Chapitre 26 : Lecture déconseillée au moins de 18 ans.

Rick choisit le moment du repas pour discuter de l'expédition de demain.

_ Bien demain, on prend le camping car pour se rendre à la Colline, afin de discuter des termes finaux de l'accord avec Gregory. Rick marque alors une pause puis reprend, Abraham, Rosita, Glenn, Maggie, Sacha et Daryl m'accompagnent, les autres vous restez ici.

Je coule un regard vers Daryl qui prend alors la parole.

_ Luce vient avec nous, dit – il simplement sans plus de fioriture. Rick me regarde avec un sourire et ajoute simplement « OK » puis reprend sur le même ton.

_ Donc pas de grasse matinée demain, on décolle à la première heure, je voudrais que l'on soit rentré pour le dîner.

Ceux qui font parti de l'expédition acquiesce et Carol apporte alors le repas. L'ambiance est agréable comme un grand repas de famille le dimanche soir. Je commence à trouver ma place. Après avoir été seule, puis à deux, se retrouver dans une communauté a été un peu plus compliqué que je ne le pensais. Mais avec l'aide de Carol, de Maggie et de Daryl, je me sens bien, en sécurité. C'est stupide je sais, mais quand je nous vois tous réunis autour de cette table, je me demande parfois si ce qu'il y a dehors est bien réel. Je sais que oui car j'ai longtemps été dehors. Mais là à cet instant, ce moment, si on ne tient pas compte de la discussion sur les accords avec la Colline, on pourrait croire que tout est redevenu normal.

Je discute une bonne partie de la soirée avec Carol au sujet de Beth. Car même si je suis heureuse de sortir, je n'en reste pas moins une maman inquiète à l'idée de laisser ma fille une journée entière surtout que se sera la première fois.

Rick voyant mon inquiétude quand je vais préparer le café, me rassure en me disant que Carol s'occupe de Judith depuis sa naissance. J'apprécie vraiment le fait que Carol ne s'offusque pas de mes inquiétudes mais qu'elle les comprenne et me rassure. La soirée avançant, Daryl me presse tendrement la cuisse sous la table me faisant comprendre qu'il est temps d'aller se reposer.

Nous allons jeter un coup d'œil à Beth avant de nous rendre dans notre chambre.

Une fois notre porte fermée, Daryl ne dit rien mais prend mon visage entre ses mains et plante ses yeux bleus dans les miens. Je suis happée par son regard, je ne peux ni bouger ni respirer. À travers ce regard, je comprends ce que je représente pour lui. La peur viscérale qu'il a de me perdre. Avant que j'ai le temps de lui dire ce que moi aussi je ressens. Ce qu'il représente pour moi, il plaque ses lèvres contre les miennes. À ce contact, mes lèvres s'ouvrent pour accueillir sa langue. Elles se mélangent avec passion. Ce baiser me transporte dans un autre monde. Un monde où seul lui et moi existons et où rien ne peut nous atteindre. Nos vêtements volent dans la pièce alors que sans cesser de nous embrasser nous nous dirigeons vers notre lit. Quand nous l'atteignons nous sommes nus et nos mains touchent et découvrent nos corps comme si c'était la première fois. J'ai l'impression de redécouvrir chaque centimètre carré de son torse musclé, son large dos, ses bras puissants, ses fesses fermes.

Daryl finit par s'allonger au – dessus de moi et couvre mon corps de baisers tous plus sauvages les uns que les autres. Ma respiration devient de plus en plus irrégulière. Mes doigts s'emmêlent dans ses cheveux, mon corps se contorsionne sous ses caresses brûlantes. Mon corps réclame plus et le sien aussi. Son membre tendu caresse mon bas – ventre à chacun de ses mouvements me rendant encore plus folle de lui si c'est possible. Je tends la main vers celui – ci, et le caresse lentement. Au moment où ma main rentre en contact avec sa virilité, ses grognements s'intensifient.

Il plante alors ses yeux dans les miens et emprisonne mes mains dans les siennes de chaque côté de ma tête, tout en se plaçant entre mes jambes.

Au moment où je lui dis que je l'aime et que seul lui compte, il me pénètre d'un puissant coup de rein m'arrachant un gémissement de plaisir pur, violent, submergeant. À chacun de ses coup de rein, je sens son amour et mon plaisir m'envahir un peu plus. Nous atteignons l'orgasme en murmurant le prénom l'un de l'autre.

On reste dans les bras l'un de l'autre puis Daryl tourne mon visage vers lui et avec le plus grand sérieux mais les yeux rongés par l'inquiétude, il me dit.

_ Luce demain, tu m'quittes pas d'une semelle, c'est clair . . .

Je pose alors ma main sur son visage et caresse sa joue, puis délicatement mes lèvres rencontrent les siennes. À mon contact, il ferme les yeux et pose mon front contre le sien, puis je reprends.

_ Ne t'inquiète pas, je resterai collée à toi, je te le promets, mon amour.

À ces mots, il se détend instantanément et nous nous endormons l'un contre l'autre. Qui sait ce qui nous attend demain, profitons de cet instant.

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