Chapitre 11 : La troisième Lune Pleine 2/2 ⚠️
Je vous mets le TW ⚠️ scène ouhlala au cas où 👀
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Deux nouvelles semaines s'écoulèrent. S'entraîner au Sanctuaire avec Angelo était devenu une routine quotidienne, comme aller en cours ou au travail. On commençait même à y aller sans qu'il soit présent, simplement pour s'entraîner tous les deux...
Même si j'avais clairement l'avantage sur Riley à cause de mon physique toujours plus imposant, mes sens plus affûtés, et une endurance bien supérieure à la sienne, lui bénéficiait d'une souplesse à toute épreuve et ce Sixième Sens qui s'amplifiait de plus en plus. Ça se sentait nettement qu'il anticipait mes mouvements, et même s'il était encore trop lent pur vraiment éviter mes coups, il n'en était pas loin.
On alternait les types d'entraînements, de la course, au corps à corps, en passant par le lancé de couteau pour sa part et la chasse pour la mienne. Ça faisait du bien de renouer avec cette partie-là de moi, celle qui avait un but, un objectif.
Ma Bê... partie d'Alpha était ravie aussi. C'était valorisant de se sentir fort, de voir les progrès – et également de savoir que j'étais capable de protéger Riley, à présent. D'autant plus que je lisais bien dans son regard qu'il était impressionné, fier, que je sois son petit-ami... Et que je sois en si belle forme.
Son regard brûlant me parcourait souvent, comme ses mains baladeuses, et j'appréciais ces caresses... Je les désirais même. Comme je commençais à le désirer lui. Ce n'était pas seulement physique, c'était aussi... Je ne savais pas comment l'expliquer, mais... Je voulais qu'on partage un moment intime. Qu'on prenne du plaisir ensemble, lui et moi. C'était pressant, de plus en plus, mais supportable – d'autant plus qu'on se touchait régulièrement...
Et que ça avait une saveur un peu frustrante, faisant grimper le désir en moi. Je soupçonnais Riley de le savoir parfaitement et de jouer de ça sans le moindre remord – je commençais sans doute à trop bien le connaître probablement.
J'esquivais un coup de jambe de Riley avec un sourire mi-moqueur mi-conquérant, toujours ravi de constater qu'il était plus lent que moi... Mais je déchantais bien vite en me sentant partir en arrière. Je perdais l'équilibre pour m'étaler sur le tatami, et avant même que je ne songe à me relever, Riley m'avait bondi dessus, plaçant le bâton d'entraînement qui remplaçait son couteau sous ma gorge.
Il arborait un magnifique – et un peu horripilant – sourire narquois et fier de son petit effet... Quand mi je me demandais encore comment il avait pu me déstabiliser si facilement.
Je trouvais la solution rapidement ; j'avais trébuché sur un des bâtons d'entraînement qui était au sol. Et il l'avait fait exprès, ce vil renard.
– Alors, on a perdu de sa superbe, me narguait-il, pas peu fier de lui.
– Tu as triché, sifflais-je alors, tu m'as fait trébucher sur ce truc !
– Ah, ouais, ça se pourrait bien... Mais tu sais comme moi ce que Will dit toujours ; utiliser toutes les ressources à ta disposition pour prendre l'avantage.
Je grognais, plus ou moins d'accord avec ça. D'un côté, j'étais ravi qu'il prenne de l'assurance et commence à vraiment mettre à profit les leçons de William, mais de l'autre... C'était vexant pour l'ego qu'un Omega me mettre à terre comme ça.
– Ça va aller ? Me demanda-t-il soudainement un peu sérieux.
Je hochais la tête. Ma Be... Partie d'Alpha avait encore un peu du mal à s'accorder avec elle-même, parfois. Surtout quand cela remettait en doutes mes capacités et ma fierté.
– Aller, arrête de faire la gueule, sourit Riley en se penchant sur moi, si je devais bouder un dixième de ce que tu fais à chaque fois que je perds, on aurait l'air fins !
– Je sais bien, mais ce n'est pas pour ça que ça passe mieux !
Forcément, j'avais un ego d'Alpha qui ressortait plus que jamais depuis que je savais que j'en étais un de naissance... Cette Déficience avait occulté une bonne partie de ma psychologie d'Alpha et elle explosait au grand jour ces derniers temps. Riley s'en amusait, même si parfois c'était lourd pour lui d'avoir à le supporter.
Ses lèvres rencontrèrent les miennes, le sourire toujours joueur, même lorsqu'il investit ma bouche avec sa langue... Le ballet sensuel de nos langues avait eu raison de ma mauvaise humeur. C'était sa technique secrète pour m'en faire changer, et je devais avouer que j'appréciais ce genre de traitement.
Mes mains passèrent sur ses hanches, émoustillées par ce baiser, puis passèrent le long de ses cuisses en une longue caresse... Je sentais son souffle s'accélérer, un gémissement lui échappa quand j'avais soulevé l'élastique de son short.
