Chapitre 15 : le choix d'Oliver 2/2
Dernière partie de l'histoire :D
Profitez-en bien :D
Bonne lecture !
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Kaeden avait à peine garé la voiture dans l'allée que je sortais dehors.
La voiture, ce n'était toujours pas mon truc... Mais là, c'était surtout l'impatience de retrouver Riley qui me guidait. Il était très tôt, il devait encore dormir comme un loir... Et justement, je voulais le rejoindre avant qu'il ne se réveille. J'aimais toujours ce moment qu'on partageait tous les deux, avant de commencer la journée, tout juste sortis des bras de Morphée.
– Laisse, on déchargera plus tard, me dit Kaeden, je veux pas les réveiller. Et puis je suis crevé.
Avant de partir, j'avais emporté quelques affaires. Principalement des bibelots, des photos, quelques livres... et des papiers que Luther voulait que j'aie avec moi.
On avait à peine fini de dîner qu'on s'était remis en route pour Glasgow, Kaeden et moi. Une fois annoncée la nouvelle de mon départ, partagé du temps avec ma Meute natale, nous n'avions plus rien à faire là. Puis on ressentait tous les deux cette pression, ce manque, de Max et Riley... J'avais essayé de l'appeler, mais il n'avait pas décroché.
Les au revoir avaient été longs, déchirants, même si je savais parfaitement où était ma place et pourquoi – pour qui – nous devions rentrer au plus tôt...
Dire au revoir à Luther avait été plus simple et plus sommaire. Il nous avait accompagnés à la voiture, avait serré la main de Kaeden après avoir insisté encore un peu pour que nous restions dormir... puis on s'était enlacé quelques secondes. Juste assez pour marquer le coup. Il m'avait dit que s'il passait vers Glasgow, il viendrait me voir. Que je devais appeler pour donner des nouvelles. En prendre probablement aussi.
Ce n'était pas son genre de montrer ce qu'il ressentait... ce qui ne voulait pas dire qu'il ne ressentait rien. Je commençais à le comprendre.
Puis il nous avait laissé partir, on ne s'était pas arrêté sur le trajet du retour, pour arriver au lever du soleil. Soit juste à l'heure pour le réveil, comme si nous n'étions pas partis, qu'une nouvelle journée banale commençait.
En franchissant la porte d'entrée, on avait eu la surprise de voir Max déjà debout préparant le petit-déjeuner, comme une journée normale... il était tout de même surpris de nous voir déjà de retour.
Après avoir retrouvé son Uni, il nous avait servi, tout en prenant des nouvelles. Tout allait mieux au sein de la Meute, maintenant que les choses étaient définitivement réglées. Bien sûr, il resterait toujours des gens qui ne verraient pas en Luther un héritier légitime, un usurpateur de la première heure, mais c'était probablement parce qu'ils ignoraient les véritables circonstances de cette succession...
J'avais été clair et net ; il ne fallait pas compter sur moi pour prendre sa place. Oh non, pas question. Il ne fallait même pas compter sur moi pour rester dans les parages. Et la plupart des gens l'avaient bien pris. C'était une possibilité, après tout, et la Meute préférait me savoir loin et en vie, que proche et mort...
Puis ça les rassurait grandement de me savoir auprès de Max. Ils savaient que je ne risquais rien, même si j'habitais en ville, et que je n'allais pas oublier si facilement que ça d'où je venais. J'espérais ne jamais l'oublier, même si je n'étais pas contre me faire au transport humain, me sentir mieux en milieu urbain et trouver une utilité quelconque à un téléphone portable, comme Riley le faisait.
– Et vous alors ? Vous vous en êtes sortis ? Demanda Kaeden.
– Plus ou moins... C'était compliqué pour lui, pour moi, pour Elle.
Elle, sa Bête. Forcément, elle n'avait pas dû comprendre pourquoi Kaeden s'éloignait si longtemps, surtout en compagnie de Luther, qu'elle ne pouvait pas voir en peinture ! Cependant, elle n'était pas sortie, et avait plus ou moins rongé son os en attendant son retour.
– On est allé au ciné, hier soir, et avant on est allé faire les boutiques, histoire de se changer les esprits.
