Chapitre 48
La situation se dégrade rapidement. Thomas est mort et toute sa famille est malade. Les personnes infectées par ce virus arrivent les unes après les autres. Nous n'avons plus de place et certains sont installés à même le sol. On se retrouve vite débordé avec Pete. Sacha qui a développé les symptômes essaie de nous aider du mieux qu'elle peut et je l'en remercie car je commence à fatiguer.
_ Sacha, tu devrais te reposer, dis – je avec un sourire.
_ Toi aussi Hailly, . . . attend mais . . . tu as de la fièvre, fit – elle en posant sa main sur mon front où perlait la sueur.
_ Non, j'ai chaud simplement, on n'arrête pas une minute depuis le début, dit – je en essuyant mon front d'un revers de main.
_ Hailly, regarde moi, dit – elle plus sérieusement.
_ Oui, lui répondis – je en baissant les yeux.
_ Il faut que tu prennes les antibiotiques, depuis je me sens beaucoup mieux, me rétorqua – t – elle en se dirigeant vers la réserve.
_ Sacha, lui dis – je en la retenant par le bras, je ne peux pas les prendre, puis je baisse mon regard vers mon autre main poser sur mon ventre. Depuis que j'avais décidé de garder mon bébé, mon ventre s'était légèrement arrondi. Comme s'il voulait dire « et je suis là ».
_ Oh, fit – elle décontenancée par la nouvelle, il faut que tu te reposes. Je vais prendre le relais, je vais vraiment mieux insista – t – elle.
Je pars m'allonger en la remerciant. À peine étendue, je m'endors comme une souche. Pendant mon sommeil, j'ai chaud, j'ai soif, je tousse. Je sens que mon état se dégrade mais je suis heureuse que Daryl ne soit pas là. Je ne veux pas qu'il puisse être malade. J'entends des personnes parler, me parler mais je suis si faible que je ne peux absolument rien faire. Je suis désolée Daryl, je suis désolée mon bébé mais c'est de plus en plus dur. J'entends des voix que je connais.
_ Écoute Rick, on a eu beaucoup de morts, mais ceux qui reçoivent le mélange d'antibiotiques réagissent bien et s'en sortent. En conclusion, on commence à voir le bout du tunnel. Et avec ce que Abe et Glenn ont ramené, on est tranquille un moment, explique Pete.
_ OK, c'est bien, mais putain, elle est où . . . j'veux la voir, s'énerve Daryl.
_ Daryl, elle est en quarantaine, on ne peut pas rentrer comme ça, lui explique Rick.
_ Son état m'inquiète, reprend Pete, elle s'enfonce de plus en plus.
_ Donnez lui vos putains de médocs. . . pourquoi ça marche pas sur elle,
. . . hein pourquoi, s'énerve le chasseur.
_ Elle ne les veut pas, réplique Pete.
_ On s'en fout de ce qu'elle veut si elle est en danger. Faut qu'elle vive c'est l'plus important, rétorque Daryl.
_ Dis lui Rick, moi . . . je ne peux pas, dit le médecin en baissant la tête.
_ Quoi . . . Rick, . . . qu'est – ce qu'y a ? Parle putain, cette fois il hurle carrément faisant les cents pas comme un lion en cage.
_ Daryl c'est pas à moi de te le dire, dit le shérif en restant à distance respectable.
_ Rick, dit le chasseur plus menaçant que jamais.
_ Hailly, ne veut pas prendre les médicaments car elle . . . elle ne veut pas faire de mal à . . . votre bébé, finit par lâcher Rick tirailler entre sa loyauté envers Daryl, l'homme qu'il considère comme un frère et Hailly qu'il adore.
_ QUOI ? . . . mais j'men fous du bébé, . . . je la veux elle, n'arrivant pas à intégrer la nouvelle que venait de lui balancer son frère d'armes en plein visage.
_ Je te comprends Daryl, mais . . . c'est son choix, tu dois le respecter.
_ Et moi, ma décision on s'en fout, . . . j'veux la voir . . . j'veux simplement la voir Rick, s'il te plaît, s'effondre mon chasseur.
_ S'il prend le traitement, ça a marché pour toi, non dit Rick en regardant le médecin.
_ Je décline toute responsabilité, mais il est robuste donc on peut tenter.
Je prends le traitement de Pete et vais la voir. Quand je m'avance vers le lit, j'en ai le souffle coupé. Elle est si belle et semble si fragile. J'ai l'impression d'avoir passer des mois loin d'elle alors que je ne suis parti avec Aaron que de puis deux semaines. Sa respiration est calme et régulière. Quand je tends la main pour prendre la sienne, je vois que les siennes reposent sur son ventre. C'est comme si elle voulait le protéger. Je m'assois sur son lit et lui caresse tendrement les cheveux.
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