Son regard trouva le mien, brûlant de désir, l'expression mutine :
– T'essayerais pas de me chauffer, hein, Oli ?
– Ça se pourrait bien...
Il m'embrassa à nouveau, ça dura un long moment, jusqu'à ce qu'on manque de souffle :
– Donc, on dit que j'ai gagné pour cette fois, susurra-t-il malicieusement.
– On peut dire ça, oui, avais-je souri, amusé. Et on peut aussi dire qu'on a fini et rentrer, je meurs de faim.
– Ouais, moi aussi !
Sur ce, il se releva, et le poids de son corps sur mon ventre me manqua instantanément. Ça me faisait toujours tout drôle, la facilité avec laquelle il entrait en contact physique avec moi. Souvent, simplement... alors que moi j'avais toujours peur que ce ne soit pas approprié, dérangeant ou mal venu, dès que je tentais de l'approcher.
J'étais sous l'eau des douches collectives depuis quelques minutes. Riley avait répondu au téléphone, probablement à Danny, quand moi j'étais déjà sous l'eau... Je me perdais dans mes pensées, comme ça m'arrivait souvent.
Depuis que je savais pour ma Déficience, que j'avais accepté ça, quelque chose avait changé en moi.
Avant, je ne savais pas bien ce que je devais faire, à part me cacher et prier la Lune pour que Luther ne me trouve pas... Et bien évidemment, surveiller Riley, protéger Riley, depuis son arrivée parmi nous.
Mais cela ne pouvait pas être comparé à ce que je ressentais maintenant... Depuis que je savais que ma Bête n'en était pas une, je la laissais prendre tout l'espace qu'elle voulait. Et elle savait où elle voulait aller, ce qu'elle avait à faire, quel chemin nous devions emprunter pour arriver à bon port. Alors je la suivais, tout simplement.
Pour commencer, je devais prendre de la masse. Développer ma musculature. M'entraîner pour me faire à mon nouveau corps. Travailler mes réflexes. Apprendre à me battre.
Au début, je ne comprenais pas vraiment où elle essayait de m'emmener, avec tout ça... Manger autant, partir chasser, s'entraîner avec Riley, ça me semblait être juste un moyen de remplir notre mission de surveiller Riley, protéger Riley... Une sorte de caprice de l'ego de cette partie Alpha en moi, qui désirait faire ses preuves, être reconnue pour sa force et sa puissance. Ce qui était probable, après tout, j'avais l'âge où un Alpha Mâle devait trouver sa place au sein de son groupe.
Mais avec le recul, le temps passant, les choses s'enchaînant, j'avais identifié que ce n'était pas du tout ça qui la guidait... J'avais déjà plus ou moins trouvé ma place au sein de ma « Meute » actuelle. Je reconnaissais Kaeden comme m'étant supérieur, Max également en tant que son Uni et son âge plus avancé, et Riley était le membre le plus faible, celui que je devais protéger.
J'étais l'Alpha qui devait surveiller la maison, veiller sur Riley, pendant que Kaeden n'était pas là. Du moins, dans les grandes lignes, c'était ce que ma partie d'Alpha s'attribuait comme rôle – je ressentais aussi le besoin de chasser pour nourrir ma Meute, mais ça, ce n'était pas très utile, vu la proximité des magasins humains. C'était la touche traditionaliste au fond de moi qui ressortait un peu.
Donc, si je ne cherchais pas ma place parce que je l'avais déjà trouvée... Pourquoi faire tout ça ? Pourquoi grandir, pourquoi apprendre se battre, travailler mes sens ?
Ce n'était pas que pour aider ou protéger Riley, c'était vrai. C'était aussi pour une chose très précise :
Faire face à Luther.
J'en ressentais le besoin. L'Alpha en ressentait le besoin. Avant, je redoutais qu'il me trouve, qu'on soit face à face, parce que je le craignais, et que c'était ainsi qu'un Bêta raisonnait. Sauf que, entre-temps, je me retrouvais Alpha. Et, du jour au lendemain, toute ma vision du monde avait changé.
Je devais me confronter à lui, pour comprendre certaines choses, qu'il m'explique, même s'il n'en avait pas envie. Au diable ses désirs, sa volonté, la mienne primait sur les siennes, pour une fois.
Ce n'était pas pour rien non plus, je voulais comprendre qui j'étais, pourquoi les choses avaient dû être comme ça, s'il y était vraiment pour quelque chose ou si je supposais mal... La Lune avait des voies impénétrables parfois, mais lui devait forcément savoir des choses. Père avait dû lui parler, des membres de la Meute, ou bien... Il se souvenait, tout simplement.
Or, pour lui faire face, il fallait que je sois en forme. Déjà, pour lui tenir tête. Puis, probablement pour survivre à notre face à face. Je ne doutais pas une seule seconde que nos retrouvailles seraient animées, et notre but, à moi et ma partie Alpha, c'était qu'elles ne soient pas mortelles. Pour moi comme pour lui.