– T'as cédé aux caprices de Riley, donc, sourit Kaeden.
– J'ai pas osé lui dire non, il tirait sa tête d'Omega abandonné sur le bord de la route...
– À mon avis, sa partie Venandi sait exactement comment tirer avantage de ça, et toi, tu te fais avoir comme un Louveteau !
Max haussa les épaules :
– Ça m'a occupé aussi, et je loue la Lune que tu ne pratiques pas le shopping à haut niveau comme lui... Bon sang, il était à ça de battre le record de Danny – et crois-moi, y a du niveau !
On échangeait un sourire, enchaînant la conversation sur toute autre chose.
Une fois le ventre rempli, je montais à l'étage pour retrouver – enfin – Riley. Il dormait d'habitude en travers du lit, mais ce matin, il était resté d'un seul côté, comme s'il s'attendait à ce que je me glisse dedans au courant de la nuit. Ça m'avait fait sourire.
Je m'étais déshabillé rapidement, pour me glisser sous la couette, contre lui, encerclant son corps avec mon bras. Je calais ma tête contre sa nuque, respirant son odeur avec délice et soulagement. Elle m'avait manqué, beaucoup trop, comme lui m'avait manqué.
Au bout de plusieurs secondes, à profiter de cet instant de retrouvailles et de bonheur, je déposais un baiser sur son épaule... et le sentais bouger un peu. Une fois qu'il eut identifié que j'étais de retour, il s'était tourné vers moi, pour nicher sa tête dans mon cou, laisser sa main contre mon torse...
– Tu m'as manqué, murmura-t-il alors.
– Toi aussi tu m'as manqué...
On avait profité de cet instant hors du temps durant de longues minutes, lui pour se réveiller, et moi pour me reposer un peu. Je n'avais pas dormi depuis un moment et cela commençait à peser sur mes épaules.
– J'ai faim, murmura-t-il alors.
– Et moi j'ai sommeil... On est partis directement après le dîner.
Riley se releva, pour me toiser avec son regard joueur et son sourire mesquin :
– Voyez-vous ça ! On vous manquait à ce point ?
– Y a de ça, souriais-je, et aussi, Kaeden s'inquiétait de savoir que Max cèderait à tous tes caprices...
Il m'avait tiré la langue, avant de déposer un baiser sur ma joue, de caler à nouveau sa tête sur mon torse.
– C'est vrai que j'ai un peu abusé, dit-il alors. Je vais manger un truc, dire salut au cousin et m'assurer que Max ne lui raconte pas tout... Je reviens vite.
Sur ce, il s'était levé, pour descendre au rez-de-chaussée, me laissant seul dans le lit. J'étais vraiment éreinté, mais ça valait le coup d'être rentré plus tôt. Je préférais de loin dormir sous le même toit que Riley, comme si c'était le seul et unique endroit au monde où je pouvais réellement me reposer.
– Et t'as de quoi t'occuper, en m'attendant, susurra-t-il avec un clin d'œil complice.
J'étais, en effet, très content de le retrouver, et cela se trahissait pas une bosse au niveau de mon boxer. Lui semblait flatter, quand moi j'étais gêné.
– Ne t'amuse pas trop tout seul, moi aussi je suis content que tu sois rentré...
– Évidemment, c'est le genre de choses à dire avant que tu ne quittes la pièce ! Lui reprochais-je alors.
Riley et son air de renard frustrant s'en allèrent en ricanant de plus belle. Il me rendait fou quand il faisait cela... Il aimait bien se faire désirer, c'était frustrant pour moi, mais... quelque part, j'aimais ça, aussi, qu'il soit assez à l'aise avec moi pour jouer ainsi avec mon désir.
Pendant qu'il était absent, j'avais docilement obéi, j'avais attendu son retour, faisant en sorte d'être toujours d'attaque quand il se serait enfin décidé à repasser la porte...
Il avait bien pris son temps. Ce qui avait rendu nos retrouvailles, disons... plus intenses que jamais...?
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On était tous devant la maison, à attendre que Danny et Kaeden finissent de charger la voiture. Max n'était pas tranquille, au contraire d'Edward, qui paraissait totalement détendu. Comme moi et Riley d'ailleurs.
