Chapitre 35
Quand je me réveille, je suis seule. Cela devient une habitude. Le lit est défait de son côté, il a dormi ici. À cette pensée, je souris en me dirigeant vers la salle de bain. Après une rapide douche, je regarde ce que renferme la penderie de notre chambre. C'est dingue, cela pourrait être ma penderie. Je m'habille avec une robe à fines bretelles aux motifs floraux, un gilet blanc et charmante paires de ballerines beiges.
Arrivée dans la cuisine, Carol lève les yeux et sourit en voyant ma tenue. Nous sommes habillés comme mère et fille. Sans parler davantage appréciant la tranquillité matinale, nous préparons le petit déjeuner de tout le monde. Les autres descendent un à un et le calme s'estompe. Tout le monde semble joyeux ce matin. Une fois le groupe réunit, mon sourire s'amenuise, je ne vois Daryl nul part.
_ Ça va ma belle ? En posant son bras sur mes épaules. Depuis qu'il m'a appris à me battre, une certaine complicité existe entre nous. C'est un peu comme un grand frère protecteur, en plus on est roux tous les deux, ça crée des liens comme il dit.
_ Oui, ne t'inquiète pas, répondis – je à Abraham avec un sourire triste.
_ OK, je reformule, ne t'inquiète pas pour lui, reprend – t – il avec son sourire charmeur.
Je lui souris plus sincèrement cette fois ci et m'installe pour déjeuner quand Rick prend la parole.
_ Bien, Deanna sera là dans une heure environ pour nous donner nos affectations. J'attends de vous de la coopération.
_ Et si on n'est pas d'accord, grand – chef, gronde Abraham plus pour la forme que pour autre chose.
_ On avisera ensemble, ensuite, rétorque Rick, habitué au sautes d'humeur du grand rouquin. Pour l'instant le but est de se fondre dans la masse et de voir comme ça évolue, conclue – t – il.
La discussion est stoppée nette par l'ouverture de la porte d'entré et la vue d'un Daryl couvert de sang de la tête au pied. Ma première réaction est d'aller le voir mais je me retiens.
_ Ça va ? Questionne Rick, plus pour la forme. Il sait très bien que Daryl survit en toute circonstance.
_ Ouais, . . . juste quelques rôdeurs, j'vais me doucher et pioncer un peu, annonce – t – il sans un regard sans ma direction.
_ Daryl, je te rappelle que Deanna sera là dans une heure . . . et c'est valable pour toi aussi, reprend – t – il avec plus de douceur cette fois, comprenant que son ami n'est pas de la meilleure humeur qui soit.
_ . . .
_ Daryl, tu m'entends, reprend le shérif, quelque peu agacé de la non réponse de ce dernier.
_ . . .
Rick jette alors un regard dans ma direction. Je ne peux cacher mon angoisse. À son attitude, il y a eu quelque chose mais quoi. Soit il en parle de lui – même soit personne ne saura ce qui lui est arrivé ce matin pendant sa sortie. Carol décide d'aller le voir. Elle fait partie des seules personnes qui peuvent s'approcher de lui dans ces moments là. Me sentant inutile pour lui, je décide d'aller me promener avec Judith. Rick me regarde avec la petite dans les bras.
_ Je vais promener Judith près de l'étang, je serai de retour pour l'arrivée de Deanna, dis – je tristement ne pouvant cacher ce que je ressens à cet instant.
_ Je t'accompagne, me dit Glenn en prenant sa veste.
_ Non . . . Non merci, c'est gentil, je voudrais être un moment seule. S'il te plaît, . . ., tu comprends, soufflai – je à mon ami.
Glenn me regarde un petit moment mais comprenant qu'il ne peut m'aider. Maggie arrive à ce moment – là et l'entraîne avec elle. Je la remercie d'un signe de tête et elle me sourit. On se comprenait de mieux en mieux, elle et moi.
Je me promène dans les rues d'Alexandria, Judith bien calée contre moi. J'aime ce moment de calme. Ces derniers temps, avoir un peu de temps seule, pour soi, pour réfléchir sans risque était plus qu'un luxe. Mais avec les murs autour de la ville, je peux m'isoler sans danger. Sur le chemin qui mène à l'étang, je montre et j'explique pleins de choses à Judith. Se sera à nous, de faire toute son éducation. Elle attrape ma main et me gratifie d'un magnifique sourire. Tout est simple avec elle. Facile. Je prends place sur le banc en face de l'étang . Il y a quelques canards. Demain, on prendra de quoi les nourrir dis – je à Judith dont les paupières commencent déjà à être lourdes. Je savoure cet instant, cet écrin protecteur
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