Chapitre 44

Une fois à la maison, tout le monde vient me voir. Je n'échappe pas au rituel des embrassades. C'est bon de tous les voir et je suis heureuse de voir qu'il n'y a pas d'autres blessés. Cet épisode m'ayant quelque peu fatiguée, Carol m'aide à monter dans la chambre pendant que Daryl termine l'assiette que je l'ai quasiment forcée à manger. C'est dingue, j'ai dormi trois jours et dire bonjour à ma famille m'épuise littéralement. C'est dingue. Je suis limite fâchée contre moi – même de me sentir si faible.

Pendant que Carol m'aide à me déshabiller, je vois qu'elle n'ose pas aborder un sujet qui la travaille. Je me décide à rompre le silence.

_ Qu'y a – t – il Carol ? Je vois bien que quelque chose te tracasse, alors vas - y, tu te sentiras mieux après, comme disait – ma mère, lui dis – je gentiment pour l'inciter à me parler.

_ Rien, je suis juste tellement contente que tu ailles mieux, sinon . . .

_ Sinon quoi Carol, lui soufflai – je doucement pour l'encourager à terminer.

_ On vous aurez perdu tous les deux, lâche – t – elle les yeux remplis de larmes en baissant la tête.

_ Comment ça . . . tous les deux ? Demandai – je en ayant peur de sa réponse. Je ne savais même plus si je voulais l'entendre d'ailleurs.

Carol baisse la tête dans un premier temps puis elle me regarde droit dans les yeux avant de reprendre.

_ Daryl . . . se laissait mourir voyant que ton état ne s'améliorait pas. Il refusait de continuer si tu mourrais. Il ne supportait pas de te voir ça. Il se sentait affreusement responsable de ce qui t'arrivait. Il s'en voulait

. . .

_ Mais rien de ce qui m'est arrivée dans le centre n'est de sa faute. Il n'aurait rien pu faire. Je me suis blessée en tombant, la coupai - je

_ Hailly . . . il tient tant à toi. Tout ça c'est nouveau pour lui. Il t'aime, me lâche Carol, il me l'a dit.

Donc tout ce qu'il m'a dit, il le pensait. Mon cœur s'accélère. Je me lève et descend tant bien que mal les escaliers. Tous les autres me regardent. Rick comprend à mon expression qui je cherche et m'indique la cuisine d'un signe de tête. Je fonce aussi vite que je peux dans celle – ci. J'ouvre la porte et ne remarque ni la présence d'Abe, ni Rosita et encore moins Maggie et Glenn.

Je ne vois que lui, se sentant observé, il lève les yeux. Son regard traduit sa surprise. Je m'avance vers lui et prend son visage entre mes mains. Puis je pose durement mes lèvres sur les siennes. D'abord surpris, il ne me repousse pas pour mon plus grand bonheur. Il me serre contre lui, répondant désespérément à mon baiser. Il y fait passer toutes ses craintes, ses angoisses, ses excuses et son amour. Ce baiser devient de plus en plus sensuel. Sa langue caresse la mienne, ses mains se baladent sur mon corps. Les miennes sont passées de son cou à ses cheveux que je tire légèrement l'incitant à resserrer sa prise sur mes hanches.

Abe se met à tousser bruyamment ce qui nous interrompt. Là mes joues deviennent écarlates et je prends conscience non seulement de ce qui vient de ce passer mais qu'en plus nous avions un public. Je me cache contre le torse de Daryl. Je n'ose même pas lever la tête vers lui. J'ai peur de sa réaction mais me décontracte immédiatement quand il pose son menton sur le haut de ma tête en me caressant tendrement le dos.

_ On va vous laisser, fait Abe mi gêné, mi amusé

_ Oui . . . oui . . là . . . euh, c'est carrément gênant en fait, ditl Glenn en se grattant la tête signe qu'il est très mal à l'aise.

_ Oui, Oui, sautille Maggie, vous êtes trop mignon . . . et torride aussi termine Rosita en les suivant pour quitter la pièce avec un « Trop craquant tous les deux » suivi d'un clin d'œil.

Daryl continue ses caresses réconfortantes même une fois seuls dans la cuisine.

_ Tu n'es pas fâché, articulai – je avec beaucoup de difficulté et appréhendant la réponse.

_ Nan, comme ça c'est clair pour tout le monde, on n'aura plus à se cacher . . . mais toi . . . t'as pas honte d'être avec vieux, un gars comme moi, . . . alors qu'y a des gars comme Spencer ici, dit -il en baissant la tête fuyant mon regard.

Je le force à me regarder dans les yeux en prenant son visage dans mes mains et continue avec douceur.

_ Je suis fière d'être avec toi Daryl Dixon. Tu es un homme bon, tendre, généreux, courageux. Tu me protège ainsi que ta famille. Pour rien au monde, je ne voudrais de quelqu'un d'autre que toi . . . car je t'aime et je t'appartiens quoi qu'il arrive à jamais . . .

Il m'embrasse tendrement ému par mes paroles.

_ T'es la première personne à me parler comme ça, à prononcer mon nom avec fierté . . . lui aussi aller m'ouvrir son cœur mais il se reprend

_ Allez viens on va s'pieuter t'as besoin de te reposer. Sur ses mots, il me porte jusqu'à notre chambre, m'allonge avec délicatesse dans notre lit. Puis nous nous endormons l'un contre l'autre dans notre position bien à nous.

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