– Vous êtes sûrs que ça va aller ? Demanda-t-il une énième fois, parce que... On peut encore annuler et dire qu'on part tous ensemble l'année prochaine...
– Pitié, Max, souffla Edward, ça fait des mois que c'est prévu ! Riley et Oliver vont passer un peu de temps chez nous, ils ne vont même pas remarquer que le temps passe, avec tous les copains qu'ils vont se faire et tout va très bien se passer.
Max ne semblait pas convaincu, mais c'était sa nature de poule-couveuse qui voulait cela, du moins, d'après ce que Kaeden et Edward disaient.
– Ça va leur faire du bien de voir des jeunes de leur âge, renchérit Edward, pas vrai ?
– Mais carrément ! Lâcha Riley.
– Tu vois ? Bon, alors partez tranquilles, Danny et moi, on va gérer ça comme des chefs !
Bien avant que je ne débarque à Glasgow, Max avait organisé deux semaines de voyage pour fêter la fin des études de Kaeden. C'était sa surprise pour lui, histoire de recharger les batteries avant la rentrée... et avec tout ce qu'il s'était passé, il avait totalement oublié ces vacances.
Max voulait les annuler, prétextant que Riley et moi, on ne pouvait pas rester seuls, sans Chef de Meute, pendant deux semaines... Et comme les réservations étaient déjà faites, on ne pouvait pas les accompagner.
Par contre, on pouvait aller deux semaines chez Edward et Danny, ravis qu'on passe un peu de temps avec eux. Riley aussi était ravi, il savait parfaitement qu'on aurait le droit de faire beaucoup plus de choses là-bas, sans Kaeden et Max pour nous surveiller. Et Riley avait hâte de pouvoir se lâcher.
– On va finir par être en retard, dit Kaeden, je veux bien admettre que tu aies du mal à couper le cordon, mais on va rater l'avion !
Visiblement, Max avait plus de mal que Kaeden à nous laisser ici pour partir à l'étranger pour les vacances.
– Je vais les surveiller comme le lait sur le feu, promit Edward, et Danny aussi, je peux t'assurer qu'il ne va rien arriver chez nous qui ne pourrait arriver ici.
Max soupira, puis, finalement, se décida à monter en voiture, suivi par Kaeden et Danny. Le Second allait les déposer à l'aéroport, avant de venir nous récupérer, pour qu'on prenne le chemin de la Meute d'Edward.
Du moment que j'étais avec Riley, on pouvait aller où il voulait, ça m'irait.
La voiture quitta l'allée, puis la rue, avant qu'enfin les deux autres ne se lâchent :
– Bon sang, j'ai cru qu'ils ne partiraient jamais ! Lança Riley.
– Et moi donc ! On aurait dit que vous avez trois ans et demi !
– Faudra lui dire qu'on est plus des gamins, on est majeurs, c'est pas permis d'être autant sur nous comme ça...
Une partie de Riley, celle qui ne supportait pas ce genre d'étouffement, était sincère... l'autre, un peu moins.
– C'est comme ça, qu'est-ce que tu veux ! Papa disait toujours qu'il était émotif, et qu'il ressemblait beaucoup trop à Maman...
– Ouais, ben, on est pas ses petits, à ce que je sache, marmonna Riley.
Edward avait souri, amusé. On savait parfaitement tous les deux qu'il disait cela sans forcément le penser... C'était nouveau pour lui, qu'on prenne soin de lui, qu'on le couve comme ça... il lui fallait un peu de temps pour s'y habituer.
Max était un bon Second, pour Kaeden comme pour nous, on en était tous conscient. Il savait prendre soin des autres, les rassurer, faire ne sorte que Riley ne ressente pas trop le manque de Kaeden ou moi... Que Kaeden ait assez confiance en lui pour grandir. Que je me sente chez moi ici alors que je n'avais – en théorie – rien n'à y faire.
– Vous savez ce qui est ironique dans cette histoire, souffla Edward, c'est que mon frère a fait un caca nerveux à notre père pour ne pas devenir mon Second... Il trouvait que c'était trop de responsabilités, des trucs du genre... et, au final, il est Second quand même.
