Chapitre 8 - Ava 🌸
Ma colère vis-à-vis de Zaiden ne s'est pas estompée malgré la nuit écoulée. Au matin, je l'ai ignoré royalement alors qu'il engloutissait un café sans sucre tout juste après sa séance de sport. En préparant le déjeuner de Buddy, j'ai fait comme s'il n'existait pas.
Je n'arrive pas à comprendre cet homme avec qui je vis, celui qu'il est devenu. Le gamin gentil, jovial et au grand cœur me manque. J'étais peut-être une petite fille, mais je savais qui était Zaiden. À présent, je n'ai aucune idée de qui il est.
Heureusement, j'ai une boule de poils pour me consoler. Buddy a dormi tout collé contre moi, il ne s'est pas éloigné une seule seconde. Ce pauvre petit bout de chou recherchait le contact humain en toute circonstance. Je ne veux même pas imaginer ce qu'il a vécu là-dehors, dans la rue, et pendant combien de temps. L'idée de me séparer de lui me fend le cœur, je suis déjà amoureuse de lui. Il est gentil, doux, et surtout, très propre. Je ne sais pas quel est le souci de ce crétin de PDG, pourquoi doit-il se montrer aussi despotique ? En mode, « c'est moi qui ai la plus grosse ! ». Se sentirait-il menacé par les attributs d'un pauvre chiot ? Non, c'est juste un être aigri, voilà tout. La pollution de la métropole a dû lui griller quelques neurones, ou lui effacer la mémoire.
D'accord, les mots ont dépassé ma pensée hier. Je n'aurais pas dû insinuer que ma famille n'aurait pas dû l'accueillir alors que lui-même se retrouvait à la rue. C'était très mesquin, mais son attitude m'a fait vriller. Puis, cette façon qu'il a de me traiter comme si j'avais encore onze ans... au cas où il aurait zappé, je suis une femme, pas une petite fille qu'il peut facilement intimider. D'ailleurs, dans le temps, jamais il n'aurait osé élever la voix sur moi. Hier, je l'ai senti à cran, et comme une gourde, j'ai enfoncé le clou. J'aurais pu me taire, attendre que l'affaire se tasse, mais non, j'ai laissé le petit diablotin qui sommeille en moi prendre les commandes.
Fausse bonne idée, puisque ça l'a rendu encore plus furax. Ma bêtise va me coûter cher, mais aussi à ce pauvre Buddy qui n'a rien demandé. D'ailleurs, il faudra que je pense à remercier Jones de m'avoir prêté une laisse pour pouvoir prendre le métro avec mon nouvel ami à quatre pattes. Et comme il y a une nurserie dans l'immeuble d'Enchanted Feathers Publishing, il va m'attendre là jusqu'à midi où je profiterai de ma pause déjeuner pour l'emmener dans l'un des vétos du coin. J'ai appelé alors que nous étions en route vers le travail.
Une fois devant le bâtiment de ma maison d'édition, Elliot arrive au même moment. Un gobelet à la main, il boit une gorgée avant de commenter :
— Tiens, tu ne m'avais pas dit que tu avais un chien.
— Techniquement, il n'est pas à moi. Je l'ai trouvé hier, errant dans la rue, donc mon âme sensible et moi-même l'avons ramené à la maison.
— Je comprends, il est à croquer.
Il s'empresse d'aller lui caresser le sommet de la tête. Buddy se laisse faire, adorant être cajolé.
— Mais tu as l'air triste, remarque-t-il. Des soucis avec ton coloc ?
— M'en parle pas, râlé-je en levant les yeux au ciel. Il veut que je m'en débarrasse. Il n'a vraiment pas de cœur. C'est juste un bébé, mais il n'en a rien à faire. Je te jure, il n'a plus rien à voir avec le garçon que j'ai connu.
— Peut-être que tu portais un autre regard sur lui à l'époque. Tu sais, notre vision change avec le temps, tout comme le caractère des gens.
— Non, crois-moi. Zaiden était un amour, puis... il est parti, soupiré-je. J'avais tellement hâte de le retrouver, mais à chaque jour qui s'écoule, je suis de plus en plus déçue.