Je fus sorti de mes pensées par des bras qui m'entouraient et une joue qui se collait à mon dos :
– À quoi tu penses ? Demanda Riley.
– À rien... Au fait que tu mettais du temps à venir.
– Menteur, m'accusa-t-il, un brin de reproche dans la voix.
Il s'éloigna, naturellement, je cherchais à croiser son regard. Riley devenait comme William ; un détecteur à mensonge. C'était parfois agaçant, comme maintenant.
– Je sais ce que tu penses faire, marmonna-t-il, un peu gêné, je sais aussi pourquoi tu veux le faire, mais... Tu sais mieux que moi que c'est dangereux.
– Bien sûr que je le sais, mais... Je veux être sûr que... Que c'est de sa faute si nos parents ont... Enfin, tu vois. J'ai toujours des doutes, des moments où je me dis que... qu'ils ont fait ça sciemment. Max n'en savait rien, donc... Il n'y a que Luther qui puisse savoir quelque chose.
Luther ou des membres de la Meute, mais étant donné ce que j'avais fait, je me doutais bien que n'importe quel membre m'accueillerait avec le même enthousiasme que mon frère... Alors, autant limiter ça à lui. On faisait partie de la même famille, il était le plus amène à savoir ce qu'il s'était passé. Plus que n'importe qui.
Je lisais de l'inquiétude sur son visage. De la peur dans son regard. Et je ne savais pas vraiment comment le rassurer. Je savais tout autant que lui que ce serait une catastrophe sans nom, ces retrouvailles. Mais... Était-ce une bonne idée de lutter contre les instincts de ma partie Alpha ? Elle avait tellement raison sur tout le reste... Peut-être que là aussi, elle avait raison ? En tout cas, je l'espérais fortement.
– Tu te souviens de ta promesse, hein ? Dis-je en l'attirant vers moi, si tu le sens... Tu te mets en sécurité.
Riley bougea la tête contre mon torse, probablement à contrecœur. Même s'il apprenait à se défendre et travaillait ses aptitudes, il ne pourrait pas espérer s'en sortir face à Luther. Il était trop fort, trop entraîné, pour lui. Peut-être même accompagné de sa garde rapprochée, en prime !
– Je te jure que si tu meurs, je te tue, lâcha-t-il en me serrant plus fort, et je le tue lui aussi si Will s'en charge pas lui-même...
– Je ne vais pas mourir, assurais-je, la voix plus grave, pas si je m'entraîne assez...
Riley releva son regard vers le mien, toujours inquiet, avant de m'embrasser chastement. Ça n'avait pas duré une seconde avant qu'il ne prenne possession de ma bouche, qu'il perde ses mains dans mes cheveux, que je frissonne d'aise et d'excitation...
– T'as encore de la ressource, on dirait, susurra-t-il en laissant sa main courir sur mon bas ventre.
– Je suis plus endurant que toi, ça, c'est sur, me moquais-je gentiment.
– La ferme, répliqua-t-il, avant de reprendre mes lèvres.
Je sentais sa main descendre lentement, très Lentement, le long de mon corps, pour finalement s'arrêter près de mon entrejambe, qu'il efleura à peine... C'était son truc de me rendre fou, et moi, je me laissais faire, profitant de la moindre caresse qu'il m'accordait, sachant pertinemment qu'il ferait durer la frustration un long moment.
Quand je le touchais, je n'osais pas vraiment le faire languir comme il le faisait avec moi... Déjà parce que ce n'était pas dans mon tempérament, puis parce que je prenais autant de plaisir à le voir en prendre que lorsqu'il me touchait. Voir son visage s'empourprer, son regard s'assombrir, es gémissements de plaisir, son entre-jambe durcie entre mes mains... Ça me rendait tout chose.
Ses non caresses et autres effleurement subtiles me donnaient chaud et écourtait mon souffle, j'en voulais plus, mais je ne bougeais pas vraiment. J'en réclamais par le regard, les gémissements, mais je ne bougeais pas... J'attendais sagement qu'il se décide à me donner. Et il appréciait bien son petit pouvoir sur moi.
– Riley ? Oliver ? Vous êtes encore là ? Cria-t-on alors, du vestiaire.
On avait sursauté en même temps, échangeant un regard horrifié et, alarmés, on s'était éloignés de plusieurs mètres.
– O-Oui ! Répondit Riley, on prend une douche ! Qu'est-ce qu'il y a ?
– Quand vous aurez fini, il faut qu'on parle, toi et moi !
Riley fronça les sourcils et m'interrogea du regard, comme si je pouvais savoir ce que Will lui voulait. Peut-être qu'il nous avait vus nous embrasser, nous toucher ou qu'il avait posé des caméras dans les douches... Qu'il avait tout découvert et que ça ne lui plaisait pas du tout qu'on fasse ce genre de chose ici.
