Auteur: Mariedellarosa

 titre : Derniers mots

30 juillet 2o**, 23h01, dernière page.

Dans une heure je serais morte, dans une heure mes yeux se fermeront et mon âme quittera mon corps pour rejoindre un endroit dont personne ne connaît encore l'existence, un endroit qui sera peut être mieux ou peut être pire que cette pièce sombre où je me trouve en ce moment. Oui, dans une heure je serai morte et avec moi tout ceux qui peuplent les alentours. Nous ne serons bientôt que poussière et eux les habitant de ce pittoresque pays, ils ne le savent pas encore. Ils ne savent pas que dans 59 minute et 33 seconde leur vie va s'éteindre, ils ne savent pas qu'ils sont entrain de dormir leur dernière nuit, de rêver leurs derniers rêves. Ils ne savent pas non plus que je suis la cause de tout cela, et ils ne le sauront jamais. Oh non, ils ne savent pas...ce que j'ai fais.

30 juillet 20**, 23h12.

Qu'est ce que le temps passe vite et lentement à la fois. Il y a un mois encore, j'étais une autre personne, une meilleure personne, j'écrivais mes histoires et je ne faisais de mal à personne. J'étais libre. Maintenant je ne suis que la prisonnière de mes propres erreurs, la mort ne sera pas une punition pour moi, elle sera bénéfique. Je serais à nouveau libre.

30 juillet 20**, 23h23.

Jamais je n'aurai pensé finir mes jours de cette façon, jamais je n'aurai pensé devenir une meurtrière en si peu de temps. Je ne le suis pas encore...bientôt plus que 48 minutes et je serai la personne la plus détestée du monde, ils me détesterons tous mais jamais ils ne sauront que c'est moi qu'ils détestent...alors comment pourront-ils vraiment me détester ? Ils trouverons bien un moyens...je vais leur donner ce moyens. Sur cette dernière feuille, sur ces dernières minutes, je vais raconter au monde mon histoire, et peut être un jour quelqu'un poussera la porte de cet endroit clos où je me cache et il trouvera un corps mais aussi cette feuille et cette machine. A toi cher ami qui lit cette feuille, voici mon histoire raconte la et déteste moi.

C'était il y a un mois, je rentrais de mon cour de yoga, une journée banale parmis tant d'autre, il ne mettait jamais rien arrivé de formidable mais il ne mettais jamais rien arrivé de mal non plus. Je vivais une vie tout à fait paisible, une vie sans problème. Alors que je poussai la porte de ma maison, deux hommes si trouvaient. Ils étaient habillés en costard noir, j'aurai du penser immédiatement que ces hommes me mènerait à la mort mais je les ai quand même écouté me raconter leur histoire. Ils me dirent que mon père avait construit une arme, une arme qui pourrait détruire la vie de millions de personne en seulement quelques fractions de seconde, une arme qui pourrait détruire un pays tout entier sans laisser de trace. Une arme révolutionnaire qu'ils dirent, un exploit pour le future qu'ils dirent, une façon de faire peur à tous les pays qui rêvaient de nous attaquer. Je fus d'abord choqué par leurs révélations mais en suite je réalisais en effet que cette fameuse arme pourrait protéger notre pays contre les attaques récurrentes de ce pittoresque pays où je me trouve à ce moment même. Pour moi mon père avait du génie. Les deux hommes me dirent qu'ils avaient besoin d'un code, un code à six chiffres, un code pour le déclencher. Je leur ai bêtement demandé pourquoi ils ne demandaient tout simplement pas à mon père. Ils répondirent que ce dernier avait disparu depuis déjà plusieurs semaines et qu'ils n'arrivaient pas à le retrouver. J'aurai dû m'inquiéter de cette disparition mais quand on a eut un père comme le miens on est habitué à ce genre de petite fugue.

Après leur avoir offert un café, je leur ai répondu que je ne pouvais pas les aider mais qu'ils ne devaient pas s'inquiéter car mon père réapparaîtrais sûrement très bientôt.

Vous savez bel inconnu, mon histoire aurait pu s'arrêter ici mais en faite elle ne venait que de commencer. L'un des hommes me questionna à propos de ce code avant de partir me demandant si j'avais quelques informations qui pourraient leurs être utile. Je leur dis en riant d'essayer avec ma date de naissance. Petite sotte que je fus..

Quelques jours après la visite de ses deux hommes, mon père fit son apparition chez moi. Il était sale, mal habillé et terriblement maigre. Je voulu le faire s'asseoir mais il était trop affolé.