— Tu n'aimes pas le milliardaire, le mec qui a le monde à ses pieds, en conclut mon collègue. J'ai toujours cru que le pouvoir attirait les femmes.
— Eh bien moi, il me repousse. Il a beau être physiquement à tomber, l'intérieur est...
— Pourri ?
— Non, soufflé-je. Aigri. Brisé. Je n'en sais rien, il ne se dévoile pas suffisamment pour que je puisse entrevoir un semblant d'humanité en lui. C'est comme son appartement. Tout est magnifique, cher, et adroitement décoré. Pour autant, cette maison est froide.
Le parfait reflet de son propriétaire.
— Ava, tu m'as l'air d'être une fille vachement passionnée, reprend Elliot en posant une main sur mon épaule afin de me réconforter. Je ne connais pas personnellement Zaiden, mais vu de ce que tu décris... je dirais que la situation le dépasse. Tu débarques dans sa vie après dix ans, il ne sait plus qui tu es, tu ne reconnais plus le garçon qui te plaisait...
— Il ne me...
— Chut, me fait-il taire en posant un doigt sur mes lèvres. Laisse parler Elliot, tu veux bien ?
À quoi bon mentir ? Il a dû réaliser dès la veille que le meilleur ami de mon frère est mon crush depuis mon plus jeune âge. Est-ce que cette attirance est toujours intacte ? Je ne saurais le dire, le Zaiden d'aujourd'hui est à des années-lumière du garçon qui faisait papillonner mon cœur. À présent, il a plus tendance à m'énerver, et ça ne fait que quelques jours que l'on s'est retrouvés.
— Demande-lui la permission.
— C'est tout ?
Il éclate de rire. Il ne serait pas en train de se foutre de moi ?
— Oui, tu lui as imposé l'animal. Tu ne lui as pas demandé son avis. Et alors que tu vis chez lui, peut-être que c'était un poil trop osé de ta part.
Son raisonnement a bien plus de recul que le mien, je n'avais pas vu les choses sous cet angle. C'est vrai que l'arrivée de Buddy était précipitée, d'ailleurs, je n'attendais même pas que Zaiden rentre. Il a créché je-ne-sais-où pendant tout le week-end. Sans aucun doute chez une femme, pour sûr. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, a-t-il quelqu'un dans sa vie ?
— Je crois que tu lui dois une excuse pour le coup, soupire-t-il, toujours en caressant Buddy. Oh comme t'es mignon, toi !
Je ne relève pas, pourtant, Elliot a raison : je me suis comportée comme une peste. Même si je vis là-bas, ce n'est pas chez moi. Je ne suis qu'une invitée, non-désirée qui plus est. Et la veille... je n'ai pas assuré. Ma priorité était d'aider le chiot, alors je n'ai pas réfléchi à ce que Zaiden pourrait éprouver. Il n'a clairement pas apprécié que je lui impose la présence de cette boule de poils, et moi, je n'ai rien trouvé de mieux que de me braquer.
Bon sang, je suis vraiment débile lorsque je m'y mets.
— Je dois l'emmener au vétérinaire pendant ma pause, informé-je Elliot, tout gaga face à Buddy. Si ça se trouve, il a une puce, il s'est enfui et une famille est à sa recherche.
— Écoute, on va faire une chose. Tu me dis si ça te convient, d'accord ?
Intéressée par sa proposition, je hoche la tête et ouvre grand mes oreilles.
— S'il s'avère qu'il n'a pas de famille, ce soir, tu laisses Buddy chez moi. Tu fais ce que tu as à faire pour convaincre ton coloc, et demain, s'il accepte, tu le récupères. Ça te va ?
— Tu ferais ça ?
— Oui, on a un berger allemand à la maison, m'informe-t-il. Il aura de quoi manger et un copain avec qui s'amuser. Billy n'y verra aucun inconvénient, il adore les chiens et s'il le pouvait, il en adopterait un chaque semaine.
