Chapitre 26
Lorsque la reine ouvrit les yeux, sa première vision fût le visage de Gold penché au-dessus dessus d'elle dans la salon de manoir. Il lui caressait doucement les cheveux.
‐—Qu'est-ce que...
—Tu es enfin réveillé Majesté... Je commençais à m'inquiéter.
—Qu'est-ce que je fais là ?
La reine releva son dos du divan où elle était couchée afin de venir s'assoir et elle s'aperçut que la nuit commençait à tomber.
Gold posa une main sur son épaule.
—Tu t'es évanouie. La Destructrice des mondes t'a blessé. Je t'ai soignée. La plaie est encore là, cette créature est puissante. Mais tu es tiré d'affaire.
—Oh M'man t'es réveillée. J'ai voulu appeler les urgences mais Papy a refusé, il voulait à tout prix s'occuper de toi. Je suis content que tu ailles mieux.
—Et Lindsey ?
—Elle s'est réveillée, elle ne s'est appercu de rien apparemment. Elle joue dehors avec Emma.
En effet, la petite famille n'avait pas dîné calmement comme c'était prévu. Leur échec était trop dur à encaisser. Emma s'en voulait amèrement et réfléchissait en boucle à une deuxième porte de sortie. Mais en vain. Jusqu'à ce que Henry vint prévenir ses deux mères dehors que la reine était réveillée. Ils firent alors un petit bilan de cette épreuve ratée.
—C'est une échec certes, commença Regina, mais nous en avons appris davantage sur la Destructrice. Emma, elle t'a dit Je suis la mère de la Mort.
—Ouai ça fait froid dans le dos...
Rumplestiltskin réalisa.
—Cela nous apprend que le monde des non-vivants est bien plus large qu'on le croit... Et qu'ils ont un lien avec nous...
—La fille de la mort tu prends le terme au sens premier ? S'assura Regina, qui tout comme lui avait les mêmes doutes.
—Il y a plusieurs mondes qui coexistent on le sait. Je viens à me poser la question si un monde ne contrôle pas le notre. La mère de la mort serait au-dessus de la mort et viendrait agir en cas extrême lorsque la mort a été empêchée de tuer et que ceci entraîne des conséquences graves. Là-haut, on ne veut plus des habitants de la forêt Enchantée, c'est certain. Ils veulent nous effacer de la carte.
—Alors on ne peut pas tuer cette chose... la Destructrice ?
Gold prit les compresses imbibées du sang de la reine.
—Majesté, tu ne m'en voudras pas si j'emporte chez moi une partie de toi? Je vais analyser par la magie si la Destructrice a laissé sa marque, une sorte "d'adn" sur toi et ainsi pouvoir localiser le véritable lieu d'où elle vient.
—Tu pourrais vraiment faire ça ?
—Je vais essayer d'en savoir plus. Mais la première étape vous réfléchissez a une nouvelle manière de se débarrasser de la Destructrice, ensuite on s'assure que Storybrooke ne fasse plus partie de leurs préoccupations...
Le lendemain, Regina avait pris une journée de repos et avait passé du temps avec sa fille. Elle avait peur de cette chose qui était en elle. Elle voulait la protéger.
Ainsi, ce lundi matin, Regina avait emmené sa fille au jardin d'éveil. Elle était restée avec d'autres parents. Elle regardait sa fille jouer avec d'autres enfants, discutait de tout et de rien et durant quelques instants elle oubliait la réalité.
Le midi, elles étaient repartient déjeuner au manoir. Puis Lindsey avait fait la sieste comme tous les après-midi. Emma, de son côté avait parlé de ce qu'il s'était passé avec son père au bureau du shérif. Emma s'en voulait terriblement d'avoir mal visée. Elle se sentait affreusement coupable. Alors David lui avait proposé d'aller faire une pause en prenant son après-midi mais elle avait refusé elle avait besoin de penser à autre chose et puis elle avait prévu de prendre sa journée le lendemain pour remplacer Regina auprès de sa fille.
Quant à la reine, elle n'était pas dans un meilleur état que le couple. La première journée de la dernière semaine de cours était difficile à encaisser. Tenter de reprendre une vie normale après hier n'était pas si simple pour elle non plus. D'ailleurs, elle était inquiète. En marchant dans les couloirs à 8h04 afin de regagner sa salle de classe où ses premières l'attendaient, elle ne songeait qu'à un homme. Rumplestiltskin. Qu'allait-il faire de son sang ? Elle n'avait pas confiance. Elle craignait qu'il tente quelque chose contre elle. Il avait joué les preux chevaliers devant Henry mais cet homme cachait toujours quelque chose. Son excès de galanterie devait satisfaire ses petites affaires personnelles. Il ne ferait jamais ça pour elle.... si?