Et à présent, il était le Second de Kaeden. Enfin, c'était différent, étant donné que nous étions quatre au sein de cette Meute... Soit bien moins que celle d'Edward. Donc, techniquement, c'était bien moins contraignant.
– Bon, j'espère que vous êtes prêts tous les deux, parce que ça va être deux semaines intenses ! Enchaîna Edward, pour changer de sujet. Déjà, on va faire une grande fête dès qu'on rentre, puis on va faire une liste de toutes les choses que Kaeden et Max ne veulent pas que vous fassiez, et on va tout faire ! Juste histoire de décompresser un peu... !
Riley et moi échangions un sourire, amusés par la situation :
– On a dû promettre de se tenir bien et tranquilles.
– Bah, vous savez, ce qui se passe au sein de ma Meute reste au sein de ma Meute, vous ne croyez pas ? Un autre Chef de Meute et un autre Second n'ont pas à savoir comment je gère ma Meute... Manquerait plus que ça !
– Surtout si c'est pour nous autoriser à faire tout ce qu'on n'a pas le droit de faire en temps normal...
– Exactement ! Aller, on va chercher vos affaires et on commence cette fichue liste, j'ai hâte de m'y mettre !
Max et Kaeden étaient inquiets qu'ils nous manquent trop, qu'on se sente abandonnés, ou que ce soit une trop grande séparation pour le moment... Ni moi ni Riley n'avions rien dit, sachant que de toute façon, on finirait par atterrir chez Edward. William nous aimait bien, mais il trouvait qu'on passait déjà assez de temps chez lui comme ça.
On ne se connaissait pas depuis longtemps, mais Riley et moi étions en pleine confiance avec Edward. On savait qu'on serait bien au sein de sa Meute, même si Max et Kaeden allaient nous manquer... Puis, aussi, Riley était ravi de passer du temps sans avoir ni Max ni Kaeden sur son dos, satisfait de savoir qu'Edward serait son premier complice dans tous ses méfaits.
– Ils auraient dû se méfier de moi et pas de vous, ricana Edward.
Riley partagea son ricanement, tandis que je les observais manigancer afin d'enfreindre le plus de règles possible en un minimum de temps.
Pour être honnête, j'allais suivre Riley dans ses délires juste pour m'assurer qu'il n'allait pas trop loin, et aussi, parce que c'était mon rôle de veiller sur lui, de le protéger, même si c'était de lui-même.
Puis, il y avait également cette petite flamme dans le regard, cet air malin, ce sourire narquois, quand il préparait quelque chose... qui me rendait un peu fou. Ce genre de regard, chez un Hybride Lycan-Venandi, c'était fatal... surtout pour mon cœur, qui battait toujours la chamade.
Tandis qu'ils listaient le programme à venir, je me perdais dans mes pensées, pleines de petits Riley au sourire malin et ravageur, qui s'agitaient dans tous les sens...
Pendant qu'Edward et Riley faisaient le tour de la maison pour vérifier que les fenêtres et portes étaient toutes fermées, Danny et moi chargions la voiture.
– Max s'angoissait vraiment à l'aéroport, me dit-il avec un sourire. Je ne sais pas à quoi il s'attend, on gère une Meute depuis des années, sans compter les Louveteaux de tous âges qui arrivent régulièrement...
– Je crois qu'ils savent parfaitement que Riley va enfreindre toutes les règles possibles avec le soutien d'Edward, et que tu n'y pourras rien.
– Ça, c'est ce qu'Edward croit, mais... Je te raconterais deux-trois anecdotes, tu me donneras tes impressions.
Son sourire complice et amusé fit naître un similaire sur mon visage.
Je m'en voulais un peu d'avoir attaqué et blessé Danny. Même s'il passait son temps à me dire qu'il ne m'en voulait pas, que ce n'était pas de ma faute, que personne ne pouvait anticiper ce qu'il s'était passé, parce qu'on me pensait Défaillant, et pas Déficient.
