Chapitre 26...(corrigé)

שינה

Lorsque Lexy ouvre les yeux à nouveau, elle se trouve dans un endroit bizarre. Elle aurait dit une salle. Sauf qu'elle ne voit pas de porte, ni de fenêtre. La salle semble éclairée à l'aide d'une petite chose qui brillait en face de la jeune femme.

Ce n'est qu'en baissant la tête qu'elle voit l'inscription au sol :

Si vous voulez sortir d'ici, ramenez la clé. Ne laissez pas vos besoins vous guider...

Lexy relève la tête et son regard rencontre à nouveau ce point brillant à l'autre bout de la salle. Était-ce cela la clé ? Et qu'est-ce que le message sous-entendait par «Ne laissez pas vos besoins vous guider» ?

L'étudiante descend la petite marche qui est devant elle et est surprise par la consistance assez molle du sol sous ses pieds. Elle aurait dit une sorte de matelas bien moelleux. La jeune femme se met à marcher en faisant attention à son équilibre tout en fixant la lumière devant elle.

Alors qu'elle n'est plus qu'à quelques pas de la clé, elle tombe à plat ventre. Lexy sent ses yeux se fermer tout en appréciant ce moment mais le désir de prendre cette clé est plus fort qu'elle. Elle relève d'abord sa tête afin de fixer la lumière puis le reste de mon corps s'occupe du reste.

Une fois de nouveau debout, la fatigue s'empare d'elle. Sa tête reproche à son corps de s'être relevé et la jeune femme met un terme à ce conflit en décidant de continuer à marcher.

Elle arrive finalement à la clé. Elle est magnifique. Elle a la forme des anciennes clés que l'on trouve dans les châteaux, est recouverte de dorures et arbore une pierre de couleur violette en son centre. Lexy s'en saisit délicatement en souriant.

Aussitôt la lumière s'éteint et la jeune femme sursaute en se retrouvant dans le noir. À l'aide de sa main droite, elle se met à chercher le mur afin de pouvoir se guider. Une fois le mur trouvé, Lexy se remet à marcher afin de retourner à son point de départ.

* *

צמא

Alexanne s'est retrouvée aspirée par ce livre après avoir vu ce symbole. Elle n'a aucune idée de ce qu'il peut signifier mais d'après la forme de ces caractères, la jeune fille se demande s'il ne vient pas d'une langue ancienne.

Ainsi, Alex se trouve donc maintenant dans une sorte de pièce bizarre. Elle aurait dit une cave. La salle en question est faite en pierre et est arrondie. La seule lumière qui l'éclaire provient des quelques petites fenêtres percées dans ce plafond en voûte. Au fond de la salle, quelque chose brille. La jeune fille n'arrive pas à voir ce que c'est d'où elle est. Néanmoins, elle sent qu'il faut qu'elle aille voir ce que c'est.

Alexanne va pour se mettre à marcher en sa direction, lorsque son regard rencontre une inscription qui se reflète dans l'eau à ses pieds :

Si vous voulez sortir d'ici, ramenez la clé. Ne laissez pas vos besoins vous guider...

La jeune fille lève la tête afin de voir l'inscription sur le plafond mais il n'y avait rien. Le reflet semble ne venir de nul part. Après un instant où Alex cherche à expliquer ce phénomène étrange, elle finit par descendre la marche sur laquelle elle se trouve et l'image de l'inscription disparaît avec les vagues qu'elle créée.

La lumière de la chose au fond de la salle attire à nouveau son regard et l'étudiante se met à marcher dans le mince filet d'eau tout en la fixant. Elle veut savoir ce que c'est. Sans qu'elle ne s'en rende compte, ses pieds accélèrent le pas.

Soudain, Alexanne s'arrête et tourne la tête sur sa gauche. Dans un petit espace dans le mur se trouve une fontaine. Son eau est limpide, très limpide. Elle a l'air si pure et si fraîche...

La jeune fille se dirige vers elle lorsque le rayonnement de la chose du fond de la salle lui fait de l'œil. Mon cerveau se recentre sur sa mission et l'étudiante reprend sa route.

Lorsqu'elle arrive enfin au bout de la salle, elle se rend compte que la chose qui brillait est en fait une clé. Une magnifique clé dorée avec une pierre bleue en son centre. Et c'est sans hésiter qu'Alexanne s'en saisit avant de retourner d'où elle vient.

* *

רעב

Le livre a aspiré Oliver après qu'il ait vu ce symbole. D'après ses cours d'histoire, il est écrit dans une langue très ancienne comme l'hébreu. Mais le jeune garçon n'est pas sûr que ce soit de l'hébreu.