Je peux aisément le comprendre, les animaux sont mon gros point faible. Comment résister à des yeux remplis d'une telle tendresse ? Certains y arrivent, moi, c'est impossible.
Puis, même si ça ne fait qu'un jour que je connais Elliot, il ne me renvoie que de bonnes vibes. Je suis assez douée pour cerner les gens.
— Et si Zaiden refuse ?
Après tout, il serait dans tous ses droits, surtout après mon comportement de la veille.
— On avisera à ce moment-là, d'accord ? On va partir du principe que tu vas réussir à le convaincre de garder ton nouvel ami. Après tout, comment faisais-tu petite pour qu'il succombe à tes moindres désirs ?
Bonne question, il me suffisait de battre des cils, de le regarder de mes grands yeux verts et de le supplier de faire quelque chose pour moi. En réalité, si je disais simplement les mots magiques, il se pliait à ma volonté sans aucune difficulté. Cependant, je doute que cette technique marche encore.
— Vu son cœur de glace, ça va être difficile, marmonné-je.
— À présent, tu as d'autres atouts qui pourraient même le faire fléchir d'autant plus vite, déclare-t-il en me gratifiant d'un clin d'œil.
Mon physique ? Oui, je suis consciente d'être mignonne. Et non, je ne suis pas vaniteuse, juste je m'aime telle que je suis. Avec mes petites fesses rebondies, ma petite poitrine et ma petite taille, tout est mini chez moi. Surtout en me comparant à la carrure de Zaiden qui pourrait me briser en un simple claquement de doigts. Mais je ne pense pas que le meilleur ami de mon frère soit attiré par moi, pas le moins du monde même.
— Allez, viens, je vais te présenter Penny.
— Qui ?
Nous avançons vers l'entrée du bâtiment, il m'ouvre la porte et nous pénétrons les lieux avant de nous diriger vers l'un des seuls bureaux présents au rez-de-chaussée.
— Penny, elle travaille à la nurserie. Tu verras, elle va bien s'occuper de ton p'tit pote. Il lui arrive de garder Bosco, mon berger, lorsque je le prends avec moi.
Sans attendre, il appuie sur la sonnette et la porte s'ouvre presque instantanément. Une jeune fille d'à peu près mon âge apparaît, ses cheveux roses, ses yeux couleur miel, ses tatouages en branche de cerisier le long des bras et son look alternatif attirent rapidement mon attention.
Avant même que j'aie pu en placer une, elle s'accroupit afin de saluer Buddy en lui offrant une friandise qu'elle sort de la poche de sa jupe rétro à carreaux rouges et verts.
— Salut Penny, soupire Elliot.
— Coucou mon beau, continue-t-elle en s'adressant à Buddy.
Enfin... je crois.
— Alors comme ça j'ai un nouveau pensionnaire ? Qui est ton amie, Elliot ?
— Ava, c'est la nouvelle stagiaire.
La nounou canine m'observe de bas en haut, avant de me fixer droit dans les yeux puis de me gratifier d'un sourire amical.
— Enchantée, Ava. Et comment s'appelle ce petit bout ?
— Buddy. Serait-il possible de te le confier ? Je dois venir le chercher vers midi pour l'emmener chez le vétérinaire du coin.
— Oh, il est malade ? Je dois demander afin de préserver les autres chiens, s'il est nécessaire de le tenir à l'écart.
Sans tarder, je lui explique la situation. J'évite d'évoquer certains détails, je me contente de transmettre l'essentiel, à savoir que Buddy a débarqué dans ma vie ni plus ni moins que la veille dans des circonstances assez particulières.
— Bien sûr, et tu pourras le ramener sans souci cet après-midi.
— Merci, tu me sauves la mise. Combien je te dois ? m'empressé-je de demander en sortant le portefeuille de mon sac.
— Laisse, la première journée, c'est gratuit.
— Penny sait fidéliser ses clients, la taquine Elliot.
D'office, elle lui tire la langue.
