Chapitre XXIV : Diagnostique et Apaisement

Installé sur une chaise, Shikamaru était désormais face à Shizune qui le regardait sans rien dire. Elle avait pas mal changé. La jeune femme avait un carnet dans les main avec un stylo. Il avait vraiment l'impression d'être chez la psy...

Elle était arrivée il y a quelques jours à Suna. On lui avait laissé le temps de se reposer et de récupérer du voyage. Au début, elle avait immédiatement voulu examiner Shikamaru, mais ce dernier lui avait signalé qu'il pouvait largement attendre plusieurs jours pour être diagnostiqué.

C'est ainsi qu'il se retrouva dans cette situation. Il était assez nerveux et anxieux de savoir l'envie de Shizune sur son état de santé mental.

« Très bien alors pour commencer, je souhaiterais que tu me dises comment tu te sens maintenant. Est-ce que c'est la première fois que tu vas vraiment parler de tout ce que tu as vécu ou tu en as déjà vaguement parlé ?» Dit-elle.

« Je suis un peu angoissé de savoir ce que j'ai. Et je n'ai jamais vraiment tout dit à personne. Tu seras la première. »

« Très bien. Tu pourrais me dire ce qu'il s'est passé durant la guerre ? » Commença-t-elle, l'écoutant attentivement.

Shikamaru sentit une boule dans son ventre se former. Il savait que c'était dur de parler de tout cela.

« Quand le Cinquième du nom nous a dit de fuir, je n'ai pas voulu le faire. J'ai préféré aller chercher mon père et celui d'Ino. Mais tout était détruit, et je ne les ai jamais retrouvé. Enfin... Pas en entier. » Expliqua-t-il avant de marquer une pause. « Finalement j'ai été obligé de fuir. Le problème c'est qu'il n'y avait plus grand monde à Konoha, et que tout était détruit donc je n'ai pas réussi à m'orienter vers la direction à prendre pour Suna. J'ai marché pendant des semaines et des semaines sans réellement savoir où j'allais. Je m'étais dit que je finirais bien par tomber sur quelqu'un dans la même situation que moi, ou que je tomberais sur un village. »

Le Nara pouvait encore se rappeler de tous les corps d'innocents qu'il avait vus sur son chemin. La boule au ventre commença à devenir plus intense qu'auparavant, et Shizune semblait comprendre la torture du jeune homme.

« Est-ce que tu as vue des choses pendant ce laps de temps ? Des choses qui t'on traumatisé ? »

« Des cadavres d'innocents, essentiellement. J'ai vu des... des enfants être lâchement tués sans comprendre pourquoi ils subissaient cela. »

« Ce sont les enfants qui t'ont fait le plus de mal ? »

« Oui. Parce que... parce que je ne voulais pas y retrouver mon enfant ou même Miraï. Et à chaque fois que je voyais une femme, j'avais peur que ce soit Amaya. Je trouve ça égoïste, au bout du compte. »

« Pourquoi cela ? »

« Parce que j'étais plus inquiet sur le fait de retrouver des gens de ma famille que des inconnus qui n'avaient absolument rien demandé. Voir que c'était des inconnus était un soulagement pour moi. »

Shikamaru sentit ses mains commencer à devenir de plus en plus moites. Il stressait.

« C'est normal de ressentir ça, tu ne dois pas penser que tu es égoïste. Chacun de nous est égoïste, il est normal d'être soulagé de savoir que ce n'est pas quelqu'un que nous connaissons parmi ces cadavres. Est-ce que tu as rencontré quelqu'un pendant ton voyage ? »

Shizune n'était absolument pas au courant de ce qu'avait vécu Shikamaru pendant la guerre. Elle voulait qu'il lui raconte de son point de vue pour être la plus neutre et la plus logique possible dans son raisonnement.

