Chapitre 39 : Lecture déconseillée au moins de 18 ans.

Nous faisons la route mains dans la main sans rien dire. Je n'ose pas rompre ce silence. À peine sommes nous rentrés dans la maison et la porte fermée, que Daryl me plaque contre celle – ci m'embrassant sauvagement. D'abord surprise, je me laisse aller à ce baiser. Ses mains parcourent chaque parcelle de mon corps. Je passe les miennes dans son dos et descends jusqu'à ses fesses musclées que je ne peux m'empêcher de caresser. Ce geste lui arrache un grognement. C'est alors qu'il passe ses mains sous mes cuisses pour enrouler mes jambes autour de sa taille. Quand ses mains entrent en contact avec ma peau nue, des frissons me parcourent et je laisse échapper un gémissement de plaisir.

Il s'arrête et me regarde droit dans les yeux. Je suis si intimidée par son regard pénétrant que je l'embrasse pour rompre ce contact visuel. Il répond à mon baiser et je lui mordille sa lèvre inférieure. Il grogne et s'avance vers notre chambre tout en continuant à m'embrasser tantôt délicatement tantôt plus sauvagement. Arrivé, il me dépose délicatement sur notre lit et allume quelques bougies avant de venir s'allonger à côté de moi.

Je remarque qu'il n'ose plus faire le premier pas. Je caresse son visage puis dessine le contour de celui – ci avec mes doigts. À mon contact, il ferme les yeux et je sens sa respiration s'accélérer quelque peu. Il ne bouge toujours pas. J'avance alors mes lèvres et commence à l'embrasser délicatement dans le cou, dessinant des lignes imaginaires. Sa respiration s'accélère encore et je sens sa main effleurer la peau de ma jambe jusqu'à ma hanche faisant naître une délicieuse tension dans mon bas ventre. Cette fois ci, c'est moi qui laisse échapper un soupir. J'incite Daryl à poursuivre, je n'ai jamais ressenti cela auparavant. Aucun homme n'a jamais été aussi proche de moi. Je veux plus, j'ai envie de plus, je le veux lui.

Je passent mes mains sous son tee – shirt qu'il enlève d'un seul geste. Pendant que je dépose une pluie de baisers sur son torse, il dénoue ma robe. Il la fait glisser le long de mes épaules, de mes bras, de ma taille dévoilant mes seins lourds de désir. Puis il l'enlève complètement. Je cache mon visage rougissant contre son torse étant simplement vêtue du tanga en dentelle grise. Sa respiration est saccadée et la mienne guère mieux.

_ Regarde moi Hailly, dit – il en prenant mon visage pour le regarder dans les yeux. Puis il poursuit : Tu es simplement magnifique.

À ces mots, je me colle contre lui et l'embrasse avec douceur. Il y répond et taquine ma lèvre inférieure de sa langue. Cette dernière ne tarde pas à trouver sa jumelle et le baiser tendre devient langoureux et très sensuel. Il finit par quitter mes lèvres pour se consacrer à mon cou, ma clavicule et mes seins. Il ne cesse de les agacer avec sa langue ce qui augmente la tension dans mon bas ventre. Je ne peux me retenir de gémir en lui tirant les cheveux ce qui le fait grogner contre ma poitrine. Il poursuit son chemin de baiser le long de mon ventre, fait une pose au niveau de mon nombril puis passe à l'intérieur de mes cuisses. Je me tortille sous ces caresses, en réclamant toujours plus, ma respiration est saccadée. Je ressens dans mon intimité des sensations que je ne croyais pas pouvoir exister.

Daryl se redresse et me regarde avec douceur alors que sa main vient à la rencontre du dernier morceau de dentelle qu'il me reste. Tout en me regardant, il le glisse le long de mes jambes, terminant son chemin par terre avec ma robe. Sa main remonte doucement en effleurant chacune de mes courbes pour arriver à lisière de mon intimité déjà bien humide de ses caresses. Je bascule légèrement mon bassin lui faisant comprendre qu'il peut continuer. Il insinue un doigt en moi en m'embrassant aspirant ainsi le gémissement qui sort de ma bouche à cet instant. Daryl m'embrasse dans le cou en faisant de lent mouvement de va – et – vient. Je me cambre de plaisir sous ses caresses rejetant ma tête en arrière, me mordant les lèvres pour éviter à de nouveaux gémissements bien plus bruyants que les précédents de sortir de ma bouche. Les lèvres de Daryl s'étirent en un sourire contre mon cou satisfait du plaisir qu'il me procure. Sans prévenir, il retire sa main m'arrachant un soupir de frustration, me sentant soudainement vide.

Il se redresse et retire son pantalon. À la vue de la bosse sur son caleçon, je devine aisément qu'il est dans le même état que moi. Je me redresse à mon tour et place mes mains pour faire glisser son caleçon. C'est quand il pose ses mains sur les miennes que je me rends compte qu'elles tremblent.

_ Hailly, si tu n'es pas prête on peut s'arrêter me dit – il tendrement.

Je n'arrive pas à articuler un mot mais lui fait signe non de la tête. Nous descendons son caleçon ensemble. J'avance ma main vers son membre turgescent et commence à le frôler, le caresser et à faire de lents mouvements du bout des doigts. Je le sens se contracter et frémir sous mes douces caresses. Sa respiration devient de plus en plus irrégulière. Il articule difficilement : « Putain . . . Hailly » dans un souffle rauque.

Je l'attire pour qu'il s'allonge au – dessus de moi. Il baisse son visage sur le mien et alors qu'il m'embrasse avec une tendresse que je ne lui connaissait pas encore, il me pénètre lentement. Je sens à la contractions de tous ses muscles que c'est une épreuve de force pour lui que de me laisser le temps de m'habituer à cette nouvelle sensation. Au bout de quelques minutes, je romps nos baisers et lui murmure « Je t'aime tellement Daryl ». J'ai besoin de lui dire, qu'il comprenne ce qu'il est et représente pour moi. Faire l'amour n'est pas un geste anodin en ce qui me concerne. Pour toute réponse, il me regarde droit dans les yeux et commence de long et doux mouvements de va – et – vient avec son bassin. Puis il m'embrasse à nouveau. Le rythme change parfois sauvage ou parfois plus doux, nous ne rompons pas nos baisers qui aspirent nos gémissements. Bientôt nos corps en sueur atteignent la délivrance en murmurant le prénom de l'autre.

Daryl me tient contre lui me caressant le dos. Je sens qu'il s'inquiète. Je le rassure en lui souriant et en l'embrassant à nouveau. Nous finissons par nous endormir dans les bras l'un de l'autre comme d'habitude sauf que cette fois nous sommes nus. Et je dois avouer que c'est encore mieux me dis – je avant de sombrer définitivement.

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