On n'osait pas vraiment s'embrasser, s'enlacer et se toucher à la maison, pour des raisons évidentes de discrétion – et de pudeur, un peu... Alors on se rattrapait ici. À part Angelo, qui se fichait totalement qu'on s'embrasse et qu'on s'enlace devant lui, il n'y avait personne pour nous prendre en flagrant délit. Du moins, pas aux horaires durant lesquels William travaillait, qui était à peu près les mêmes que Max et Kaeden.
On avait écourté le moment sous la douche, un peu nerveux à l'idée que William nous reprenne comme des Louveteaux. Riley ne voulait pas le décevoir, et moi, je ne voulais pas que Riley se sente mal.
J'étais frustré, mais d'entendre la voix de William et l'idée d'avoir à assumer ça devant lui, m'avait totalement coupé dans mon élan. Ce fut donc avec des mines déconfites de coupable en règle qu'on l'avait trouvé en train de s'acharner sur le sac de frappes.
– Quelque chose ne va pas ? Nous demanda-t-il, intrigué.
– Hm... Un peu fatigués, mentit Riley, sans oser le regarder dans les yeux. De quoi tu voulais qu'on parle, alors ?
William alterna un regard entre nous deux, un peu sceptique, mais décida finalement que c'était une excuse valable... Plus ou moins.
On s'attendait à ce qu'il nous reproche d'être trop proche chez lu, mais... non :
– Angie m'a dit que tu commençais à bien anticiper ses coups, physiquement tu as l'air en bonne forme, alors... Je me disais qu'on pouvait commencer à passer au stade supérieur, toi et moi.
Riley et moi nous étions regardés avec un soulagement dans le regard... ! Au moins, ce n'était pas pour ça qu'il voulait nous parler !
– Quelque chose ne va pas ? Enchaîna-t-il, perplexe.
– Hm, non ! Non, rien di tout ! Je pensais que ça me prendrait des mois avant de... Enfin, tu vois, qu'on commence vraiment.
– Bien, je pensais aussi, mais... Il semblerait que tu sois plus efficace que ce qu'on pouvait penser. En soi, ce n'est pas si étonnant, les Hybrides ont souvent des facilités dues à leur double identité... Surtout si c'est aussi complémentaire que le mélange Venandi-Lycanthrope.
– Je croyais que j'étais plus Venandi que Lycan ?
Il haussa les épaules :
– C'est probable, mais tu te transformes quand même lors des Lunes Pleines, donc tu possèdes quand même quelques aptitudes de Lycan quand même, même si elles sont minimes.
Ce qui semblait logique, au final.
– De ce qu'Angie m'a dit, enchaîna William, il semblerait que tu aies une force physique plus importante qu'un Venandi de ta carrure l'aurait... Tout comme ton ouïe.
– C'est vrai ? Comment il peut savoir ça ? Même moi j'avais pas remarqué...
– Hm, Angie est observateur et puis... Il a beaucoup étudié les Lycanthropes, quand il est arrivé ici. On vit ensemble depuis un moment, ce n'est pas difficile pour lui d'évaluer tes capacités de Venandi.
Angelo était toujours extrêmement discret sur lui-même. Il nous parlait volontiers du Sancturaire, de William, de sa vie ici avec le Venandi, des Venandi en général... mais il évoquait rarement sa vie passée. Ni moi ni Riley n'osions vraiment poser de questions, de peur qu'il s'énerve ou nous remballe en disant que ce n'était pas nos affaires – parce que c'était le cas, on n'était pas concerné du tout.
– On verra peut-être à l'usure, mais on pense tous les deux que tu possèdes également une capacité de guérison et de récupération plus importante que les Venandis, mais moins qu'un Lycan.
Tout ce qui Rley était, c'était à demi, on avait fini par le comprendre. Il possédait un Sixième Sens, pas aussi étendu que celui d'un Venandi, mais plus que celui d'un Lycan ; ses sens étaient plus aiguisés qu'un Venandi, mais moins qu'un Lycan ; visiblement, son corps était moins résistant que celui d'un Venandi, mais moins que celui d'un Lycan.
– Tout est une connaissance de toi-même, à partir de maintenant. Je peux t'aider en théorie, mais dans la pratique, c'est à toi de sentir les choses, tu comprends ?
– Je crois... Je suis pas sûr de bien sentir les choses, c'est pas forcément ma spécialité.
Et c'était peu de le dire...
– C'est vrai que pour ce qui est de l'attitude d'un Lycan Omega, on pourra repasser, mais pour un Venandi, tu as l'air de bien gérer pour l'instant...
– C'est vrai ? S'étonna-t-il, j'ai pas l'impression de faire les choses... bien... Je veux dire, je fais rien de spécial.