Surprise par son geste commercial plus que généreux, je ne sais pas quoi dire, si ce n'est encore une fois « merci ». Si j'arrive à convaincre Zaiden de garder Buddy, je n'aurai aucun souci pour l'emmener tous les jours au boulot avec moi. Voilà un argument de poids : le chiot ne restera jamais seul à l'appartement. Elliot a raison, je dois bien trouver un moyen de le faire changer d'avis, quitte à faire usage de mon charme... loin d'être légendaire.
***
Assise depuis environ dix minutes dans la salle d'attente du cabinet vétérinaire avec Buddy couché à mes pieds, je jette un coup d'œil à l'heure sur mon portable.
— Mademoiselle Lincoln ? m'appelle la secrétaire vétérinaire.
— Allez, mon pote, c'est à nous, annoncé-je à mon ami poilu en lui tapotant gentiment son postérieur.
Sans se faire prier, il me suit à l'intérieur de la salle de consultation où un homme d'environ une cinquantaine d'années nous reçoit. Très charmant, il ausculte le chiot attentivement et évalue son état de santé avec grand soin. Il prend le temps de vérifier ses réflexes, sa respiration et son pouls. Pendant ce temps, Buddy se montre curieux mais calme, se laissant examiner sans trop protester. Le vétérinaire effectue également des palpations pour détecter d'éventuelles anomalies physiques et prend des mesures pour évaluer sa croissance ainsi que son développement.
— Malgré le fait que ce grand gaillard ait des dents adultes, je dirais qu'il est âgé d'environ six mois, m'apprend-il en observant sa bouche. Quant à la race, nous avons affaire à un beau mélange entre un husky et un golden retriever. Et vis-à-vis de sa sociabilisation, il ne craint pas l'homme, il est assez docile bien que joueur, comme tout chien de son âge, alors je suis presque persuadé qu'il a grandi au sein d'une famille. Mais il n'est pas pucé, alors aucun moyen de savoir s'il s'est échappé ou si...
— Si on l'a abandonné, soupiré-je, dépitée, la boule au ventre.
— En effet, mais on va jeter un œil au site de l'ASPCA[3]. Peut-être que ses propriétaires ont fait appel à eux pour le retrouver.
Gentiment, il m'invite à le suivre tandis qu'il se déplace jusqu'à son bureau afin de se lancer dans une recherche qui me semble durer une éternité. Au bout de quelques minutes, ne trouvant rien de concluant, il décide de consulter d'autres pages d'organisations à New York qui ont le même rôle auprès des propriétaires des animaux disparus. Malheureusement, après un quart d'heure, il est évident que personne n'est à la recherche de Buddy. Grâce à son métissage, il devrait être facile à repérer.
— Peut-être que leurs données ne sont pas à jour, tente-t-il de relativiser.
— Regardons la vérité en face : on l'a abandonné.
Attristée qu'il ait subi un tel traitement, je caresse tendrement le doux pelage sur le sommet de sa tête.
— Je vois ça tous les jours, Mlle Lincoln, lâche l'homme, fatigué. Heureusement, les gens comme vous sont plus nombreux. Je vais vous prescrire un traitement contre les parasites, on dirait bien que ses anciens propriétaires n'ont même pas cherché à le protéger contre la vermine. Il servira également contre les puces et les tiques. Vous comptez l'adopter ? me questionne-t-il alors qu'il tape sur son clavier d'ordinateur.
J'adorerais, mais ma démarche dépendra beaucoup de Zaiden. Pour le moment, je ne peux pas me permettre de me payer un appartement ou une colocation à New York, qu'importe le quartier. Je n'en ai pas les moyens, même avec mes économies et le salaire que je toucherai grâce à mon stage.
— J'aimerais mais je suis dans une situation un peu précaire, lui expliqué-je. La personne qui a la gentillesse de m'héberger ne veut pas d'animaux. Hier, en tout cas, elle était contre cette idée, mais il faut dire que je n'ai pas pensé à lui demander son avis avant de prendre Buddy avec moi.
— En tout cas, il semble déjà attaché à vous, continue le véto en désignant du menton le husky.