Néanmoins, il se retrouve maintenant dans une pièce assez sympathique composée d'étagères de nourriture. Il y a de la nourriture de partout à part sur le petit chemin au centre de la pièce qui semble conduire vers un point dans le mur qui brillait.

Les yeux d'Oliver, en observant la pièce, tombent sur une phrase écrite sur plusieurs paquets de riz :

Si vous voulez sortir d'ici, ramenez la clé. Ne laissez pas vos besoins vous guider...

Le garçon se tourne à nouveau vers le point brillant. Est-ce que c'est la clé en question ? Oliver n'a qu'un seule moyen de le savoir : aller voir par lui-même.

Il descend donc la petite marche sur laquelle il se trouve et prend la direction du point lumineux.

Il marche tout en regardant la quantité de nourriture autour de lui. Honnêtement, jamais l'étudiant ne s'était retrouvé dans un espace contenant autant de nourriture. Il y avait de tout, des fruits, des sucreries, de la viande cuite et crus...

Oliver décide par la suite d'accélérer le pas. Il a envie d'arriver rapidement à la clé et de faire le chemin du retour le plus rapidement possible. Il sent mal le fait d'être dans une pièce comme ça. Oliver sait que tôt ou tard, il va avoir faim. Mais il sent également qu'il ne faut pas qu'il touche à cette nourriture, sous aucun prétexte.

Le jeune garçon arrive finalement à la clé. Elle est dorée avec une pierre rouge en son centre. Il la met dans sa poche afin de ne pas la perdre puis prend le chemin du retour.

* *

נשימה

C'est la vision de cette écriture qui a fait que Gabin s'est retrouvé aspiré par le livre et est à présent dans une pièce assez bizarre. La salle est de forme voûtée et comporte des sortes de compteurs sur ces murs et son plafond. Le jeune homme n'a aucune idée de ce qu'ils peuvent indiquer mais il sait seulement qu'ils indiquent la même chose. La pièce est éclairée par des sortes de petites lampes rouges comme celles que l'on trouve dans les sous-marins.

En face de lui quelque chose brillait.

J'allais me diriger vers cette chose lorsque je vis une inscription dans l'un des compteurs :

Si vous voulez sortir d'ici, ramenez la clé. Ne laissez pas vos besoins vous guider...

L'étudiant descend la marche puis prend la direction de la clé. Il marche sans jamais quitter des yeux cette clé lumineuse.

Gabin ne met pas longtemps à traverser cette salle et à arriver devant la clé. Elle est magnifique. Elle est dorée et comporte une pierre précieuse de couleur jaune en son centre. Gabin s'en saisit délicatement puis prend la direction du retour.

* *

La fatigue fait de nouveau son apparition et Lexy ne peut s'empêcher de bailler. Elle a l'impression que plus elle marche, plus la fatigue devient grande en elle. Et elle sent qu'elle va bientôt la dépasser. Ses paupières deviennent lourdes. Ses pas sont de plus en plus durs à enchaîner. La jeune femme a l'impression de s'enfoncer de plus en plus dans le matelas sous ses pieds.

Elle manque de trébucher une première fois mais se rattrape au mur au dernier moment.

– Bon sang Lexy, tu ne vas pas t'endormir ici quand même...

Elle secoue la tête afin de se réveiller un peu puis se remet à marcher tout en s'encourageant.

– Il ne doit plus me rester long à parcourir, non ?

L'étudiante continue d'enchaîner les pas les uns après les autres. Mais elle commence à avoir l'impression que jamais elle ne va arriver au bout. Ses yeux sont également plus durs à convaincre de rester ouverts.

Soudain, Lexy doit perdre conscience pendant un quart de seconde car elle se retrouve allongée par terre sur le ventre. La clé n'est plus dans sa main. La jeune femme se met à la chercher tout en restant couchée. Une fois la clé de nouveau dans ma main, je la ramène vers son cœur tout en souriant.

Elle n'est plus maître de son corps. Et Lexy s'endort.

Une fois la jeune femme endormie, le sol s'ouvre sous elle, la faisant tomber dans une trappe...

* *

Alexanne est donc sur le chemin du retour, essayant de rester concentrée dans sa mission. Mais il y a un problème : la jeune fille a extrêmement soif et l'image de cette fontaine bleue la tourmente.

Alex marche en se disant qu'il faut qu'elle reste forte, qu'elle reste concentrée sur la petite marche qui lui fait face. Voilà, il faut qu'elle ne pense qu'à ça. Et à rien d'autre.

La jeune fille passe à nouveau devant la fontaine et ne peut empêcher sa tête de tourner sur la droite afin de la regarder.

– Concentre toi ! S'ordonne-t-elle en poussant un cri.