« J'ai rencontré Sasuke Uchiha. »

« Vraiment ? Comment cela est arrivé ? »

« J'étais en train de me cacher dans une petite grotte parce qu'on me suivait. Je n'avais plus du tout de force. Il s'est présenté après avoir tué les hommes qui me suivaient et il est entré. Il avait ramené de la nourriture et m'a fait part de plusieurs informations qu'il avait sur la guerre. »

« Quelles informations ? »

« Que Naruto était mort, et que beaucoup d'autres. Il m'a parlé un peu de lui mais il ne veut pas que j'en parle à d'autres. A l'époque, il pensait que la guerre durait depuis trois ou quatre ans. Ça me paraissait complètement absurde. Mais en fin de compte il avait raison. »

« Ça t'as fait quoi de le voir ? Surtout qu'il était déserteur. »

« Ça semblait presque surréaliste pour moi. Je me demandais bien ce qu'il faisait ici. Il m'avait dit que Naruto s'était sacrifié et cela avait l'air de l'attrister de l'avoir perdu. Au fil du temps, on a appris à survivre ensemble. »

« Qui est-il pour toi ? »

« Mon ami. L'un des meilleurs, sur qui j'ai pu compter. Je pense que... Le fait qu'il y avait Naruto entre nous à fait que l'on s'est serré les coudes ensemble, comme pour le remercier d'avoir fait tout ça pour nous permettre d'être ici maintenant. »

« Vous avez eu des moments de baisse de moral, parfois ? »

« Oui, plusieurs fois même. Sasuke a... beaucoup craqué. On était frustré de ne pas trouver le chemin d'un village. On était tellement faible physiquement que nous avions très peu de chakra, donc on ne pouvait rien faire à part marcher pour tenter de trouver une issue à cet enfer. »

« Vous avez vu des choses ensemble ? »

« Des cadavres, encore et toujours. J'ai même crue voir Temari, mais fort heureusement ce n'était pas elle. On a découvert les cadavres de Kiba, Shino et Kankuro. C'était affreux. Pas très longtemps après, on a eu un combat contre des ninjas, ça n'avait aucun sens. Je ne sais même plus ce que cet homme voulait, ni son nom. Je me souviens juste que Sasuke a été gravement blessé et qu'on devait rapidement trouver un médecin. »

« Vous avez réussi je présume si vous vous trouvez tous les deux à Suna. » Déduisit-elle.

« Oui, après plusieurs heures de marche pendant lesquelles il souffrait le martyr. On est arrivé à Suna et là... trou noir. Je me souviens que je me suis réveillée à l'hôpital. On m'annonce que la guerre est terminée après quatre ans et que je suis à Suna en sécurité. »

« Tu ressens quoi à ce moment ? »

« Je suis heureux à ce moment-là, car je me dis que je vais pouvoir retrouver mes proches. Mais je suis tellement épuisé que je ne veux qu'une chose, c'est dormir. »

Shizune jeta un petit coup d'œil à son cahier avant de reporter son attention vers le jeune homme devant elle.

« Tu as revu tes proches après ? »

Il hocha la tête.

« Comment tu t'es senti en les voyant ? »

« Soulagée de savoir qu'ils n'avaient rien. Mais après... quand est venu le sujet d'Amaya... J'ai vite compris que c'était fini, qu'elle n'avait pas survécu à la guerre. » Répondit le brun, le regard plongé dans le vide.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé à ce moment-là ? »

« Je me suis mis à hurler et à pleurer lorsque tout le monde est sorti. Je maudissais le monde de me l'avoir enlevé. Elle n'avait rien demandé, absolument rien... Et on me la retirait, alors que c'était pour elle que j'avais survécu à la guerre. Et je me demandais comment notre enfant survivait sans sa mère. J'étais... littéralement anéanti. Je n'avais plus qu'une chose en tête ; la rejoindre. Et j'étais prêt à tout pour ça.