– Il n'y a pas quoi que ce soit de spécial à faire, tu dois juste suivre ton intuition, c'est tout. Les Lycans parlent d'instinct, mais on est un peu moins... bestiaux... dans le terme qu'on utilise. Il faut que tu te fasses confiance, d'accord ? Même si j'imagine bien que tu sois formaté pour ne pas le faire... il faut que tu laisses tomber tes réflexes de toujours mettre ton jugement en doute.
– T'es sûr que c'est... Une bonne idée ? Non parce que je... Je fais rarement les choses dans l'ordre et comme il faut...
– Ça, c'est probablement parce que tu es impulsif et que tu paniques dès que quelque chose se confronte à toi... Il faut mesurer les risques, évaluer les situations avec calme, et prendre une décision uniquement quand tu es sûr de toi.
Riley resta pensif un moment. William n'avait pas tort, au fond. Riley était impulsif et avait parfois du mal à canaliser son énergie débordante... Et c'était aussi vrai qu'il paniquait facilement dès qu'il sentait que quelque chose n'allait pas comme il le pensait.
– Oliver est très bon dans ce genre de situation, enchaîna-t-il, la chasse exige du calme, du sang-froid, et un bon jugement... C'est une très bonne école pour apprendre à gérer des situations.
– Tu veux que je me mette à chasser ? S'outra Riley.
Il trouvait, comme Kaeden, que la chasse était une activité superflue, étant donné notre mode de vie actuel... Il trouvait inutile de mettre à mort des proies alors qu'on pouvait acheter de la viande au supermarché. Riley était plus sentimental ; il trouvait cruel de mettre à mort des animaux tout court.
– Je dis que tu pourrais bien apprendre un peu en accompagnant Oliver, et qu'on verra si tu es toujours aussi bon au lancé de couteau avec une cible vivante...
William avait un petit sourire joueur qui semblait allumer la flamme du défi en Riley.
Depuis des semaines, il s'entraînait à lancer des couteaux d'un côté, à se battre avec des substituts en bois, comme le voulait la tradition des Venandi. William était plus arc et flèche, Riley avait tout apprit lui-même et était très fier de pouvoir lancer une dague à plus de vingt mètres et toucher la cible en plein cœur... Des fois qu'on en doute, Riley maniait bien le couteau au corps à corps également.
– ... je vais y réfléchir. J'ai pas trop envie de tuer des petits animaux sans défense juste pour m'entraîner.
William haussa les épaules :
– Tu peux toujours suivre Oliver pendant qu'il chasse. Ça te mettra du plomb dans la cervelle, peut-être ! ... Maintenant c'est l'heure de rentrer, Angie vous attend dans la voiture depuis un moment.
Sur ce, il se remit à frapper le sac, avec des gestes vifs, puissants, l'expression concentrée dont avait hérité Riley quand il se mettait dans l'ambiance. Je prenais le sac avec nos affaires d'entraînement, avant de suivre mon Hybride préféré, qui enfilait ses baskets dans le sas d'entrée de la salle d'entraînement.
– J'ai cru qu'il allait nous envoyer un seau d'eau à la tête pour nous calmer, ricana-t-il, une fois hors du bâtiment.
– Moi aussi !
– On a eu de la chance qu'il capte rien... J'espère qu'Angie lui a rien dit, et si jamais, qu'il a rien dit à Kaeden... T'imagines l'angoisse. On rentre un jour et là...
Il ne finit pas sa phrase et ouvrit la portière de la voiture, pour s'installer sur le siège en s'excusant du temps qu'on avait mis à arriver. Je l'imitais, un peu soucieux. Riley avait tellement peur d'assumer notre relation devant Kaeden et les autres...
Au début, je pensais que c'était légitime, vu que je me pensais Défaillant, mais maintenant... ce n'était plus si dangereux, pour Riley comme pour moi, d'assumer ça au grand jour. Alors oui, peut-être que Kaeden ne serait pas pour, mais est-ce qu'il prendrait vraiment le partie de nous séparer ?
Peut-être. Si Rley avait si peur... peut-être que c'était légitime.
Que c'était son intuition qui le guidait.
Cette idée ne me quittait pas, et ça m'inquiétait.
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Une fois rentrés, on avait eu la surprise que la maison soit vide. Kaeden et Max étaient partis faire quelques courses ensemble... Donc on avait la maison pour nous tout seul. On échangeait un regard entendu, pensant exactement la même chose, tous les deux.
Une fois débarrassés au plus vite de nos vestes et chaussures, on s'embrassait à pleine bouche, laissant nos mains se balader sur le corps de l'autre sans se retenir... On avait fini par atterrir sur le canapé, Riley sur moi, en train de me bouffer les lèvres pendant que j'aventurais mes mains sur ses fesses.
Au bout de plusieurs dizaines de secondes, je relevais ma jambe pour placer mon genou à un endroit stratégique... Et il ne manqua pas de réagir, un peu surpris, avant de bouger ses hanches pour chercher plus de sensation. Il lâcha enfin mes lèvres et je pus apprécier son état éméché, ses iris brûlants, ses lèvres rougies et humides de notre baiser...