L'étudiante secoue la tête tout en reprenant son chemin. Elle fait une dizaine de pas déterminée avant de s'arrêter à nouveau et de se tourner doucement tout en fixant le trou dans le mur dans lequel se trouve la fontaine.

– J'ai la clé en main, non ? Je dois bien avoir le droit de boire un coup, ne serait-ce qu'une gorgée ?

Alex prend donc la direction de la fontaine et plus elle se rapproche d'elle, plus elle apprécie le bruit de son eau qui coule. Une fois devant, la jeune fille reste à la fixer un bon moment.

– Est-ce que c'est la bonne chose à faire ? Se demande-t-elle intérieurement. L'inscription dit qu'il ne faut pas se laisser guider par nos besoins... Mais le besoin de boire n'est pas un besoin comme les autres, non ? C'est naturel de boire. On ne peut pas lutter contre l'envie de boire. On ne peut pas lutter contre la soif.

Légèrement convaincue par son débat intérieur, Alexanne met la clé dans sa poche et se penche afin de boire.

À peine l'eau entre en contact avec sa bouche que la fontaine disparaît. La jeune fille sursaute en se demandant ce qui vient de se passer et c'est là qu'elle réalise ce qu'elle a fait.

Elle va pour se mettre à courir en direction de la marche lorsque le sol s'ouvre en dessous d'elle et qu'elle tombe en criant...

* *

Oliver avance avec les yeux qui ne peuvent pas s'empêcher de regarder autour de lui. Ils font des aller-retours entre les différentes étagères de la pièce. Son ventre a commencé à grogner à peine le garçon a entamé le chemin du retour.

Au fur et à mesure qu'il avance, les grognements se font de plus en plus forts et de plus en plus fréquemment. Il marche maintenant avec les bras autour du ventre et les yeux qui fixent le sol pour ne pas être tentés. La faim que l'étudiant ressent est extrême. Il a l'impression que s'il ne mange pas dans les prochaines minutes, il va s'effondrer.

– Bon sang Oliver...

Je me forçais maintenant à enchaîner les pas les uns après les autres. Mais rien n'y fait, son ventre crie famine...

Soudain ses pieds s'arrêtent et sa tête se tourne doucement sur la droite. Ses yeux rencontrent un bol rempli de cerises. Oliver les ferme aussitôt en serrant les poings. Il est maintenant plié à cause de la faim.

Sans qu'il ne s'en rende compte, ses pieds décident un rapprochement avec ce bol de cerises. Puis sa main fait le reste en attrapant une cerise.

– Est-ce que je suis en train de perdre contre mon propre corps ? S'interroge-t-il dans ses pensées

L'étudiant a les yeux toujours fermés. Il refuse de voir sa défaite en face. Sa bouche s'ouvre d'elle-même tandis que la cerise touche sa langue.

Mais elle disparaît sans qu'Oliver n'ait pu la manger.

Le garçon ouvre les yeux complètement abasourdi et se rend compte que toute la nourriture autour de lui s'est également évaporée. Un fort sentiment d'échec s'empare de lui et il baisse la tête en serrant les poings.

Soudain, le sol s'ouvre sous mes pieds et il est entraîné à son tour dans l'obscurité...

* *

Gabin marche en direction de son point de départ. Il ne sait pas ce qui cloche mais sent qu'il y a quelque chose qui se passe.

Il a comme l'impression que plus il avance, plus une sorte d'aspiration se fait sentir dans la salle.

Il a également l'impression que l'air commence à manquer dans cette pièce.

Le jeune homme continue néanmoins d'avancer.

– Tu t'imagines des choses mec... Se dit-il pour se rassurer.

Il est presque arrivé à la marche lorsqu'il loupe une respiration. Ou plutôt, Gabin n'arrive plus à inspirer de l'air. Son corps a comme un soubresaut et le jeune homme s'appuie contre le mur à sa droite. Il a devant les yeux l'un de ces compteurs qui parcourent la salle.

– J'aurais peut être dû commencer par regarder ce qu'ils indiquent... Pense-t-il sans les quitter des yeux. Si j'avais regardé, je me serais par la suite dépêché d'aller chercher cette clé et de revenir à mon point de départ.

En réalité, ces compteurs qui indiquent tous la même chose montrent le taux d'oxygène présent dans la salle. Gabin se souvient que lorsqu'il est arrivé dans la salle, l'aiguille était dans le vert. Maintenant toutes les aiguilles sont dans le noir.

L'étudiant glisse sur le sol en n'arrivant plus à respirer. Rapidement, son cerveau lâche prise et il se retrouve allongé par terre en cherchant désespérément de l'air.

Il allait perdre connaissance lorsque le sol s'ouvre sous lui...

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