant une cheminée allumée, lui suffisait à se sentir déjà quelque peu détendu. Il s'approcha de la bassine en se déshabillant, jetant un coup d'œil à la femme derrière lui qui avait pris le soin de se tourner davantage pour lui laisser un peu d'intimité. Une fois nu, il s'assit dans l'eau chaude en émettant un souffle relaxé. Il attrapa une coupe de sel de bain ainsi qu'une lotion parfumée aux baies des bois et les versèrent dans l'eau qui se troubla rapidement au point qu'il ne puisse plus voir son corps dans l'eau. Il voulu attrapait le savon afin de se nettoyer mais décida finalement de s'étendre dans la bassine, il posa sa tête sur la serviette et percha ses pieds sur l'arc de bois opposé.

Ainsi détendu, il entendit le ricanement de son hôte et tourna sa tête vers elle, toujours attelée à son poste de travail, sans pourtant qu'elle est l'air d'y faire quoi que ce soit.

̶ Je n'entends pas beaucoup de frottement.

̶ Et je n'entends pas beaucoup de préparation alchimique, pas de bulles, de bruit de cisaille, pas même une page qui se tourne.

̶ Tu as raison, je n'ai pas la tête à ça et ma préparation est beaucoup trop importante je dois être concentrée à cent pour cent. Et puis il me manque l'ingrédient principal.

Elle s'assit sur un fauteuil fasse à la baignoire et regarda la cheminée. Elle sentit les yeux perçants de Geralt sur elle mais ne daigna pas se tourner vers lui, il savait très bien de quoi il s'agissait et même s'il n'était pas réjoui il devait effectuer sa part du marché.

Le sorceleur commença à se laver et l'eau qui autrefois été d'un joli magenta tourna doucement vers un pourpre terne. Ewelina était curieuse et elle savait qu'il partirait tôt demain matin, probablement avant qu'elle ne se réveille. Elle ne se retint pas plus longtemps et posa les questions qui lui brûlées les lèvres. Elle chercha en premier lieu à comprendre comment Geralt était devenu sorceleur, il expliqua brièvement que sa mère ne pouvait pas le garder et qu'il avait été déposé à Kaer Morhen très jeune mais ne développa pas plus. Elle ne s'arrêta pas là et le questionna alors sur ses cheveux et sa pilosité dépigmentés, il lui raconta comment des mages avait utilisé son affiliation maternelle à la magie pour lui faire subir des mutations additionnelles et que celle-ci, au-delà de décupler ses forces et sens, lui avait retiré toute pigmentation. Elle semblait fascinée par l'histoire du sorceleur alors il décida de lui-même de lui compter quelques passages de sa jeunesse à Kaer Morhen.

Le ton de la soirée resta léger, de question en question Geralt partagea de son expérience. Pour cette fois-ci, il laissa de côté les mauvais souvenirs mais ne rentra pas dans le trop personnel, il se focalisa sur ses entraînements avec Eskel et Gwen, l'évolution de l'école du loup à travers les âges mais également les découvertes faîtes par les sorceleurs avec les butins qu'ils ramenaient. De la simple griffe de griffon au cerveau de noyadé, la jeune femme semblait très intéressée par ce que Geralt pouvait lui apprendre des composants alchimiques issus de monstres. Il lui semblait l'entendre répéter à voix basse, à peine audible, certains composants comme pour les mémoriser.

La lune se faisait haute dans le ciel lorsque le sorceleur et son hôte partirent se coucher dans leurs chambres respectives. Geralt remarqua immédiatement ses protections rapiécées sur le lit, elles ne ressemblaient pas au travail qu'il aurait put avoir dans une grande ville mais il s'estimait heureux de pouvoir faire le trajet du retour avec un semblant de cuir sur lui. Le travail du cuir, le cloutage et les coutures auraient presque pu se confondre avec celui déjà réalisé à l'origine mais ce qui montrait leurs réparations n'était autre que les différents liens et pièces utilisés et mélangés en une addition grotesque de coloris, matières et épaisseurs. Il trouva également cinq petites fioles accompagnée d'un morceau de papier sur lequel était inscrit « Pour remplir ta part du marché, merci » suivi d'un petit cœur. Geralt esquissa un sourire bref avant de repenser à ce qu'il devait faire.

Bien loin d'approuver ce pourquoi ellel'utilisait, le sorceleur décida de ne pas exposer son opinion sur la volontéde mettre au monde un bâtard pour obtenir un statut social privilégié.D'ailleurs Visemir s'était montré insistant durant toute son éducation, de nepas se mêler de leurs affaires et de ne pas entrer en conflit avec eux. Lesorceleur ferma les yeux avant de faire le vide dans son esprit, son mentor étantbien la dernière personne à qui Geralt voulait penser avant de remplir lesfioles.

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