Mes mains se dirigèrent vers son entre jambe, deux secondes plus tard, je libérais son engin, déjà gorgé de sang, tout en appréciant les longs râles de plaisir qui s'échappaient de lui, pendant que je le caressais...
Son visage était rouge et ses yeux fermés, tandis qu'il basculait la tête en arrière, bougeant les hanches pour intensifier le mouvement... Et moi, je me repaissais de voir ça. De le voir comme ça.
– Ça va vraiment être dur de résister, souffla-t-il, au bord de l'extase.
J'intensifiais la pression, son râle se fit d'autant plus profond, jusqu'à ce qu'enfin, il se lâche sur mon t-shirt... Les bruits qui s'échappaient de lui quand il jouissait me mettait toujours le frisson. Ça faisait monter mon excitation d'un coup, de le voir, de le sentir, de l'entendre, prendre son pied.
Sans prévenir, il reprit mes lèvres, sauvagement. Visiblement, on n'en avait pas fini, tous les deux. Ces derniers temps, je remarquais bien qu'il en demandait plus... Probablement la frustration qu'on se contente de nos bouches et de nos mains.
Moi aussi, je commençais à trouver ça insupportable, de se limiter à ça... Et j'avais de plus en plus envie qu'on se permette d'aller plus loin.
Riley colla son front au mien, tandis qu'on essayait de calmer nos souffles pour parvenir à communiquer...
– Désolé pour le t-shirt, murmura-t-il, le sourire mutin.
– J'aime bien quand tu fais ça, susurrais-je, dans un état un peu second.
J'avais l'impression qu'il me marquait comme étant sien, comme on le faisait pour un Territoire, et cette idée me plaisait bien... Elle m'excitait, même.
– T'es sûr que ça va ? T'as l'air un peu.. Ailleurs...
Je hochais la tête doucement, avant de me relever pour déposer un chaste baiser sur ses lèvres :
– Je voudrais qu'on fasse plus, susurrais-je alors, là, maintenant.
Ses yeux s'écarquillèrent un peu, puis ses sourcils se froncèrent :
– T'es sûr de toi ? Parce que... Je veux pas que tu te mettes la pression à cause de moi, hein ?
Je souriais, un brin aguicheur :
– J'ai vraiment très envie de toi, là...
Et effectivement, il devait bien sentir que j'avais envie de lui... Cela le fit sourire malicieusement, et ce fut avec toute la frustration qu'il était capable de générer chez moi qu'il se releva :
– Tu me veux ? Lança-t-il joyeusement, alors va falloir venir me chercher, Oliver...
Il n'avait pas fini sa phrase que je bondissais du canapé pour le poursuivre dans les escaliers. Je n'avais pas réussi à l'attraper avant d'arriver sur le lit, mais j'avais assuré le coup en fermant la porte... Puis en m'installant sur lui, en l'empêchant de s'enfuir, de bouger à sa guise. Je lisais à la fois de l'excitation et de la frustration dans son regard, surtout quand j'avais commencé à me caresser le bas-ventre sans qu'il ne puisse rien faire d'autre que regarder.
– J'espère que t'as ce qu'il faut, dis-e avec une voix rauque, parce que là ça va vraiment être compliqué de reculer...
– J'ai piqué des trucs à Kaeden, susurra-t-il, malin, tout est dans la table de nuit...
je le relâchais une seconde pour chercher le gel lubrifiant, quelques préservatifs, un flacon d'huile de massage...
– Et il n'a rien dit ?
– Je pense pas qu'il ait remarqué... Il y en avait trois tonnes dans son tiroir, quelques-unes en plus ou en moins, ça va pas lui manquer.
Je me contentais de ça, avant d'enlever mon t-shirt, puis le sien, avant d'aventurer ma langue sur son torse, son ventre... Ça le rendait fou, quand je faisais ça.
Une fois débarrassé de tous nos vêtements, en prenant le plus de temps possible à se caresser, se lécher, se mordiller même, on se retrouvait tous les deux nus en face de l'autre. Ce n'était pas la première fois, puisqu'on prenait nos douches au Sanctuaire ensemble, mais cette fois-ci avait une saveur particulièrement. Un petit goût épicé qui nous plaisait autant à l'un qu'à l'autre.
J'avais pris place contre la tête de lit, les jambes écartées, attendant qu'il se décide à s'approcher. Nos regards mutins ne se lâchaient pas, même lorsqu'il me passa un préservatif sur le membre, même lorsqu'il s'installa sur moi, même quand je l'avais préparé... Je voyais bien qu'il prenait son pied malgré la gêne et la douleur, ce qui m'excitait d'autant plus.
– Vas-y, dépêche-toi, j'en peux plus là, m'ordonnait-il en bougeant les hanches.