Puis, de savoir que cette proximité émotionnelle entre nous était la raison de ces attaques, que ces blessures étaient dues à la confiance que j'avais en lui, ça rendait les choses un peu plus... acceptables. En tout cas, pour lui, c'était toujours mieux de savoir que je m'en prenais à lui à cause de ma Déficience et de mon attachement à lui plus que gratuitement.
Cela pouvait paraître bizarre vu de l'extérieur, qu'on se lie l'un à l'autre si rapidement, si facilement... mais je pense qu'on avait simplement trouvé l'un en l'autre une personne qui nous manquait. Surtout me concernant.
Danny était le grand-frère que j'aurais voulu avoir, celui qui avait été là au bon moment, qui avait su dire ce qu'il fallait dire au moment où j'avais besoin de l'entendre... et même avec tout ce que je savais maintenant, qu'avec Luther on était réconcilié, je considérais toujours Danny comme mon grand-frère. Un frère choisi par le cœur, et non pas lié par le sang, et ça, ça n'avait pas de prix. Comme avoir Luther dans ma vie malgré tout ce qu'il s'était passé n'avait pas de prix.
– Bon, on y va ? S'enthousiasma Riley, en m'empoignant le bras pour me tirer vers la voiture sans ménagement – même si, vu la différence de carrure, il n'aurait pas pu vraiment me déstabiliser sans que je ne l'aide... On a des tonnes de choses à faire !
Je m'étais laissé entraîné, j ne l'avais même as entendu venir... Il ouvrit la portière et prit place dans la voiture, m'entraînant avec lui, pendant que les deux autres s'occupaient de fermer la porte d'entrée et faire entrer les chiens dans la voiture.
J'embrassais Riley discrètement, dans le cou, sur la joue, puis sur la bouche, avant qu'il n'approfondisse le baiser...
– Si je suis pressé, aussi, c'est parce que j'ai envie de toi, susurra-t-il, qu'on soit ensemble, juste toi et moi...
Moi aussi, j'avais hâte. Tellement hâte ! On n'avait pas tellement l'occasion d'être seuls bien longtemps, tous les deux... Et même si ça nous faisait du bien d'être avec Max et Kaeden, des fois, on ne serait pas contre plus d'intimité.
Pour l'instant, Riley n'était pas prêt à s'installer ailleurs définitivement, et moi je n'étais pas sûr que ce soit l'idée du siècle de vivre en pleine ville, sans Max près de moi. On avait encore un peu de temps à prendre pour réellement s'adapter à notre vie telle qu'elle était maintenant, appréhender la suite de nos vies, devenir des adultes à part entière.
Riley déposa un baiser sur ma joue, avant que Danny et Edward ne montent en voiture, puis il laissa sa main traîner sur ma cuisse négligemment... Riley était tactile, ça me faisait encore un peu drôle, parce que ce n'était pas dans mes habitudes, mais... c'était loin d'être désagréable.
Au contraire, c'était d'autant plus agréable parce que c'était lui, que je voulais qu'il soit près de moi en tout le temps, qu'il me touche en permanence...
Je voulais bien m'habituer à tout ce qu'il faisait ou était, parce que je l'aimais, que c'était réciproque – que demander de plus, franchement ? À part que cela dure longtemps.
Non, « toujours » était le bon mot, finalement.
– C'est parti, lança Edward en allumant le moteur de la voiture, j'espère que vous êtes prêts, parce que ça va dépoter, les petits amis !
Riley et moi avions échangé un regard complice, un sourire, puis il s'était collé à moi durant tout l'éprouvant trajet en voiture, que je ne supportais toujours pas, et, je pense, ne supporterait jamais.... mais bon, tant que Riley était à mes côtés, tout irait bien, n'est-ce pas ?
En tout cas, on ferait tout pour, lui et moi.
– FIN –
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Avant la NdA, je vous publie aussi le Pride Month 2020 de Riley et Oliver, publié la semaine dernière :
(Et pour ceuxlles qui se posaient la question, Oliver n'est pas asexuel, mais demisexuel (et demiromantique). Il fait donc partie du spectre asexuel, mais il n'est pas asexuel x) voilà, c'était le moment de lâcher cette info, je voulais pas trop spoiler l'évolution de Riley et Oliver en balançant ça au début du texte... m'enfin, now you know !)
La NdA suit :D
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