En effet, il me regarde avec ses yeux de merlan frit, la gueule ouverte et sa langue qui pend, alors que je le cajole toujours. Il aime vraiment trop les papouilles.
— Vous pensez pouvoir trouver une solution ou voulez-vous que nous nous chargions de contacter un refuge pour qu'ils l'accueillent, le temps de lui trouver une famille ?
Imaginer Buddy dans ce genre d'endroit me brise le cœur. Je sais que ces organisations sont là pour venir en aide aux chiens errants, qu'ils les nourrissent et leurs offrent un toit, mais il s'agit également de lieux déprimants où les animaux peuvent demeurer toute leur vie si personne n'est disposé à les adopter.
— Je vais tout faire pour qu'il reste avec moi, déclaré-je, déterminée. Si jamais je ne peux vraiment pas le garder, je reviendrai vous voir et nous verrons les différentes options.
Il me fixe d'un air satisfait, approuvant mon choix. Après tout, je n'ai pas encore tout essayé auprès de Zaiden. Les chances pour qu'il se plie à ma volonté sont plutôt minces, mais... peut-être que nous pourrons arriver à un accord.
— Très bien. N'oubliez pas, si finalement vous devenez sa propriétaire, il faudra le pucer et le vacciner. Compris ?
Je fais simplement un signe de tête en réponse, et il me dirige vers sa secrétaire afin de régler la consultation.
***
En fin de soirée, accompagnée d'Elliot, je récupère Buddy pour la deuxième fois de la journée à la nurserie. D'après Penny, c'est un chiot adorable, très sociable avec les autres chiens. Il n'a pas cessé de jouer et de dormir, à intervalles réguliers. Malgré son jeune âge, bien que turbulent, il demeure assez obéissant. Lorsqu'elle me demande si elle doit compter sur lui demain, je grimace, ne pouvant pas lui apporter une véritable réponse.
Elle me file son numéro de téléphone afin que je puisse la contacter en cas de besoin, et lorsque nous quittons l'immeuble, je remets Buddy entre les mains d'Elliot qui me rassure pour la dixième fois de la journée : il ira bien. Après tout, ça ne fait que vingt-quatre heures que mon nouvel ami poilu et moi nous sommes rencontrés, pourtant je ne peux négliger l'attachement que j'éprouve déjà envers lui. Définitivement, je vais finir par croire que le coup de foudre existe bel et bien.
— Appelle-moi lorsque tu seras fixée, d'accord ? recommence-t-il après s'être éloigné de deux pas avec Buddy. Si tu as besoin de savoir comment il va, n'hésite pas à téléphoner.
— Encore merci, Elliot, je ne sais pas ce que je ferais sans toi.
Après tout, lui et moi n'avons partagé qu'un déjeuner ensemble et deux conversations plutôt constructives. Sa gentillesse me va droit au cœur, moi qui pensais que les new-yorkais seraient du genre snobs, je suis agréablement surprise.
— C'est normal. On se voit demain ! Allez, mon grand, on y va.
Buddy lance des regards en arrière en voyant que je ne les suis pas. Je reste plantée là, sur le trottoir alors que tous deux s'éloignent. Il me fixe de ses yeux de chien battu tandis qu'il avance péniblement, comme s'il refusait de partir sans moi. Mon cœur s'étreint lorsqu'ils disparaissent au coin de la rue. Toutefois, plus décidée que jamais, j'appelle le seul homme qui peut me venir en aide en cet instant précis.
— Jameson ? lancé-je une fois qu'il a décroché. J'ai besoin de vous.
❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️
Comment Ava se débrouillera-t-elle pour convaincre Zaiden de garder Buddy?
En tout cas, Elliot avait raison sur un point: elle n'a pas demandé la permission alors qu'elle n'est pas chez elle 🙈
Zaiden cédera-t-il ou l'obligera-t-il à se débarrasser de son nouvel ami à 4 pattes?
Réponse au prochain épisode 🤣
En tout cas, j'espère que ce chapitre vous a plu ❤️
On se retrouve SAMEDI à 18h pour la publication du chapitre 9.
Bisous !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top