« C'est-à-dire ? »

« Quand... Quand j'ai appris que la petite vivait chez Temari, elle a accepté de m'héberger pour que je sois prêt de ma fille, Mikasa. Le soir même, alors que tous le monde était couché, j'ai prit des lassés de chaussures et j'ai essayé de me pendre au dessus du canapé. Il y avait une poutre sur le plafond, j'ai pensé que j'y arriverai. »

« Mais tu t'es loupé visiblement. »

« Temari. Elle m'a disputé, me disant que j'étais inconscient, surtout qu'il y avait ma propre fille qui dormait dans la pièce d'à côté. »

« Tu t'en ai voulu ou tu ne comprenais pas ? »

« J'ai agi sous la frustration, sous la tristesse et sous la colère. La frustration de ne pas l'avoir avec moi, la tristesse de l'avoir perdu, et la colère de l'avoir laissé partir seule. »

Shizune hocha la tête.

« Je n'ose pas imaginer la douleur que tu ressentais en sachant qu'elle était partie. »

Shikamaru, qui luttait contre les larmes depuis le début, ne put se résoudre à lutter plus longtemps. Des larmes coulaient lentement contre ses joues, venant s'écraser sur son pantalon.

« Ça fait du bien, de pleurer un coup. » Dit-elle, un sourire compatissant.

« Il s'est passé tellement de choses ces derniers mois que... que je me suis littéralement perdu. Je n'ai plus l'impression d'être le même que celui avant la guerre. Et ça me frustre parce que... j'aimerais être comme avant mais... je n'y arrive pas. »

« Cela mettra du temps. Tout comme ton deuil. Comment ça se passe avec ta fille, à la maison ? »

« Ça va. Elle m'aime beaucoup et moi aussi. Heureusement que Temari est là pour s'occuper d'elle. Elle est une véritable maman pour Mikasa. »

« Et ça te fais quoi justement, de savoir que Temari est comme une mère pour Mikasa. »

« Ce n'est pas comme sa mère, c'est sa mère. Elle ne lui à pas donné naissance directement, mais elle s'occupe d'elle presque depuis sa naissance. Et... Je pense d'abord au bien être de ma fille avant le mien. Même si ça me faisait mal au début, je ne peux qu'avouer que Temari est bien plus que la mère adoptive de Mikasa. »

« Et ta relation avec Temari ? »

Il hésita longuement avant de commencer à parler.

« C'était compliqué, au début. Puis on est devenu de bons amis et... Un jour elle m'a fait comprendre qu'elle m'aimait. Ça m'a fait bizarre et au début, je ne voulais pas y croire et je ne voulais pas lui faire de peine. mais... C'était bizarre. Finalement, après plusieurs mois d'attente pour elle, j'ai fini par accepter d'être avec elle. »

« Par amour pour elle, ou pour être avec quelqu'un qui t'aime ? »

« Au début, je voulais le faire pour Mikasa, pour qu'elle puisse grandir avec son père et sa mère. Puis... Je pense qu'après, c'était pour être avec quelqu'un qui m'aime. J'ai des sentiments pour Temari mais... j'ai toujours un blocage par rapport à Amaya. »

« Et ce blocage partira sûrement quand tu auras fini ton deuil. » Dit la jeune femme. « Sakura m'avait expliqué les événements des derniers jours car tu as dis que c'était assez flou je crois. J'avais fait un pré-diagnostic tout comme Sakura, mais maintenant, le diagnostique est plus approfondi. »

« Et donc ? C'est grave ? Enfin, je vais pouvoir être soigné, non ? »

« Oh oui, ne t'en fais pas. Si tu as la volonté de guérir, ça ira. Et si tu acceptes l'aide qu'on va te fournir, d'ici quelques années tu seras tout neuf. Enfin... Tu auras toujours un léger traumatisme, mais ce sera soulagé, disons. » Dit-elle en se redressant légèrement. « Sakura avait raison, tu as clairement un trouble du stress post-traumatique. Je vois que tu es angoissé à l'idée de te rappeler de ce que tu as vécu pendant la guerre. Et tu as parlé assez vite, comme si tu voulais vite te débarrasser de cette discussion, de cette situation. Et au vue de la mine épouvantable que tu as, tu ne dois pas faire des nuits complètes à cause des insomnies. J'ai raison. »

« Perspicace. » Dit Shikamaru avec un léger sourire.