En arrivant devant sa salle, Axel était dans le rangs et scrutait son professeur. L'air de rien. Il ne parlait pas trop aux autres. Il était souvent solitaire. Il passait une main dans ses cheveux blonds foncés. Il s'aperçut que la reine n'était pas comme à son habitude. Elle n'avait pas l'air d'avoir son masque de Majesté. Mais plutôt celle de Queenie Mills contrariée.
Il passa devant elle.
—Bonjour madame Mills.
Mais elle ne le remarqua même pas. Au même titre que les autres elle lui répondit un bonjour mécaniquement avant de refermer la porte derrière elle une fois que tous furent rentrés.
Les élèves s'installèrent et la reine sorti ses prises de notes. Elle se rendit compte qu'elle n'avait même pas terminé de préparer son cours magistral en entier. Elle allait devoir improviser sur la fin. Pendant tout son cours, son élève particulier était sensible à l'aptitude de la reine. Il n'avait pas l'habitude de la voir ainsi et cela le rendait bizarre, inquiet peut-être ? Il se rendait compte que malgré leur proximité il ne connaissait pas grand chose d'elle. Il se demandait si c'était encore monsieur Gold qui l'avait fait souffrir, lorsqu'il l'avait vu pour la dernière fois c'était vendredi matin où elle sortait de sa voiture. A la fin du cours, le jeune homme fit comme-ci il ne connaissait pas davantage la reine. En général, ils évitaient de montrer aux autres qu'ils se connaissaient en dehors du lycée. Et puis, en fin du cours il y avait toujours le fan club -comme à l'accoutumé- de la reine auprès de son bureau constitué d'un groupe de fille de sa classe qui ne cessait de faire du lèche-botte à sa majesté.
Le soir, après dix-huit heures, c'était l'heure du cours particulier d'Axel. Il s'étaient donnés rendez-vous dans un coin d'espace vert du lycée, tranquille et à l'abri des regards.
—Tu as réussi le devoir que je t'avais donné à faire ?
La reine tout en lui demandant, ouvrit son sac en cuir noir et prit sa bouteille afin de boire de l'eau. Il faisait si chaud y compris à l'ombre sous ces arbres.
Axel sorti d'une boîte un petit scarabée cristallisé.
—Je n'ai pas réussi à lui redonner sa forme d'origine.
—Je t'avais demandé un animal, pas un insecte.
—Je refuse de maltraiter des animaux comme vous me le demandiez. Vous êtes mon professeur, pas mon chef madame Mills.
—Tu as du caractère...
La reine posa sa bouteille d'eau sur la table de pique-nique en bois à leur côté.
—Et vous, vous êtes différentes lui rétorqua-t-il. Permettez-moi de vous demander si tout va bien ?
En un week-end, Emma lui avait donné un baiser d'amour sincère, elle avait retrouvé la mémoire et elle n'avait pas réussi à sauver sa nièce de l'emprise de la Destructrice des Mondes aux côtés du couple.
—T'inquièterais-tu pour ton cher professeur? lui demanda la reine les mains sur ses hanches.
—Ce matin vous étiez soucieuse, je l'ai bien remarqué. Est-ce que c'est à cause de monsieur Gold?
—Rumple ? Je vais commencer à croire que ma vie privé t'intéresse. Reprenons le cours.
La reine tendit son bras afin de prendre l'insecte dans ses mains mais elle crispa la mâchoire sous la douleur et s'arrêta dans son geste. Son épaule lui faisait mal sous sa manche.
Axel le regarda avec davantage d'inquiétude.
—Madame, ne me faites pas croire que tout va bien, je vois que ce n'est pas le cas.
La reine ravala la douleur, comme toute la journée d'ailleurs et inspecta le scarabée. Il lui paraissait vivant.
—Comment as-tu procédé pour tenter d'inverser le sort?
—J'ai pensé très fort à l'effet inverse.
—...
—Madame ? Madame Mills?
La reine lâcha l'insecte et porta sa main à son épaule. La douleur était fulgurante.
—Dites-moi ce qu'il ne vas pas !
Mais elle ne pouvait pas lui répondre.
—Je vais vous emmener auprès de Regina.
—Qu...quoi?
—Laissez-vous faire et regardez mes progrès.
Le jeune garçon plaça une main dans le dos de son professeur et se concentra. Un nuage de fumée bleue clair les entoura et ils se rendirent à l'entrée du manoir...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top