J'obéissais sans opposer la moindre résistance, je pénétrais ses chairs avec délice, me repaissant de son expression facile, de son regard troublé... Je me sentais aussi un peu partir dans les limbes du plaisir, comme flottant dans un nuage de vapeur plus qu'agréable.
J'attendais patiemment que Riley bouge, qu'il me laisse enfin goûter au plaisir de sa chair se mouvant contre la mienne, dans la moiteur de l'ambiance... Sa langue caressait la mienne dans un ballet érotique, puis ce fut au tour de ses hanches de bouger, doucement, gagnant en intensité au fur et à mesure que le plaisir montait.
La pression, la chaleur, augmentait de plus en plus, et je commençais à déconnecter de la réalité, à ne plus être qu'un tas de chair frissonnant de plaisir, connecté à un autre tas de chair avec lequel je voulais ne faire plus qu'un... Nos souffles et nos corps se mêlaient dans une espèce de danse du plaisir anarchique, mais si agréable !
L'on aurait voulu que cela ne s'arrête pas, rester dans cette extase mutuelle à jamais... Malheureusement, il y avait toujours un pique de plaisir trop vite consommé, un moment à partir duquel la pression redescendait... Où un autre type de sentiment prenait place.
J'étais venu en pénétrant Riley au maximum, poussant un râle de jouissance puissant et totalement incontrôlé... Plusieurs coups vigoureux plus tard, ce fut son tour, dans un cri qui ravissait mes oreilles autant que mon ego.
Essoufflé, repu et suant, on avait pris quelques secondes pour retrouver la Terre, nos esprits, avant d'échanger un regard et un grand sourire satisfait... Puis sa langue rencontra la mienne, plus sage, tout comme mes mains qui encadraient ses hanches.
Le moment bestial était passé, et ce fut avec un plaisir partagé qu'on profitait de cette descente de pression, sa peau contre la mienne. Avant elle était brûlante de plaisir, maintenant, sa chaleur était plus calme, plus douce... Tout aussi agréable.
– Okey, souffla-t-il alors avec un grand sourire amusé, je crois qu'on va avoir un problème...
– Quoi donc ? J'ai fait quelque chose de mal ?
Ses yeux scintillaient de malice et son sourire agissait sur mes lèvres comme un aimant auquel il était difficile de résister...
– Je crois qu'on va vider son stock et que ça va finir par se voir, pouffa-t-il en m'enlaçant, cachant son visage dans mon cou.
– Tu m'as fait peur, idiot, lâchais-je dans un soupir soulagé.
– C'était bien, murmura-t-il après avoir embrassé mon cou, ça t'a plu aussi ?
– Bien sûr que ça m'a plu... Plus que ce à quoi je m'attendais. J'ai peut-être enfin compris ce que Luther trouve d'intéressant là-dedans.
Il s'éloigna pour retrouver mon regard, l'expression bizarre :
– Et c'est bien évidemment le moment de penser à lui !
– Oui, désolé, c'est vrai, avais-je ris. C'est juste que lui c'est son truc alors...
– Ouais, bah, t'as intérêt à réserver ton truc à toi pour moi, ordonnait-il, et ne pas suivre son exemple !
Je passais mes mains le long de ses cuisses, pour remonter jusqu'à ses hanches, son torse, puis sa nuque... Pour l'attirer contre moi.
– Bien sûr que je garde tout pour toi, murmurais-je alors, très sérieux. Je ne sais pas si c'est normal ou pas, mais... Il y a vraiment que toi pour me donner envie de ça.
Je l'avais vu rougir, probablement touché et gêné, même s'il ne répondit rien. Pour moi les choses étaient on ne pouvait plus claire et posée, de toute façon. Ma partie Alpha – même si, techniquement, il s'agissait de moi aussi – avait bien l'intention d'avoir Riley pour nous, et ce, pendant un très long moment...
Il était resté coucher sur moi un bon moment, durant lequel je somnolais un peu, profitant de l'instant. De la douceur de sa peau sur la mienne, de son souffle lent et régulier qui caressait mon torse, de son odeur envoûtante... J'appréciais ce moment au moins autant que ce qu'on avait fait avant.
Malheureusement, il prit fin, comme tout le reste... On avait entendu la voiture se garer dans l'allée, Riley avait bondi du lit pour s'habiller en catastrophe, nerveux à l'idée que Kaeden nous trouve allongés là, encore nus. Même s'il y avait peu de chance qu'il monte ici – depuis que c'était notre chambre, il n'y mettait plus les pieds.
Je le regardais faire, plus paresseux lorsqu'il s'agissait de me couvrir que lui. Il me balançait mon jean et un nouveau t-shirt en me pressant pour que je m'habille... Non sans laisser ses iris traîner à l'endroit stratégique de mon anatomie... Ce qui m'avait fait sourire, flatté et moqueur, pendant qu'il rougissait vivement, prit en flagrant délit.