« Est-ce que parfois, ça t'arrive d'être détaché de quelque chose, de ne pas réagir comme tu devrais réagir ? »

« Ça m'est arrivé une fois. C'était au cimetière, je ne voulais pas y aller et j'ai laissé Miraï et Mikasa y aller seules. Il y avait Sakura qui m'a forcé à entrer et finalement, devant la tombe de mon père j'ai préféré partir. »

« Est-ce que parfois, tu as cherché à éviter le contact de tes proches ? »

Il secoua lentement la tête, essayant de chercher si cela lui était déjà arrivé.

« Tu as également des altérations cognitives avec un perte d'espoir puisque tu m'as dit que tu avais essayé d'attenter à ta vie. Est-ce que tu as déjà eu l'impression d'être comme mort ou de ne plus t'intéresser au monde qui t'entoure ? »

« Ça m'est arrivé parfois, mais j'ai toujours réussi à revenir à la réalité. Sauf la dernière fois quand j'ai fait une crise. »

« Tu ressentais quoi durant cette crise ? »

« J'étais moi sans être moi... C'était bizarre, j'étais physiquement là mais mon esprit était ailleurs. »

« Donc de la dissociation alors... Tu as des problèmes avec l'alimentation ? »

« Non. Je mange à ma faim. »

« Est-ce que tu as déjà eu des paranoïa ? Ou des délires ? Des hallucinations ? »

« Pendant la guerre, oui. Plusieurs. »

« Tu te considères comme hypersensible en ce moment ? Est-ce que tu as beaucoup de tristesse ou de mélancolie en toi ? Tu as souvent envie de pleurer ? »

« Assez, oui. »

« Tu prends du plaisir à faire des choses simples de la vie ? Comme aller te balader avec ta fille, jouer avec elle. »

« Me balader c'est difficile. Sortir tout court, en fait. Et j'aime passer du temps avec ma fille, mais je suis très vite lassé et je préfère m'éloigner pour être un peu seul. »

« Des mots de tête ? »

« Parfois. »

Shizune hocha la tête, notant tout un tas de choses sur son cahier. Elle leva à nouveau le visage vers lui.

« Ta libido est réduite ? »

« Pardon ? » Demanda Shikamaru, surpris.

« Tu as des relations sexuelles avec Temari ? » Reformula-t-elle. « Ou tu n'y arrives pas ? »

« Dans le sens où je ne veux pas ou que je ne peux pas ? »

« Les deux. »

Cela le gênait assez de parler de son entrejambe avec elle, mais il savait qu'elle était pour l'aider, et qu'elle se fichait de ses parties de jambes en l'air avec la blonde.

« Je... Quand j'étais tout seul pour... voilà, je n'y arrivais pas. Mais, je veux parfois, mais je ne réagis pas forcément. »

« Problème d'érection, pour faire plus court ? »

Après un soupir, il avoua.

« Ne sois pas gêné enfin... »

« C'est vraiment utile de savoir si mon truc marche ? »

« Oui, parce que j'ai un diagnostique. »

Shikamaru la regarda, sans rien dire. Il attendait qu'elle donne son véridique.