Il m'expliqua qu'il avait conçu une arme, à peine avait il commencé que je lui répondis en souriant fière d'être un peu au courant pour une fois de ses plans que deux hommes m'avaient déjà rendu visites et qu'ils le cherchaient.
Mon père ne fut pas du tout soulagé de mes paroles et il ce mît à hurler qu'il avait commis la plus grosse erreur de sa vie en créant cette arme. Il me supplia de lui dire ce que j'avais dis à ces hommes et maladroitement je lui expliquais que je leur avais peut être donné le code.

Le code...saviez vous que six petits chiffre pouvait mettre fin à la vie de 6 millions de personne ? Et bien maintenant vous le savez.

Mon père fut tellement choqué d'apprendre que je leur avais donné le bon code qu'il en perdit connaissance. Après l'avoir conduit à l'hôpital, et après qu'il est repris connaissance il me supplia de prendre le première avion pour ce pays pittoresque où je me trouve à ce moment même, et de retrouver ces hommes coûte que coûte afin de détruire cette arme.

Aussitôt dit aussitôt fait quelques semaines plus tard j'avais parcouru la moitié du pays pour trouver les deux hommes. Je n'en avais pas appris beaucoup sur eux pendant ce laps de temps, je savais néanmoins qu'ils appartenaient à une organisation travaillant pour le gouvernement. A cette époque j'avais compris l'erreur que j'avais commise et j'aurais tout fait pour la réparer malheureusement, l'organisation me trouva avant que je ne les trouvent. Ils me conduirent dans cette pièce sombre où je me trouve actuellement, et ils me dirent que je devais leur donné mon année de naissance que c'était tout ce qu'ils leur manquaient et que en suite je pourrais retourner à ma vie et que mon père ne risquerait plus sa vie. Ils détenaient mon père ! Qu'auriez vous fais à ma place ? Sûrement pas ce que j'ai fais...

J'ai passé plusieurs jours dans cette pièce à attendre...je ne comptais pas leur donner le code mais ils insistaient plus chaque jour. Je gardais néanmoins le silence attendant que le temps passe, la pièce n'était pas si mal que cela...mise à part les rats et l'odeur je finis par m'y sentir bien.

Malheureusement, un jour...il y a deux jours...un homme que je n'avais encore jamais vu entra, il posa devant moi une machine à écrire et deux feuilles. Il me demanda d'écrire le code. Je n'en fis rien. Alors il me montra mon pire cauchemars. Deux photos, l'une de ma petite sœur et l'une de ses enfants mes neveux. Il n'eut pas besoin d'ajouter quelques choses que je tapais déjà le code sur la machine "01.04.**". Il me remercia prit la feuille et se leva. Avant de quitter la pièce je le suppliai de ne faire de mal à personne. Il me sourit gentiment et me dit qu'il ne pouvait me faire cette promesse mais que ma famille resterait en vie ainsi que moi.

J'aurai pu en rester ici et rentrer dans mon pays pour y couler des jours heureux mais à cause de moi un pays entier aller être décimé. Car une faiblesse, ma faiblesse allait détruire des familles pendant que la mienne vivrait. Je méritais de subir le même sort qu'eux. Je le suppliai alors de me libérer pour que je puisse mourir et assumer mes erreurs. L'homme parut surpris et assez ébahit par ma requête. Mais il sortit sans répondre. Quelques minutes plus tard il revenait avec un verre d'eau, il m'expliqua que ce verre contenait un poison, que si je souhaitais vraiment mourir avec ces gens je le boirais à 23h00 dans deux jours mais que si je ne le faisais pas la pièce me protègerait. Après cela il partit et je ne le revis plus jamais.

Mon histoire ce termine ici, je suppose bel inconnu que tu as vu mon corps et le verre d'eau vide et que tu as compris que j'étais morte. Je ne m'excuserai pas de ce que j'ai fais car je ne regrette pas d'avoir sauvé ma famille, mais je regrette quand même toute ses vies détruites pour eux. Déteste moi bel inconnu, je le mérite et je l'assume.

30 juillet 20**, 23h51

La mort approche, je la sens dans mon corps, je la sens dans mon cœur, je la sens partout autour de moi...bientôt je ne serai plus qu'un corps vide, bientôt je serais morte.

30 juillet 20**, 23h59

Un rat est venu ce loger sur mes genoux, je ne le trouve plus aussi répugnant que les premiers jours, dans deux minutes je serai morte, et je découvre seulement maintenant que la vie est belle....bientôt l'arme explosera...

31 juillet 20**, 00h00

Je ne sens plus mes jambes, j'ai du mal à écrire, j'ai du mal à penser. Je vais rejoindre un autre monde...je ne serai pas seule, ils viennent avec moi. Ma peau est glacée, ce sont mes derniers mots, je n'ai plus la force de continuer à ...

Fin