Une fois descendu au rez-de-chaussée, j'avais trouvé Riley et Kaeden en train de ranger les courses. Il n'y avait pas grand-chose à se mettre sous les crocs, me concernant... Il n'y avait presque que des chips, des paquets de bonbons et autres gâteaux, ainsi que du pop corn, des sodas divers.
– Max est pas là ? Demandais-je alors.
– Il est à une soirée pour le boulot, du coup je me suis dit qu'on pouvait s'improviser une soirée ciné, tous les trois.
– Ah... Bonne idée. Je suppose.
– C'est carrément cool, je vais trouver une série de films, vous allez adorer !
Riley avait chargé ses bras de chips et de bonbons avant de passer au salon, où il s'était installé sur la méridienne, entouré de tous ses sachets... Télécommande à la main, il entreprit de trouver ladite série de films à regarder.
– Je t'ai commandé une pizza du restau, me dit alors Kaeden, celle que tu avais prise la dernière fois, au restau... Elle devrait bientôt arriver.
– Génial, souffla-sje, soulagé, parce que je n'avale pas un seul de ces trucs !
– Je sais, oui, et puis de toute façon, il n'y a la dose que pour deux.
Il avait prit trois paquets de chips de saveurs différentes, ainsi que deux bouteilles de soda, avant de rejoindre Riley dans le salon. Moi, j'étais ravi d'avoir ma pizza spéciale Lycan qui se soucie de sa ligne, comme dirait Riley, avec son petit air moqueur.
Ça me touchait que Kaeden ait pensé à moi, parce que concrètement, je ne pensai spas que ce serait possible il y a quelques semaines encore... Mais les choses s'étaient grandement améliorées entre nous depuis l'arrivée de Riley. Je ne savais pas si c'était réellement lié ou si c'était le temps qu'il lui avait fallut pour se faire à ma présence ici... mais ça avait son charme d'imaginer que c'était mon Hybride qui était pour quelque chose.
Je m'étais installé entre les deux, un peu à l'étroit sur ce canapé, surtout depuis que j'avais grandi... Je gardais tout de même une distance de sécurité pour ne pas éveiller les soupçons de Kaeden, un peu frustré de ne pas pouvoir me coller à mon petit-ami et profiter de ce moment avec lui... Surtout après le pas qu'on avait franchir tous les deux, un peu avant.
Cependant, je comprenais et respectais le fait qu'il soit stressé et nerveux à l'idée de mettre son cousin au courant. Ce n'était pas forcément facile.
Riley avait lancé un film dont j'avais oublié le titre, et auquel j'avais accordé une attention partielle. Les deux cousins avaient l'air totalement happés par la TV, vivant le film avec intensité, au point de ne même pas remarquer que je passais plus de temps à dévisager Riley qu'à regarder l'écran... Ça m'arrangeait bien, parce qu'il était vraiment magnifique quand il souriait, concentré sur toute autre chose que moi !
Après avoir englouti ma pizza sans suivre le film, la fatigue me gagna, et j'avais fini par m'endormir en plein milieu de celui-ci. Riley me suivit de près, exténué par les derniers jours passés à s'entraîner et notre moment intime.
Sans le vouloir, nos têtes s'étaient rapprochées l'une de l'autre, et même si nos corps n'étaient pas collés l'un à l'autre, la position était assez suggestive pour trahir un certain... rapprochement.
Kaeden nous avais observé un petit moment, intrigué et perplexe à la fois, avant de nous couvrir chacun avec un plaid, d'éteindre la TV, puis de monter se coucher pour terminer le film sur sa tablette, en attendant le retour de Max.
Maintenant, il se doutait très fortement que Riley et moi étions plus proches que des amis.
Et il ne savait pas encore comment il devait réagir, s'il devait nous en parler ou attendre qu'on se décide à tout lui dire... Si c'était une bonne chose qu'on soit... proches... vu le contexte.
🌕 🐺 🌕 🐺 🌕
Hey hey !
Déso pour le retard TwT J'ai eu un bug de jour, avec ce confinement je suis dans le flou XD
Pour moi, on était mercredi aujourd'hui, j'en ai pas démordu XD
Mais bref ! L'important, c'est que la partie de chapitre soit là !
J'espère que vous allez toustes bien, que vous tenez bon, et que vous vivez "au mieux" ce rallongement de confinement... Même si c'est pas facile tous les jours =w=
Avec le nano en cours, j'ai pas trop le temps de dessiner, malheureusement, et je voulais vous dessiner Angelo et William... Bah du coup je l'ai fais pour la série spéciale confinement que j'avais commencée au début du confinement. Je la remets là au cas où vous l'auriez raté, en attendant !
Sinon, la semaine prochaine ce sera le début du chapitre 12 ! (Je vais me mettre une alarme pour ne pas rater le jour, promis XD)
À la semaine prochaine :D
Haydn
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