« Donc, comme je te l'ai dit, je pense que tu as un trouble du stress post-traumatique. Mais je me doutais que tu avais d'autres troubles qui l'accompagnaient. Pour moi, tu fais une dépression avec un trouble de la dissociation. N'aies pas peur, j'ai rencontré des hommes avec le double voir le triple de trouble, et ils s'en sortent. Tu as la chance d'être entouré, et tu es Shikamaru Nara, tu t'en sortiras. Ce qui te faut, c'est un thérapie sous hypnose. Pour aider ton cerveau à stopper la dissociation pendant les crises. Et la dépression, tu peux très bien prendre un traitement avec des médicaments. Pour le stress post-traumatique, c'est de l'hypnose aussi essentiellement. »

Shikamaru ne répondit pas, continuant de regarder le vide. Voilà, on venait de mettre un diagnostique sur son cas, et pour autant, cela ne le soulageait pas pour autant.

« Merci. » Dit-il simplement.

« Je t'en pris. » Répondit-elle.

...

Alors qu'il était confortablement installé dans le lit, il fut rejoint par Temari qui se coucha en soupirant. Ils avaient rapidement parlé du diagnostic de Shizune, mais Shikamaru n'avait pas voulu que la discussion ne s'étale. Il tourna la tête vers la jeune femme qui le regardait. Elle caressa sa joue avec son pouce.

« Tu es fatigué ? » Demanda-t-elle dans un chuchotement.

« Non, ça va et toi ? »

Elle secoua la tête, avec un sourire.

Temari se rapprocha pour pouvoir prendre le brun dans ses bras. Shikamaru accepta volontiers. Il se sentait en sécurité dans les bras de la jeune femme. C'était toujours aussi apaisant.

« Je... J'aimerais qu'on continue ce qu'on avait fait la dernière fois... » Dit-elle, d'une voix gênée. « Je... J'ai envie d'aller jusqu'au bout. Mais est-ce que tu veux ? Du moins, est-ce que tu es apte à aller jusqu'au bout ? »

Shikamaru était un peu pris au dépourvu, car il ne s'était pas attendu à cette déclaration.

« Je veux que tu relâches la pression... » Continua la jeune femme et venant se mettre sur le jeune homme qui la regardait toujours avec autant de surprise.

Elle commença par lui embrasser le cou sensuellement. Alors, sentant une délicieuse sensation dans son bas ventre, Shikamaru se laissa faire. Il passa ses mains sur les hanches de Temari pour la suivre dans ses mouvements. Elle frotta son bassin contre le sien, ses mains sur ses hanches lui permettaient de la guider.

Ses baisers descendirent sur son torse nu qui descendirent jusqu'à son bas ventre. Elle savait ce qu'elle allait faire.

« Tu es sûr ? » Demanda-t-il.

« Sûr, Shikamaru. » Affirma-t-elle.

Lentement, elle abaissa le short du jeune homme qui ne portait pas de sous-vêtement en dessous. Après un dernier regard échangé, elle le toucha. C'était tout aussi hésitant que la première fois, mais c'était très plaisant.

Plus elle le touchait, plus Shikamaru pouvait sentir son excitation monter. Comme elle lui avait demandé, il faisait le vide de tout. Il ne pensait plus qu'à lui et à Temari. Sa respiration était sifflante, et ses dents étaient serrées.

Il sentit les lèvres de Temari se poser sur le bout de son érection. Elle déposa un baiser sur la longueur. Les poings de Shikamaru se serraient, et ses yeux se fermèrent après avoir roulé vers le ciel.

Les mains de Temari vinrent caresser ses cuisses avec une grande douceur.

Il sentit enfin Temari le prendre en bouche. Cela faisait tellement de temps qu'il n'avait pas ressenti d'excitation en lui qu'il avait l'impression que c'était nouveau pour lui. Comme s'il faisait sa première fois.

Sa langue le caressait lentement, et c'était si bon.

Plus elle le caressait avec sa bouche, plus Shikamaru se sentait venir. Ses mouvements étaient si audacieux qu'il ne pouvait pas résister plus longtemps. C'était si bon...

« Temari... » Réussit-il à dire dans un soupir. « Arrête... je vais... »

Alors, la blonde s'arrêta alors qu'il était sur le point de finir. Elle se redressa et déposa de manière féline ses lèvres. Ils partagèrent un baiser empli de passion, tandis que Shikamaru inversait les places. Il ne perdit pas de temps pour abaisser le short que Temari portait.

Il inséra un doigt en elle et la laissa s'habituer comme la première fois qu'il l'avait fait. Il vit la jeune femme retirer son haut, révélant sa poitrine. Pendant qu'il la préparé, il tortura les mamelons exposé près de lui, faisant gémir la jeune femme.

Il remarqua qu'elle était moins tendue que la dernière fois. Il leva la tête vers elle, afin d'avoir son autorisation.

« Tu es prête ? »

Elle hocha la tête, passant ses bras autour du cou du jeune homme. Il s'installa à l'entrée de la jeune femme qui le regardait une dernière fois. Son visage était détendu. Il sourit, avant d'entrer en elle.

Une fois complètement en elle, il la regardait un moment. Elle avait les yeux fermés, et avait mis sa tête en arrière.

« Est-ce que ça va ? » Demanda-t-il.

Se savoir en elle était particulièrement excitant. Il croyait même qu'il allait venir presque instantanément. Mais il réussit à se contenter et à caler son rythme cardiaque qui s'était empalé pendant la pénétration.

« Ça va. » Dit-elle en releva la tête.

Alors, Shikamaru entreprit de donner un premier coup de rein comme pour tâter le terrain. Il entendit Temari gémir, ce qui provoqua son propre gémissement.

Ses hanches roulèrent contre les siennes, et il pouvait sentir Temari l'accompagner. Ses oncles étaient rentrés dans son dos. Son souffle était saccadé et elle gémissait à chaque pénétration du brun.

« Putain... » Lâcha Shikamaru, donnant un coup de rein plus gros que tous les autres.

Temari gémit à voix haute, et Shikamaru fut obligé de lui mettre sa main sur la bouche.

« La petite va se réveiller. Soit silencieuse, d'accord ? » DIt-il en l'embrassant sous l'oreille.

Temari hocha la tête, la bouche entrouverte.

Il reprit ses vas et viens, il pouvait voir le visage de Temari se crispé peu à peu. Il en conclut qu'elle approchait peu à peu de l'orgasme. Il était fier d'être l'homme qui lui prenait sa virginité. Tout comme pour Amaya, il serait le seul homme sur terre à être intime avec cette femme.

Il sentit une vague de plaisir arriver en Temari puisque cette dernière haletait rapidement et serait en peu plus Shikamaru.

« Shikamaru... Encore... » Plaça-t-elle dans un gémissement.

A l'entente de cela, Shikamaru accéléra ses mouvements de hanches, les roulant plus rapidement contre elle. Il se sentit si serré en elle qu'il se déversa en elle sans qu'il n'ait le temps de se contrôler. Il posa une dernière fois en elle dans un grognement, tandis que Temari gémissait encore.

Quand il eût terminé, Shikamaru roula sur le côté, tandis que Temari restait dans la même position pour reprendre son souffle.

Le Nara ferma les yeux, réalisant ce qu'ils venaient de faire. Ils venaient de faire l'amour. Et cela avait été si bon...

Il sentit les doigts de Temari se poser sur son bras. Le Nara tourna la tête vers elle et lui sourit légèrement. La jeune femme sourit et déposa ses lèvres sur les siennes. C'était un baiser empli de tendresse, cette fois-ci.

« Merci... » Dit-elle en se reculant.

Shikamaru préféra enfouir sa tête dans le cou de Temari, avant de lui chuchoter.

« Prête pour la deuxième partie ? »

« On a pas fini ? »

« Oh non... Minimum trois parties avec moi, ma grande. »

« Eh bien... Je ne peux pas refuser, je suppose. » Dit-elle en riant.

Shikamaru ria également, avant d'embrasser à nouveau Temari. Il se sentait soulagé, et se sentait mieux.

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